lundi 20 avril 2009

Bordeaux change 3ème : La reconquête par le fleuve

Bordeaux change 3ème : La reconquête par le fleuve

En l’an 2000, pour fêter la naissance de notre Charlotte, Sébastien, son papa, décide de courir un marathon et il choisit le premier marathon (et d’ailleurs le dernier, je crois) de Bordeaux !!!
Et nous voilà embarqués sous la désapprobation familiale générale(trimballer un bébé si petit par cette chaleur !!!) Partis de Toulouse sous une vraie canicule de juin, on aborde la ville par les quais pour se loger dans le délicieux hôtel Conti : la place de la Bourse est couverte de tentes blanches et grouillante de marathoniens en short. Jusque tard dans la nuit, on suit les foulées de Sébastien en berçant Charlotte dans son landau (sous la désapprobation des mères bien intentionnées !!!) Nadja l’allaite à l’ombre de la porte Dijeau, au bistrot qui fait le coin de la rue du Temple
Bordeaux n’est plus Bordeaux, au grand dam de beaucoup de ses habitants et pour notre plus grand bonheur…

Bien plus tard, c’est par la rive gauche, grâce à la musique, avec l’approche précautionneuse et dubitative des chats que nous abordons à nouveau la ville.

Un dimanche, après une soirée de concert Daqui, nous dormons dans un joli hôtel à Gironde sur Dropt, nous nous risquons à rentrer par Bordeaux « pour voir les transformations » à travers les vignobles de la rive droite sous un superbe soleil de fin d’automne.

Brève incursion, le temps d’un repas sur les quais reconquis : les bordelais ont à nouveau un fleuve, et un tram nouveau, et profitent des deux à gogo !


Désormais nous revenons souvent, sans trop nous éloigner des quais :
Au Conservatoire, sur l’emplacement de l’ancienne cité Frugès, une fin d’ après midi pour écouter Alan Bern et Bruno Maurice.
Chez Castan, pour boire un petit Lillet
Cours Victor Hugo, pour une soirée tapas aux « Dos Hermanos », recommandé par Eléonore et devinez qui ?
On se hasarde de plus en plus dans la ville.
Au grand théâtre, pour un concert Piazzola, toujours grâce à Bruno et pour le plaisir de l’écouter.
Au théâtre Molière, pour un concert de Michel Macias,
Près du jardin public…pour un délice de hautbois et accordéon.

J’y ramène ma petite grande- sœur pour une ballade fraternelle souvenirs -souvenirs, et nous allons en pèlerinage à Sainte Croix superbement restaurée, et sur la place de notre enfance , hélas épargnée par l’embellissement, devenue quartier mi dortoir mi parking.

Et enfin nous y amenons nos petites, merveilles parmi les merveilles de la ville, pour qu’elles se laissent fasciner à leur tour par sa splendeur de pierre…
(Elles ont beaucoup aimé le TRAM !)






Bordeaux change !!! 2ème

Bordeaux change 2ème : Enfermements

A Caudéran, comme au couvent…
Entre enfance et adolescence, je n’ai plus grand souvenir de la ville.
Nous grandissons, il est moins souvent nécessaire de nous confier à la garde de nos grands parents qui viennent plutôt et plus souvent nous voir à Dax.
Et puis dans ma quiète adolescence survient un petit séisme. Pour des raisons un peu obscures, contre l’envie de tous et avec l’accord de chacun, nous décidons que j’irai à l’Ecole Normale de Caudéran finir ma scolarité .
J’ai détesté d’autant plus ces années que je n’avais pas prévu ce qu’elles me coûteraient : libre dans ma petite ville, forte de toute la confiance de mes parents, me voilà désormais exilée de ma maison. Je me trouvai enserrée, prisonnière dans ce couvent laïque à l’austère morale républicaine, privée de sortie (les dimanches seulement !!!)
Nul doute que Bordeaux ne pouvait me consoler en ces moments ! Une ville froide et venteuse arpentée pendant de brèves permission de sortie sur mes talons aiguilles dans ma redingote trop élégante et trop mince…
Quelques surboums dans des « caves ». Dans l’entrée on croise les parents, un peu « gourmés ». Quelques après midis de danse au Santa (boîte branchée, en sous sol). Etranges moments pour une habituée des bals de quartiers en plein air et des musiques festives de son pays landais. Un concert au grand théâtre pour une symphonie de Mozart…
Survient l’embellie : rencontre avec Michel, dans la majesté feutrée des boiseries de la « Municipale » (bibli) ; moments d’inimité dérobés dans des bistrots, dans les « cinémas d’exclusivité » où les films passent en boucle. Une photo de mariage sur le beau perron de l’hôtel Rohan…

