Merci à Richard Galliano, à JM Ecay à Jean Philippe Viret d’être venus jusqu’à nous …
Et au service culturel de « La communauté de communes du Piémont Pyrénéen » de les avoir fait venir à Oloron dans le cadre des « Scènes de Pays… »
Il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivés à Oloron le 8 décembre, une heure à l’avance comme à l’habitude. Le lieu de concert –l’Espace Jéliote – était fermé, et seules les veilleuses allumées. Il faisait froid …un seul café brasserie ouvert pour un crème…je me disais « Avec Richard à l’affiche, peut-il n’y avoir presque personne ? »
Et puis les gens sont arrivés, tranquilles, nombreux, attentifs, enthousiastes, heureux…
Pour nous ce fut un très beau concert .
Nous avions entendu et bien aimé Jean-Marie Ecay en direct en octobre à Toulouse, mais jamais Jean –Philipe Viret, et ce fut la découverte en direct du son de sa contrebasse, et surtout de leur jeu en trio avec R.Galliano…
Ce n’était pas l’extrême et presque douloureuse tension du concert de Marciac, perceptible dans l’enregistrement DVD (nous n’y étions pas cette année-là, j’ avais été assez sérieusement malade en juillet 2000) Cette tension même qui contribua à produire un concert mythique aux dires de tous. Legendary concert !
Non ce soir à Oloron ce n’était qu’une très grande concentration , alliée à une confiance détendue entre les trois musiciens , une sorte de bonheur de jouer ensemble et pour notre bonheur de public , un public conquis sans réserve et en toute simplicité .
Ce fut un plaisir de chaque morceau, ceux de Marciac bien sûr (sauf Libertango ou Spleen,) puis l’ incursion de Bébé d’Hermeto Pascual , de deux pièces rêveuses de Love Day , Aurore, et Hymne, premier « essai »public pour cette formation , un extraordinaire duo, Chat Pître avec JPH Viret, plein d’humour et de fantaisie , un solo de guitare de JM Ecay, « Bras dessus, bras dessous » en forme d’hommage à Nougaro pour qui en fut écrite la musique, puis le New York Tango que j’aime sous toutes ses formes, et une merveilleuse interprétation de L’aria en solo, dont RG n’osa dire dans sa modestie qu’il l’avait composé « à la manière de Bach » mais seulement pour célébrer « ce que l’accordéon doit à l’orgue »…
Et au service culturel de « La communauté de communes du Piémont Pyrénéen » de les avoir fait venir à Oloron dans le cadre des « Scènes de Pays… »
Il faisait déjà nuit quand nous sommes arrivés à Oloron le 8 décembre, une heure à l’avance comme à l’habitude. Le lieu de concert –l’Espace Jéliote – était fermé, et seules les veilleuses allumées. Il faisait froid …un seul café brasserie ouvert pour un crème…je me disais « Avec Richard à l’affiche, peut-il n’y avoir presque personne ? »
Et puis les gens sont arrivés, tranquilles, nombreux, attentifs, enthousiastes, heureux…
Pour nous ce fut un très beau concert .
Nous avions entendu et bien aimé Jean-Marie Ecay en direct en octobre à Toulouse, mais jamais Jean –Philipe Viret, et ce fut la découverte en direct du son de sa contrebasse, et surtout de leur jeu en trio avec R.Galliano…
Ce n’était pas l’extrême et presque douloureuse tension du concert de Marciac, perceptible dans l’enregistrement DVD (nous n’y étions pas cette année-là, j’ avais été assez sérieusement malade en juillet 2000) Cette tension même qui contribua à produire un concert mythique aux dires de tous. Legendary concert !
Non ce soir à Oloron ce n’était qu’une très grande concentration , alliée à une confiance détendue entre les trois musiciens , une sorte de bonheur de jouer ensemble et pour notre bonheur de public , un public conquis sans réserve et en toute simplicité .
Ce fut un plaisir de chaque morceau, ceux de Marciac bien sûr (sauf Libertango ou Spleen,) puis l’ incursion de Bébé d’Hermeto Pascual , de deux pièces rêveuses de Love Day , Aurore, et Hymne, premier « essai »public pour cette formation , un extraordinaire duo, Chat Pître avec JPH Viret, plein d’humour et de fantaisie , un solo de guitare de JM Ecay, « Bras dessus, bras dessous » en forme d’hommage à Nougaro pour qui en fut écrite la musique, puis le New York Tango que j’aime sous toutes ses formes, et une merveilleuse interprétation de L’aria en solo, dont RG n’osa dire dans sa modestie qu’il l’avait composé « à la manière de Bach » mais seulement pour célébrer « ce que l’accordéon doit à l’orgue »…
A la suite de ce concert et de la qualité particulière de son atmosphère, je m’interroge une fois encore sur les lieux de musique et de « culture ».
A Oloron, comme à Nogaro, comme à Prades, existe une certaine dimension de la culture.
Des « amateurs de musique » des amateurs de jazz, des amateurs de théâtre aussi …
Qui sont-ils ? Que viennent-ils entendre ? sont-ils des fans de Galliano , des mordus d’accordéon, ou des amateurs de jazz, des gens « cocasses » comme nous, qui font des kilomètres pour entendre jouer en direct ceux qui les ont enchantés, des gens seulement curieux des choses de l’art…Sans doute un mélange de tous ceux-là…
Mais ce que l’on peut dire, c'est que ce mélange produit de temps à autre une alchimie réussie et bienheureuse, un public attentif et concentré qui vibre ensemble et avec les musiciens…
Et bien sûr derrière ce public, il y a ces associations souvent en partie bénévoles, convaincues, tenaces qui permettent de le rassembler !!!
Elles s’appellent Jazzèbre, Des rives et des notes, Accordéon Voyageurs , Les Nuits d'Aquitaine ou Accordéons nous…, elles ont besoin du soutien des régions, des communautés de communes, des communes….
Que grâces leur soient rendues…
A Oloron, comme à Nogaro, comme à Prades, existe une certaine dimension de la culture.
Des « amateurs de musique » des amateurs de jazz, des amateurs de théâtre aussi …
Qui sont-ils ? Que viennent-ils entendre ? sont-ils des fans de Galliano , des mordus d’accordéon, ou des amateurs de jazz, des gens « cocasses » comme nous, qui font des kilomètres pour entendre jouer en direct ceux qui les ont enchantés, des gens seulement curieux des choses de l’art…Sans doute un mélange de tous ceux-là…
Mais ce que l’on peut dire, c'est que ce mélange produit de temps à autre une alchimie réussie et bienheureuse, un public attentif et concentré qui vibre ensemble et avec les musiciens…
Et bien sûr derrière ce public, il y a ces associations souvent en partie bénévoles, convaincues, tenaces qui permettent de le rassembler !!!
Elles s’appellent Jazzèbre, Des rives et des notes, Accordéon Voyageurs , Les Nuits d'Aquitaine ou Accordéons nous…, elles ont besoin du soutien des régions, des communautés de communes, des communes….
Que grâces leur soient rendues…
Photographies de M.R.
A aller voir , avec bien d'autres dans :
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L'autre bistrot des accordéons
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