mercredi 18 août 2021

LES PHARES

 

LES PHARES





Ces Phares qui éclairent nos vies....

Des Phares, il y en a de célèbres :

Ceux de Baudelaire!:

Rubens

Léonard de Vinci

Rembrandt

Michel Ange

Watteau

Goya

                                                                                        Delacroix

…..

« Sont un écho redit par mille labyrinthes,,

« C'est un cri répété par mille sentinelles

« c'est pour les cœurs mortels un divin opium

….

« C'est un phare allumé sur mille citadelles. »



ET...Il y a des phares plus modestes, qui brillent dans nos vies!!!

Comme le modeste phare de Capbreton , résistant ,courageux, au bout de son estacade goudronnée,

si souvent exposée à la tempête des vagues ,

si souvent abimée

et toujours réparée !!!!


Il y a de merveilleux musiciens familiers de nos vies, célébrissimes, ou moins connus, qui éclairent nos pensées, exaltent l'énergie ,dissipent la brume sombre de nos cafards, chantent en nous , à tue tête, silencieusement !

Galliano (Passion !!! Galliano)

Vincent Peirani et Emile Parisien, « l'enlacement » de leur musique:(Abrazo!!!)

Daniel Mille

Frederic Viale

Naccarato

Didier ithursarry


ET le « Terrien » Julien Clerc !













Julien Clerc je l'ai toujours aimé je crois !

Et voilà qu'en ces moments difficiles, la sortie de son dernier album me rappelle à cette voix mélodique , et chaleureuse 


t voilà que ma fille Nad me l'offre aussitôt lors d'un voyage -éclair qu'elle nous offre pour de brèves et délicieuses retrouvailles !


Terrien ! Titre très touchant... éponyme d'un des morceaux , en phase avec mon ressenti de notre contexte de vie actuel, , écrit par Bruno Gugliemi(dont j'ignorais tout!, Car jusque là Julien pour moi c'était Julien, et dans l'admiration absolue que je lui vouais , je regrettais, sans l'avouer ,qu'il n'écrive pas les textes de ses chansons..

Jusqu'à ce que je découvre que les auteurs par lui choisis pouvaient offrir de véritables poèmes à la musique de Julien !

TERRIEN...ne si belle épithète en ces jours pesants

PESANTS...Du poids de l'épidémie, pesants du cafard du" plus jamais ". 

Plus jamais les concerts ,

Plus jamais la fète , 

Plus jamais la mer que j'aime ,

lus jamais la réunion avec ceux que l'on aime , sur le sable qui fond dans la main ...

La Terre ..oui !

Nonobstant le Cafard inextinguible , la terre je l'aime ! Et sans doute se moque -t-on de mes extases de terrienne : la chute du soir qui semble tourner jour après jour autour, de notre maison, la touffe charnue et colorée des bégonias tubéreux , décidés à refleurir de leur propre chef , que je salue en me levant comme pur cadeau de la nature, les ciels lumineux d'un bleu profond tard les soirs de juin. ..les palombes qui ont cessé de migrer et animent le jardin …


Bref voilà ,voilà que je découvre que certains des vers de ce Bruno Guglielmi que je ne connaissais pas sont magnifiques, 

Je prends conscience en même temps que le phrasé si raffiné de julien Clerc est comme une scansion interne aux vers, la mise en relief musicale et discrète d'une rime intérieure, d'un enjambement, d'un contraste, d'un soupir, d'un mot qui s'attarde...

Il me semble que c'est la manière pour lui qui n'écrit pas ses textes, de dialoguer avec leurs auteurs et de se les approprier .

Forts beaux textes au demeurant :

Comme ceux de Mademoiselle , de Didier barbelivien, une autre découverte, pauvre Françou ignare !

Et qui me touchent tant , moi qui ai tant aimés et défendus les gens à qui « j'enseignais »et qui pratiquaient ce métier !

« Le son de votre voix

me faisant la leçon

je l'ai gardé en moi

Comme une presque chanson... »

Comme une presque chanson....