A l’ombre de la « Faculté des lettres »
Le petit appart plein centre loué à deux, l’amphi boisé et solennel du Cours Pasteur, les pressions du travail et de la famille, cette ville –où la pluie ,des toits aux murs de pierre et aux goudrons des trottoirs, ne touche jamais la terre- nous enserre et nous étouffe .
On s’échappe en Dauphine le dimanche pour aller voir des rhododendrons dans un parc de Pessac, parfois pour un déjeuner chic et cher (invités par les parents) à « Robinson » sur la rive droite, herbeuse et sauvage, où abondent les « carrelets ».
Nous assistons émerveillés à la construction du Pont d’Aquitaine, auquel les piétons accèdent encore pour admirer le vue grandiose sur l’estuaire. Nous assistons consternés au remplacement du marché aux puces fascinant de Mériadec en un énorme complexe de cubes années 60…
Mai 68, c’est la liberté ! Un vent de campagne entré dans la ville, les diplômes obtenus et bouclés juste à temps ! Le Maroc et ses espaces ! Plus tard, la campagne et ses montagnes, de longtemps, libérés, nous ne revenons plus à Bordeaux !!!

« Retour à L’institut »
L’ironie du travail nous y ramène un jour ; l’Ecole Normale de Pau (où nous sommes devenus formateurs) est annexée à L’iufm d’Aquitaine et nous avec. La ville a changé, gratté ses murs, refait son Marché des grands hommes, entrepris de restaurer la cathédrale.
Quelques délicieux soupers Place du Parlement, désormais « trop bien » famée, suivis de retours à pied dans de tièdes soirées par la rue Porte Dijeau, la descente de la rue Vital Carles le matin au printemps, quand les marronniers mettent leur vert tendre…
Las !!!pour être devenue « institut », l’Ecole Normale de jeunes filles de Caudéran ne s’est pas pour autant ouverte aux vents de la mer ; en passer le grand portail au nez du concierge est toujours aussi difficultueux, et nous tâchons de déserter autant que faire se peut ces lieux oppressants et aussi malaisés que la nationale 134 qui y conduit.

« La pyrénéenne »
En quelques années l’autoroute se construit vers Toulouse, et nous ouvre un beau chemin vers nos affections, les musées, les opéras au Capitole…
Bordeaux s’éclipse de nos vies…
A suivre...

Bordeaux change !!!La forme d'une ville...

« La forme d’une ville change plus vite hélas que le fond de mon cœur…. »

Devant les quais superbement dégagés et aménagés de la Garonne, je pensais à ces vers de Baudelaire :
Paris change ! mais rien dans ma mélancolie
N’a bougé ! palais neufs, échafaudages, blocs,
Vieux faubourgs, tout pour moi devient allégorie
Et je pensais aussi que, si en filigrane de ma vie, Bordeaux avait toujours été là, mes sentiments pour cette ville avaient bien changé selon les saisons de ma vie et la couleur de ses pierres.

