dimanche 18 mars 2012

Marc Michel Le Bévillon à "ça va jazzer"

Mathieu Prévert recevait l’autre jeudi à Radio Campus Angers Marc Michel le Bévillon. Outre la sympathie immédiate suscitée par cette personnalité chaleureuse, j’avoue, moi qui suis une adepte de « La Papillonne » avoir été séduite par la multiplicité de ses expériences, de ses projets, et de sa musique, voire même, parce que non musicienne moi-même, fascinée par ce monde dont je suis exclue, à la fois voué à la seule musique et à la diversité des musiques multiples.

Je suis allée lire la bio de Marc Michel le Bévillon et je demeure impressionnée par le talent foisonnant et si reconnu parmi les Grands de cet homme à la voix agréable qui discutait en toute simplicité hier soir avec Mathieu .
Je ne sais ce que j’ai le plus apprécié :
Sa musique diverse, autant que prenante, mention particulière pour ma part pour Oliver Song, grande émotion et belle mélodie, et pour le dernier morceau dont je ne sais pas le titre… ?

Sa voix aux intonations chaleureuses et pleine de sympathies, qui raconte son instrument, sa (ou ses) contrebasse(s), « idéales pour le phrasé du jazz », ou plutôt ses instruments, car sa virtuosité est aussi multiple que ses compositions ?

Ou ses voyages musicaux vers des ailleurs qui chantent et qui dansent, les pays qui le fascinent Cuba, le Brésil, le Brésil surtout, un pays où la musique ne connaît aucune frontière en quantité et en qualité, qu'elle soit savante ou populaire ?

Ou ses amitiés et admiration pour ceux qui l’accompagnent ou qu’il accompagne, Ker Ourio ou Mélanie Dahan ?

Ou qu’il raconte le jazz, qui accueille des talents très divers, capable d’évoluer dans le temps en englobant des choses de plus en plus diverses, qu’il ingère, s’incorpore pour en faire du Nouveau ?

Qu’il nous parle de son projet réussi, d’enseigner avec Didier Lockwood dans des conditions qu’il avait rêvées et qu’ils on réussi à réaliser dans un enseignement « normal » …

Ou explique comment la moindre bluette peut se transfigurer par le talent d’un « grand musicien »…


Ou de ce qui semble être pour lui l’essence même de la musique, qu’il souligne en toute simplicité : provoquer l’ émotion, voire, il ose bien l’avouer, faire pleurer ! Cela me rappelle un ami fort mélomane avec qui nous échangeons et qui dit parfois après avoir remarquablement analysé structures, rythmes, et sonorités : « C’est beau à pleurer »

Et tous ces propos pleins d’intérêt, croisés avec une belle musique, s’échangent avec Mathieu avec simplicité et naturel, inspirent la sympathie, et suscitent une admiration certaine !

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