Comme une presque chanson

C



Ou ceux -là  du même D.Barbelivien:

«  Pour passer la rivère morte

qui s'arrête au bout du temps

Au fond , tout ce qui m'importe

C'est d'avoir l'amour des gens



Ou comme ceux  de Clara Luciani :

L'Homme a nagé,nagé, nagé

Si loin, si bien, Si bien, si bien

que jamais , jamais

Jamais il ne revint . » 


Il semblerait que, par la voix de Julien, ces textes, d'auteurs différents, se répondent intimement et pour mon émotion personnelle !!!!

qu'ils créent en nous en fait, une sorte d'écho mélodieux , une rêverie intime à la fois un peu mélancolique, mais d'une certaine douceur...


ET l'émotion la plus angoissée de toutes, étant peut-être le Comment tu vas ?

De Marie Bastide /julien : Combien sont-ils ,

Ceux qui se noient ?


« Et toi ce soir

Comment tu vas

Car moi tu vois

Je pense à toi, je pense à toi »




Si ça ne va pas

dis- moi dis-moi

Car moi tu vois

Je pense à toi, je pense a toi




En fait un phare des plus lumineux !!!!


Comment tu  vas , 
Car moi tu vois 
Je pense à toi , Je pense à toi



mardi 6 juillet 2021

departs

 

Départs

 

 pour défier confnement et séparation obligée, Elles sont venues  , notre Fille , et les deux Petites filles ….

Sacrée journée, bonheur  fragile  , à  l'ombre du départ programmé ,dans le délice douloureux du présent.

Elles sont reparties …

Quand la petite voiture blanche et rouge a tourné le coin dela rue, je l'ai senti Le Grand Trou à l'estomac … !!!

Pourtant elles ne seront pas si loin , 200km, deux heures de route !

Jai compris que ce n'était pas ce départ là qui me serrait si fort le cœur …un départ qui avait l'apparence de l'anodin mais qui ressassait l'idee du révolu …

C'étaitle souvenir intact d'un Départ lointain ,  symbolique de toutes  les séparations difficiles …

Est-ce que rien ne s'oublie , est-ce que tout reste lové en nous, et se ravive dans les périodes difficiles que nous traversons .

Fichue crise sanitaire !

 
Je ressentais mon premier départ de la maison familiale , ma première séparation de la vie en famille pour l'Internat qui  prétendait promettre un avenir brillant grâce à  l'entrée , comme major de promotion dans une ecole plus brillante (sans doute ) que mon cher collège  dans la chaleur de ma petite ville, et la proximité de  la douceur de ma famille...

bien sûr, grâce à l'Amitié d'une autre exilée , à la Camaraderie des compagnes de classe, on s'adapte  , on accepte ,les petits  bonheurs quotidiens, les découvertes intellos des cours suivis , avec le travail, comme drogue du Regret...

On accepte la beauté découverte de la grande ville !

Mon papa , qui n'aime pas conduire mais s'en veut sans doute de ce choix ambitieux, apprend à faire semaine après semaine le chemin de 150km pour la  rencontre d''une journée . 

La grand-mère, habitante dela grande ville, béni soit le hasard, prend le tram  et vient  chaque semaine signer un registre de sortie pour deux heures , un registre qui sans doute, sans  que jamais elle ne l'avoue, constitue son  cauchemar de quasi analphabète , et soude   ainsi entre nous une complicité inaltérable ….

 

Nul ne sait ce qui nous construit...

Ai-je mieux réussi ? Je ne sais..En suis-je devenue plus forte ou plus fragile? je ne sais …

Ce que je sais, je crois, c'est qu'on n'oublie pas !

 

 

vendredi 16 avril 2021

 





Un printemps en douce

En écho de Paul Eluard

l y a sur la plage quelques flaques d'eau Il y a dans les bois e arbres fous d'oisaux …..

Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs

Que le pâle soleil recule



C'est par un soir d'hiver dans un monde très dur

Que je vis ce printemps …....



C'est le printntemps , oui !