Les terres de « borde » de la gare, les années 50
Quand j’étais enfant, mes grands parents habitaient un appartement sur une place, derrière la gare, dans les terres de borde les bien nommées. C’était un quartier de familles de cheminots et autres ouvriers de la « Compagnie », si bien qu’entre cheminots ou basques ou landais ma grand- mère y trouvait une sorte de communauté.
Des rues pavées sans trottoir, où l’herbe trouvait à pousser, des « échoppes » de pierre basses à un seul étage ; sur le mur de la rampe descendant du pont de la gare, des cordes étaient fixées pour étendre le linge ; ma grand mère redoutait toujours qu’on y vole ses draps, mais n’aurait renoncé pour rien au monde à bénéficier de sa longueur d’étendage et se contentait de surveiller sa lessive du balcon..
L’été, les femmes du quartier sortaient leurs chaises devant les portes et causaient, et nous les enfants jouions dans la rue, entre pavés disjoints et rigoles qu’avaient formés les eaux de lessive.
On entendait les hauts parleurs de la gare et on suivait les arrivées et les départs des trains.
J’aimais ce grand appartement clair, dont une seule chambre , obscure, donnait sur la cuisine et nous était réservée ; nous aimions son papier peint à grandes fleurs d’hortensias bleu foncé, l’imposte qui donnait chez la voisine, les ronflements sonores d’icelle dès huit heures du soir, les conversations des adultes qui une fois qu’ils nous avaient couchés, s’asseyaient autour de la table de la cuisine et échangeaient sans méfiance confidences ou propos pour adultes, dont nous surprenions des bribes dont nous nous régalions.
J’aimais aller sur le grand pont voir les trains passer, arriver et partir, cela sentait la suie et le fer. Ma grand- mère prétendait que respirer cette odeur agissait contre les rhumes !
J’aimais aller de l’autre côté de la gare voir la cousine Anyie qui travaillait « au rhum Moko ». Un grand chai, au sol de terre battue où l’eau de rinçage des barriques creusait des rigoles. On nous laissait jouer en attendant qu’Anyie ait fini de rincer les bouteilles. Cela sentait la cave de calcaire, et le rhum. Et on nous donnait des jetons multicolores marqués « Moko » pour jouer au nain jaune…
« Les fossés »
Mais mon plus grand plaisir était la promenade du dimanche matin avec mon père, qui nous « faisait visiter bordeaux ». J’ai un peu oublié la leçon, mais je n‘oublierai jamais je crois, nos flâneries dans le vieux Bordeaux ,entre Saint Michel et Sainte croix, les petites rues insalubres, aux maisons de pierre noircies, les pavés inégaux, les bas côtés herbeux et un peu sales . Mon père disait « toute cette pierre, quel dommage de la voir s’encrasser ainsi !!! » et il ajoutait c’est comme les quais, de mon temps on s’y promenait avec ta mère, on voyait le fleuve, le trafic ; les marins, les marchandises, mais là ils nous ont construit ces grilles hideuses, on n’y voit plus rien, d’ailleurs y aura bientôt plus rien à voir, plus aucun trafic maritime. Encore que les paquebots d’Afrique du Nord y arrivaient encore, je suis allée une fois avec ma sœur chercher une de ses copines arrivant du Maroc …





Mais le clou de la promenade, qui nous consolait de tout, c’était les camelots « sur les fossés » C’est ainsi qu’il dénommait le cours Victor Hugo , construit entre les « portes » sur l’emplacement des anciens fossés de la ville médiévale. Le plus gosse des deux n’était pas celui qu’on pense et nous avons ramené de ces marchands de vrais trésors : un appareil à découper les frites, un bol à ne jamais louper la mayonnaise, et un superbe stylo gris gravé à mon nom, que j’ai conservé toute mon année de 6ème, quoiqu’à vrai dire il ne marchât pas très bien !

Pierres aujourd’hui grattées, habitat embourgeoisé, splendeur du quai dégagé…ah mon Payou si tu les voyais !!!


dimanche 5 avril 2009

BLOGS à GOGO, BLOGS à EGOS

« Misérable à mon gré qui n’a chez soi où être à soi, où se faire particulièrement la cour, où se cacher… » Montaigne, III,III, De trois commerces

Depuis que j’ai entrepris d’écrire des blogs, ma pensée une fois de plus divague, pédagogiquement ou personnellement, sur ces nouveaux objets « littéraires », (types d'écrits, aurais-je dit lorsque j’étais formateur)
Je suis frappée par leur foisonnement, en particulier chez les ados et les jeunes adultes, dont on prétend si faussement qu’ils n’aiment plus écrire ! (« Et pourtant ils écrivent !!! » pourrait-on dire à leur sujet, comme le fit Establet au sujet de leur lecture,)

