vendredi 12 septembre 2014

Voici venir le Temps de Tulle( Samedi 20 )

Voici venir le Temps de Tulle( Samedi  20 septembre)

A 18h.
Etre ne pas être !
Vrai dilemme ! nous allons devoir choisir entre aller écouter Pascal Contet , qui , au Théâtre des 7 Collines fera chanter la lumières des images de Michel Chevalier
Et à 18h.30, retrouver Didier Ithursarry et Kristof Hiriart et la musique étrange et belle de BILIKA !

A 20h.30, nous accourrons voir et  écouter pour la première fois en LIVE quelqu’un que nous aimon beaucoup et n’avons jamais entendu en direct Frédéric Viale et son quartet en direct : La Belle Chose !

Et nous risquons fort de manquer à 21h., au Théâtre des 7 collines notre ami Lionel Suarez et son nouveau spectacle avec Sanseverino (dont le disque Le Petit Bal perdu sortira le 22 septembre !)
Mince consolation que d’espérer  le CD !

Et bien sûr , nous n’allons pas nous coucher si tôt…
Et nous  irons de surprises en surprises , de découvertes en découvertes….

Nous irons par les rues , nous irons par les places…

Entre bonheurs et frustration  de tout ce que Tulle  offre et… que parfois nous manquons !!!!




Voici venir le temps de Tulle !

Voici  venir le temps de Tulle (vendredi 19 septembre)


Il y aura de la musique partout , de l’accordéon, mais pas que…


A 21h., au Théâtre des 7 collines Ludovic Beier Trio invitera Thierry Roques

A 22h.30, Scène des Frères Maugein nous aurons le plaisir de retrouver(il y a bien longtemps que nous les écoutions)Guillaume Lopez avec Thierry Roques pour Somi de Granados


ET
A 00h.30 !!! nous voudrions absolument être bien éveillés, bon pied , bon œil, mais surtout tout ouïe,pour écouter notre Ami Michel Macias et son trio  place des Frères Maugein !!!!


Pourvu qu’il ne fasse pas trop froid, c’est que ça arrive  fin septembre , partout et même à Tulle !

Heureusement il y a un lieu chaleureux et festif , sans parler de sa cuisine et de son service….Je ne nommerais pas…LaTaverne du Sommelier !



Voici venir le temps deTulle

Voici  venir le temps deTulle…Jeudi 18 septembre


Nous bondirons dans notre superbe auto et nous irons sur la route de Tulle…

  Tâcher d’ être aux Accueils aussi festifs que variés… sur la Passerelle, dans les rues, la place du Parvis de la Cathédrale, le Magic Mirrors du Village Jo Privat avec Thierry Roques , le  « Fil Rouge », à l’accordéon, et des « peaux rythmées par le swing…

A 20h.30on pourrait retrouver Les Pommes de ma douche, avec David Rivière à l’accordéon et 5 musiciens « qui grattent ensemble » pour bien des surprises !

A 21h…VITE VITE
Il y aura Les Primitifs du Futur au Théâtre des 7 Collines où Thierry Roques accueillera François Parisi et ses 4 complices

Et à 22h.30, nous essaierons de ne pas rater Gregory Daltin et son trio sur la scène des Frères Maugein



Et on verra, on se promènera, on écoutera, car de la musique il y en aura partout !!!

On verra peut-être nos amis fidèles d’accordéon, plaisir …
Dommage nous n’aurons pas notre précieux et si amical petit guide de Tulle, notre Amie Sonia Rekis qui joue si  bellement de l’accordéon …. !





dimanche 7 septembre 2014

Dune


C’est Juillet, il fait beau  et c’est Hossegor !
Cet hiver nous sommes restés aux aguets, à surveiller Météo France d’un œil constant, à rouler, certains jours d’inquiétude,  nos cent trente kms « pour aller voir ». Il a fallu pendant bien des trajets faire le détour par Bayonne, on pensait  « inondations  des Barthes de l’Adour », mais ce n’étaient que travaux sur le beau et vieux pont de Lamarquèze… ! mais de fait des inondations il y en avait  beaucoup. Et des alertes aux risques de submersion du rivage par les vagues !

Mais l’hiver, qui n’a pas épargné le littoral atlantique, qui a par endroit mordu et dévoré le sable des plages,  a épargné notre côte landaise . Certes l’assaut des « montantes » elle l’a subi, et les marées exceptionnelles, elle les a connues de près ? Mais la folle montée de l’écume s’est arrêtée au pied de nos dunes.
Ils ont travaillé, travaillé, ces travailleurs de la mer « à  terre », cavaliers des pelleteuses et des tracteurs, reconstruisant jour après jour la masse du sable creusé par l’océan.


Et nous voilà avec ma petite Camille arrivées en avant- première, impatientes de la voir. Ou plutôt de LES voir, la mer et sa plage…
-Oh , ils ont reconstruit tous les passages de bois de pin que sans doute le sable avait mis à mal
-Oh  ils ont redressé la fine barrière qui délimite la dune protégée…
­-Oh !!!-C’est une jeune maman encombrée d’enfants, sur les bras, aux deux mains, qui râle­­­ :-C’est pas vrai, encore , il faut monter ! monter encore et encore ! ici , il faut monter partout et tout le temps … !
Les petits pieds s’embarrassent, les petites mains tirent…

Elle me sourit, je lui souris, et je lui parce que cette pensée me vient sans réfléchir, comme une évidence  :
-Oui…C’est la Dune ! Mais… Elle nous protège…

Interdite, elle me regarde, à mon tour un peu embarrassée de ma propre remarque …
Et nous nous engageons sur le chemin montant, mais ni si sablonneux , ni si malaisé, puisque le hommes du sable l’ont reconstruit.
Et je prends brusquement  conscience, au moment où l’Océan apparait à notre regard , combien j’aime ce pays, de combien me tient au coeur cette mer qui console nos labeurs ,  et sa dune, qui, oui, me semble protectrice, comme  nous protégeant des vagues submersives, cette dune au pied de laquelle, on se love les jours de vent frais, et Dieu sait s’il y en a de ces jours de vent frais !

Sur la dune les chardons bleus s’acharnent à consolider le sable, 


des assemblées de mouettes se regroupent , qui s’envoleront comme cerfs volants













Entre mer et dune , entre mer et sable, c’est un duo sempiternel, une chanson d’amour  qui toujours recommence. Elle avance , Il recule,  mais résiste, formant des îles et enfermant ses longues baïnes tièdes , si délicieuses à l’heure de la marée basse ou parfois au plus haut de la haute, et  pleines de traîtrise quand le fort courant de la pleine mer s’y engouffre.




Mais parfois elles semblent de « petites bassines », à l’abri des vagues et  des courants froids où même les mouettes comprennent la douceur de se baigner et s’abriter …


Et le soir le soleil semble se mirer sur le sable aussi bien que sur l’eau avant de disparaître au bout de la mer…



Sous notre  regard païen et extasié , admirant sa plongée dans l’Océan avec un arrière fond de crainte superstitieuse et ancestrale qu’il s’y abîme à jamais…..