C'est le printemps au bout du tunnel de l'hiver Covid …

Il a plu Il a fait froid …

Il y a eu la vaccination , il ya eu des épisodes critiques de santé ébranlée...

il y a eu des discours d'alerte, des restrictions de voyages , des privations d'amitiés , de chaleur affectives , ilya eu ilya encore privation d'enfants et de petits enfants...

...Des privations de rencontres , des privations de concerts, d'interdictions du resto où l'on paresse, où l'on échange avec les accortes tenancières , et les amicaux patrons qui conçoivent et ordonnent l'harmonie des plats et desserts...

  • Certes il ya eu les obstinés de la Musique qui ont conçu des concerts enregistrés et des Cd gravés …Pour pallier le Manque, pour patienter en attendant le retour du partage vivant , ou l'on communique, où l'on vibre dans lémotion partagée des notes sublimes , leur attente et leur éclosion, à la réalisation en direct et comme .à nous adressée de la musique qui se crée dans toute la fragilité de l'instant présent !

Mais le tunnel n'était pas fini ;les promesses d'un retour à un semblant d'insouciance , à une joie sans arrière pensée ne se sont pas réalisées !

Mais dans la sombre sensation de l'hiver qui continue le printemps AGIT

« En douce » ! obstiné ! comme animé de son devoir civique sacré!

D'abord en marge des massifs d'hiver il a semé les humbles fleurs de « primevères.justement ommées , et les humbles violettes timides prémisses du printemps


Puis il a fini par oser avec retard rappeler, les roses dites de Noël ! Et le cyclamen que menacent les gelées !

ET alors folie de l'audace ! Il a fait éclater les boutons serrés des camélias ,

et s'épanouir richement la glycine du bouleau audacieux à la haie de chevrefeuilles , et ds déplier le fraglile feuillage plissé de la Charmille !!!

Les oiseaux, tourtrerelles, palombes , merles males aux becs jaunes , timides merlettes grise s petits merles audacieux se sont précipités sur l'eau et les miettes offertes...

Fasse le ciel que les gelées d'avril ou de mai ne sévissent pas contre cet épanouissement volontariste d'un espoir de bonheur !

Fasse que le printemps triomphe !!!

Fasse que le poète ait raison !

Fasse Que « notre printemps soit un printemps qui a raison !!!











