Contribution à l’avènement du printemps, deux textes que j’aime :
Etant bien entendu que nul n’est obligé d’aimer le printemps, ni d’ailleurs les oiseaux, les enfants, et les chiens….
Printemps
Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule
C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid
Notre printemps est un printemps qui a raison.
Paul Eluard Le Phénix
Le printemps à Oran, La Peste :
« Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que de petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés… »
Albert Camus
Etant bien entendu que nul n’est obligé d’aimer le printemps, ni d’ailleurs les oiseaux, les enfants, et les chiens….
Printemps
Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule
C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid
Notre printemps est un printemps qui a raison.
Paul Eluard Le Phénix
Le printemps à Oran, La Peste :
« Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que de petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés… »
Albert Camus
Du temps que j’habitais à Bordeaux, on remarqua un jour que, de notre fenêtre, on ne voyait jamais l’eau de la pluie tomber sur de la terre ou de l’herbe, elle tombait des tuiles du toit dans la gouttière en zinc, éclaboussant au passage la pierre des façades, puis sur le goudron du trottoir et dans le caniveau cimenté……
Heureusement les marchandes des quatre saisons étaient nombreuses alors aux coins des rues, sur les places et les placettes, et « criaient » leurs jolies vi-o-leeettes !!!
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