vendredi 12 mars 2021

Mother of Pearl

Mother of pearl
 C'était un nouvel envoi d'amitié musicale , de ces envois qui ont , en même temps que la découverte d'Abrazo au Parvis de Pau, ouvert une éclaircie dans le tunnel de grisaille du dernier « confinement ».C'était donc un petit colis postal d'un matin banal. Mais banal le contenu, lorsque nous avons ouvert l'nveloppe avec l' impatience de la curisosité , le contenu ne l'était pas ...Ce n'était qu'un CD !!!. …. Mais quel Cd, un C qu'accompagnait une présentation des Z' Arts de Garonne , Marmande , un Cd au titre énigmatique Mother of Pearl, et signé d'un musicien qui lui ne l'était pas ERIC SE VA. J'avoue que si Michel le connaissait , moi je savais bien qui il était , mais je ne l'avais jamais réellement écouté , quoique j'aime le saxo ! 'était donc une production d' Eric Seva , saxos baryton re soprano, et avec lui desmusiciens qui nous sont bien familiers, ZAZADESIDERIO et … DANIEL MILLE, Daniel !..un ami de Musique. Qui nous manque beaucoup présentement , la douceur soyeuse de son accordéon le lyrisme émouvant de ses mélodies , les évocations poétiques de ses créations : « entre chien et loup », « Sur les quais », »Les Heures tranquilles  « Après la pluie », évocations d'un Temps suspendu , comme le temps hors du temps , où l'on écoute ...Le dernier titre n'étant pas le moins suggestif ni le moins evocateur, « L'Attente », et convenant bien de surcroît à la période présente, sans concerts...et sans restos !!! lui qui disait que quand il jouait à moins de 400 km de chez nous, Pau, , qu'il était sûr que nous serions au rendez vous !!! Désormais hélas! si l'on peut dire « 'il fasse près qu'il fasse loin » plus de musique en présentiel, les échanges rapprochés, c'est la Peste !!! ! 
 Mother ou pearl titre magiquement suggestif , la »nacre des boutons de l'accordéon ,les touches au toucher desquelles nait la magie de la musique ! Qui mieux que Daniel mille pouvait les solliciter pour créer cette magie , qui mieux que zaza Desiderio pouvait produire ce battement délicat qui rythme la musique, mais en plus, suggère émotion et sentiment quasi mélodiques.
Belles retrouvailles pour nous que Daniel Mille, et Zaza desiderio ! 
Mais le chef orgnisateur de la magie musicale , c'est pour moi une découverte merveilleuse, c'est Eric Seva , ses deux saxos, qui se jouent à dialoguer , bonheurs de saxos remarquables, auxquels Eric Séva associe encore le piano/et fender rhodes de Alfio Origlio et la contrebasse de Christophe Walemme ! Retrouvailles et découvertes, que du bonheur d'écoute, un ilot de plaisir musical en ce temps de grisaille, d'angoisses de l'avenir, ce temps privé des rencontres chaleureuses des concerts . Et pour ce projet , Eric SEVA convoque l'ombre tutélaire du grand ASTOR PIAZZOLLA , sa « rencontre sublime avec le saxo de GERRY MULLIGAN », « la création puissante et mélodique de SUMMIT » ! 
On écoute fascinés,l'opus d'Eric Séva et ses compagnons,Summit recréé...,et entre autres, outre Summit, ce morceau que j'adore : Close your eyes and listen, que j'ai découvert , et écouté, comme je le fais des morceaux que jaime, encor, et encore, sans m'en lasser, dans le Daniel mille Astor Piazzolla ,Cierra tus ojos y escucha... 
 Merci merci à Eric Séva pour sa création, merci merci pour les musiciens remarquables qui l'entourent...merci pour ce bonheur de musique.. MERCI à LESZ'ARTS DEGARONNE qui -cadeau royal-nous ont envoyé le CD !!!
 Je forme, avec la force de la foi en l'avenir, le vœu d'abord que les musiciens eux- mêmes puissent retrouver la possibilité et le bonheur de jouer cette œuvre en public, de partager avec ce public l'émotion fondamentale de sa re-création renouvelée par ce partage.  Et je forme AUSSI le vœu égoïste que nous soyons là, dans ce public ,ému, bouleversé, pour ce moment unique,où tout s'abolit hors la musique !!!

 

MOTHER OF PEARL

C'était un nouvel envoi d'amitié musicale , de ces envois qui ont , en même temps que la découverte d'Abrazo au Parvis de Pau, ouvert une éclaircie dans le tunnel de grisaille du dernier « confinement ».C'était donc un petit colis postal d'un matin banal.

Mais banal le contenu, lorsque nous avons ouvert l'enveloppe avec l' impatience de la curi

osité , le contenu ne l'était pas ...Ce n'était qu'un CD !!!. ….

Mais quel Cd, un C qu'accompagnait une présentation des Z' Arts de Garonne , Marmande , un Cd au titre énigmatique Mother of Pearl, et signé d'un musicien qui lui ne l'était pas ERIC SE VA.

J'avoue que si Michel le connaissait , moi je savais bien qui il était , mais je ne l'avais jamais réellement écouté , quoique j'aime le saxo !

'était donc une production d' Eric Seva , saxos baryton re soprano, et avec lui desmusiciens qui nous sont bien familiers, ZAZADESIDERIO et …

DANIEL MILLE, Daniel !..un ami de Musique. Qui nous manque beaucoup présentement , la douceur soyeuse de son accordéon le lyrisme émouvant de ses mélodies , les évocations poétiques de ses créations : « entre chien et loup », « Sur les quais », »Les Heures tranquilles  « Après la pluie », évocations d'un Temps suspendu , comme le temps hors du temps , où l'on écoute ...Le dernier titre n'étant pas le moins suggestif ni le moins evocateur, « L'Attente », et convenant bien de surcroît à la période présente, sans concerts...et sans restos !!!



lui qui disait que quand il jouait à moins de 400 km de chez nous, Pau, , qu'il était sûr que nous serions au rendez vous !!!

Désormais hélas! si l'on peut dire « 'il fasse près qu'il fasse loin » plus de musique en présentiel, les échanges rapprochés, c'est la Peste !!! !

Mother ou pearl titre magiquement suggestif , la »nacre des boutons de l'accordéon ,les touches au toucher desquelles nait la magie de la musique !

Qui mieux que Daniel mille pouvait les solliciter pour créer cette magie , qui mieux que zaza Desiderio pouvait produire ce battement délicat qui rythme la musique, mais en plus, suggère emotion et sentiment quasi mélodiques.Belles retrouvailles pour nous que Daniel Mille, et Zaza desiderio !

Mais le chef orgnisateur de la magie musicale , c'est pour moi une découverte merveilleuse, c'est Eric Seva , ses deux saxos, qui se jouent à dialoguer , bonheurs de saxos remarquables, auxquels Eric Séva associe encore le piano/et fender rhodes de Alfio Origlio et la contrebasse de Christophe Walemme !

Retrouvailles et découvertes, que du bonheur d'écoute, un ilot de plaisir musical en ce temps de grisaille, d'angoisses de l'avenir, ce temps privé des rencontres chaleureuses des concerts .

Et pour ce projet , Eric SEVA convoque l'ombre tutélaire du grand ASTOR PIAZZOLLA , sa « rencontre sublime avec le saxo de GERRY MULLIGAN », « la création puissante et mélodique de SUMMIT » !

On écoute fascinés,l'opus d'Eric Séva et ses compagnons,Summit recréé,et entre autres, outre Summit, ce morceau que j'adore : Close your eyes and listen, que j'ai découvert , et écouté, comme je le fais des morceaux que jaime, encor, et encore, sans m'en lasser, dans le Daniel mille Astor Piazzolla ,Cierra tus ojos y escucha...



Merci merci à Eric Séva pour sa création, merci merci pour les musiciens remarquables qui l'entourent...merci pour ce bonheur de musique..

MERCI à LESZ'ARTS DEGARONNE qui -cadeau royal-nous ont envoyé le CD !!!



Je forme, avec la force de la foi en l'avenir, le vœu d'abord que les musiciens eux- mêmes puissent retrouver la possibilité et le bonheur de jouer cette œuvre en public, de partager avec ce public l'émotion fondamentale de sa re-création renouvellée par ce partage

Et je forme AUSSI le vœu égoïste que nous soyons là, dans ce public ,ému, bouleversé, pour ce moment unique,où tout s'abolit hors la musique !!!!

What do you want to do ?
W

jeudi 28 janvier 2021

 L’envol

J’ai déjà célébré l’ostinato précieux de tous ceux, musiciens, écrivains, animateurs de lieux de musique, ou de spectacles « vivants », qui persistent à nous offrir leurs créations, qu’elles soient de notes jolies ou de mots poétiquement enchainés.

Précieux, bien précieux pour nous qui aimions tant déguster leurs œuvres et en communiquer avec eux …

Ainsi le précieux Abrazo, le duo de vincentPeirani et Emile Parisien, commandé à notre ami Jean Luc du Parvis, suivi par ses soins, et parvenu enfin à notre « boite à musique « pour écoutes multipliées » et jamais délaissées…

Et voilà qu’advint un matin dans notre boîte à lettres, actuellement préférentiellement abonnée aux papiers administratifs voire aux mauvaises nouvelles, ou aux factures ..

Donc ,un matin, un pli discret dans une enveloppe « kraft  »en suivi, et à moi adressée !!!


Vite, vite ! c’était un envoi de Frédéric Viale, au titre merveilleux pour s’échapper du sombre tunnel de la vie de ces jours sombres, sombres de ciels, sombres de pluies, sombres d’obsédantes nouvelles du virus invisible mais omniprésent : L’ENVOL ! (Courage, fuyons !

Frédéric Viale Quintet !C’était Fréderic, Frederic Viale, Ami musicien découvert il y a quelques années , la belle sonorité de son accordéon, ses compagnons favoris, Zaza Desiderio, Natallino Neto, Nelson Veras!

Fréderic, dont nous suivions la musique de proche en proche et que nous avions de ce fait, rencontré avec bonheur à Castres, à Tulle, et qui même, de passage vers la côte basque pour suivi de son accordéon, s’était arrêté un après-midi chez nous , au Plaisir de récits pleins de quotidien et de musique… !

A la fine équipe bien reconnue, Frédéric joint dans l’Envol la voix si belle et mélodieuse de Clhloé Cailleton « pour qu’elle pose sa voix sur tes mélodies »

Et dont je trouve, pour ma modeste part, qu’elle leur insuffle peut-être un parfum et un rythme discrètement jazzy…Bienvenue à Chloé dans l’Envol ainsi qu’à Jullian Leprince -Gaetano au piano !

Oui bienvenu l’envoi ,bienvenue sa Musique , encore plus en ce temps difficile d'abord pour nous, (raisons familiales), et pour nous tous !, en ces temps sinistrés, privés de concerts et de rencontres directes avec vous et votre Musique !

Heureusement chers musiciens et amis que vous avez choisi d'utiliser ces moments à écrire et enregistrer des trésors !

Plus encore que tu aies pris la peine, Frédéric, de nous les faire parvenir personnellement !!!

Car Tu l’écris Frédéric après Hubert Giraud, et Chloé nous le chante,« Vivre sans tendresse… » !!!!

Les paroles du dernier morceau d’Hubert Giraud « ont un écho particulier pendant cette période de confinement « … « le temps nous parait long ! »

Merci merci !!!

Après un nombre d'écoutes conséquent, décidée à en écrire un post , je veux déjà te dire combien il nous laisse séduits : Tout, un certain climat d'ensemble , envol , légèreté, tendresse, bonheur de retrouver des sons déjà connus et aimés, et une voix nouvelle, et même , tu me connais !, le plaisir des mots dans des titres poétiques qui ouvrent l'écoute à une rêverie, "bleue", comme la pochette du CD…!

Car des connotations du Bleu et de l’envol qu’il offre sont omniprésentes :

-bleus les arbres, dont tu « as toujours aimé observer les cimes chatouillant le ciel bleu azur » …

-Bleue sans doute L’Eau profonde, « Sous L’océan »

-Et, encore plus poétiquement surprenantes, les libellules bleues du bal d’Odonata

-S’ajoutent encore les connotations sentimentales des emprunts auxquels il donne sens ou résonnance perso(gouts) : « -le sud c’est chez moi » ;- La tendresse…

- S’ajoutent des images énigmatiques quasi hermétiques et des références personnelles :

-Respiration

-Ultime atome aussi perso qu’énigmatiqUe voire hermétique

-Odinata-

-Into the Wild, et Jack London (que j’aime aussi) …

Toutes hermétiques et intimes qu’elles soient, Frédéric explicite toujours pour nous qui l’écoutons le sens qu’il confère à ces images…


Ajoutons, la revendication et l’illustration d’une appartenance

au choix du style qu’il a choisi, celui de sa musique « Made in Viale » !!!synthèse de valse musette sous ,influence de musique latine entre « parenthèse de jazz » !


Merci Ami Fréderic pour la beauté des créations, pour le beau son de ton accordéon, pour ce Quintet aux sons si bien accordés, merci pour cette Musique , merci pour la poésie des mots , pour l’Envol dans lequel nous emportent la force de la musique et la magie des mots…merci pour la tendresse, merci pour l’Amitié !



lundi 14 décembre 2020


ABRAZO 

Vincent Peirani et Emile Parisien en duo


Comme je l’ai annoncé dans un post précédent, « LE Concert », ce CD fut un des bonheurs résistants du tunnel Covid de l’automne, grâce à notre ami Jean-luc, notre remarquable pourvoyeur-disquaire, du Parvis Leclerc de Pau, aussi compétent en découvertes musicales, qu’en relations amicales par sa connaissance des goûts  de ses clients.

Nous sommes des inconditionnels de Vincent ses créations, son accordéon, qu’il accompagne ses compagnons, parfois en une véritable orchestration, ou conduise le jeu mélodieux et puissant de son groupe ; et nous sommes aussi des inconditionnels d’Emile, de la pureté et l‘agilité des lignes mélodiques de ses saxos, et du lyrisme émouvant de ses créations personnelles . Nous aimons les entendre en concert avec de remarquables compagnons, et percevoir le jeu de leurs enchainements…

J’avoue que leurs solos permettent à mes oreilles imparfaites de mieux apprécier leur « son » personnel, et d’en ressentir l’émotion spécifique.

Mais leur duo est aussi pour moi un remarquable plaisir tant leurs sons s’enlacent et s’embrassent en un « abrazo » saisissant ! Ce que j’aime dans ce disque c’est y retrouver leurs deux sons, mais un peu transformés par « leur étreinte ».

Vincent, si remarquable toujours par la pulsation complexe avec laquelle il installe et soutient le rythme de l’œuvre, accompagne, de manière quasi orchestrale, la ligne parfois aérienne, presque acrobatique, lumineuse et mélodieuse, du saxo d’Emile… mais dans Abrazo j’aime de surcroît entendre particulièrement le son et la mélodie perceptibles de son accordéon.

Quant au Saxo D’Emile, il « chante »avec  une tendresse et une mélancolie bouleversante, lyrique, et nous offre un « Momento » merveilleux, qui me fait penser à l’émotion poétique que je ressens toujours en écoutant l’Isthme de Belle Epoque !!

La composition de l’œuvre, qu’éclaire d’ailleurs la présentation du livret, est aussi me semble-t-il remarquablement « tissée » entre les auteurs choisis : les « formes sculpturales » les plus « ostensiblement jazz »des pièces d’Astor Piazzolla, comme voute de l’ensemble, mais restituées en forme de suite, dans lesquelles s’insèrent les compositions du duo , le Momento de Parisien, le Nouchka  de Peirani et son Funky tango, et encadrées par des œuvres pour moi inconnues mais prenantes   et fort en accord avec la tonalité des deux amis !

En particulier Army Dreamers, (de Kate Bush, pour moi une inconnue) une « valse douce- amère » selon la présentation du livret, qui à l’instar de la danse de « Dancers in love » qui nous emportait à la fin de Belle Epoque, dans un final dansant un peu nostalgique, cette valse nous emporte en final d’Abrazo, vers une autre danse ,toutes les danses… Et Vincent Peirani et Emile Parisien, « Too to Tango », tout  pour la joie de la musique, pour l’espoir du bonheur, en ces jours « merdics »

…Et si on les suit, « Qu’ils nous fassent « danser à tue-tête » !!!(ADutilh Open jazz)

 

Pour eux deux, mille mercis en ce temps « bouchés »de grisailles multiples, d’être LA, d’avoir composé et réalisé Abrazo, enregistré, acheminé, vers des lieux de livres et de disques.

Merci aux pourvoyeurs de musique qui nous les ont fournis…

Merci à l’auteur du livret de présentation qui pour moi contribue à l’enrichissement   de l’écoute, et y rajoute le bonheur de construire des liens que je n’aurais pas reconnus. Merci à notre Ami pour sa poésie parfois enthousiaste et ses mots toujours choisis et précis, ces mots qui ouvrent des liens vers d’autres auteurs et d’autres musiques …des Liens qui m’enchantent toujours, car les rencontres au bord des chemins de musique sont l’essence et le bonheur de ma culture musicale  «  hasardeuse » …,


Présentation qui d’ailleurs, cocorico « langue française » se place en premier, chose assez rare, et qui mérite d’être notifiée !!!)

Merci à l’Ami Alex Dutilh, aficionado de ferias et de musiques…

 

Merci encore et encore, à Vincent et Emile de nous permettre l’évasion vers un horizon de musique et d’amitié, où ils convient en les faisant leurs par leurs interprétations inspirées, d’autres musiques « amies », pour la Musique du bonheur, le Bonheur de la Musique, un précieux bonheur de musique !