Et en parcourant ces blogs au hasard au fil de la souris, je me dis souvent que les blogs sont « les journaux intimes » de notre époque.
Du journal intime ils ont l’écriture au jour le jour, le projet librement et personnellement entrepris d’écrire pour soi, qu’on s’impose soi-même de suivre, une sorte de discipline de l’écriture et de la réflexion.
Comme les journaux intimes ils parlent souvent de « soi », libres de leur sujet et des contraintes formelles de l’écriture, jusque parfois dans leur orthographe : « texte libre » (à la Freinet), de tout sujet, de toute norme de longueur, de toute contrainte de forme, soumis seulement aux limites de la « décence »et au respect du groupe social.
On s’y « exprime » et on « s’y raconte » sans se demander- en principe !- si cela peut intéresser un quelconque lecteur…
Et c’est là, littéraire incorrigible, que ressurgit pour moi la question classique si souvent posée (en particulier aux examens et concours) au sujet des journaux intimes :
« Ecrit-on réellement pour soi ou pour un lecteur virtuel ? »
Petite introspection faite, les deux sans doute :
Le premier temps est celui, délicieux, de l’expression, où l’on prend le temps d’écrire, de reprendre, de rapiécer, (et l’écriture à l’ordinateur est un lieu privilégié de ce raturage), de travailler ses phrases pour se plaire à soi-même ; le temps de la pensée paresseuse et libre sans censeur, sans échéance externe…. On pense aux Essais célèbres, raturés, repris corrigés ; ou à de non moins célèbres « Rêveries », à des « Pensées » fameuses, à des « Propos sur… » bien connus.
Mais après ce temps de l’expression, lorsque un objet élaboré est né et a pris forme, la crainte et le désir nous prend qu’il soit lu par quelqu’un : par qui , ? Nul ne le sait, le frêle esquif est lancé sur la toile, au fond tout autant livré au hasard que le journal de nos aïeules, enfermé dans quelque tiroir secret. Mais si frêle et hasardeux que soit « l’esquif », il trimballe au fond de sa cale notre secret espoir de rencontrer un lecteur .
En fait, ce qui accentue cette ambiguïté : écrit pour soi ?ou pour être lu ?, ce qui d’ailleurs différencie peut-être radicalement le blog du journal intime ,c’est son « édition ».Même si la publication qui s’ensuit ne débouche que sur des lectures aléatoires , être édité dans un lieu externe , parfois avec des normes imposées par le service blogger, confère au texte un statut particulier, une existence « externe » /à notre ordinateur , en somme détaché de notre sphère privée. Édité, ce texte acquiert une vie propre, une matérialité sensible, devient une œuvre.

La contradiction propre au blog –et en un sens sa modernité- réside peut-être pour moi dans le fait que cette édition ne débouche pas forcément sur la communication à un lecteur, encore moins sur un retour ou un échange. C’est le triomphe de l’expression sur la communication, de l’opinion individuelle sur l’échange des points de vue et cela malgré tous le luxe des apparats techniques existant : liens, contacts, mails, groupes de discussion…
Le besoin de s’exprimer tourne à vide, comme une perpétuelle bouteille à la mer. Une fois édité, on demeure souvent dans l’attente de l’improbable commentaire, de l’incertain retour. Finalement, comme Rousseau, nous déposons nos textes sur l’autel de Notre Dame « à la grâce de … »

La toile est une sorte de grand livre de pensées individuelles qu’on lit par bribes,( au mieux), et auxquelles on ne répond pas… ou peut-être ???

Mais non, , en fait, se produisent parfois au hasard des mots clés et des moteurs de recherche, des rencontres, des relations, des communautés d’opinions ou de goûts partagés…. Qui pour être inespérées, n’en sont que plus délicieuses !!!

jeudi 2 avril 2009

La Linea del Sur de Renaud Garcia Fons

La Linea del Sur,
David Venitucci, Kiko Ruiz, Pascal Rollando, Renaud Garcia Fons,
Connotations…

« Une chronique de ce sud rêvé sans frontières… »Renaud Garcia Fons
Une fois encore, nos goûts et ma fascination vont d’instinct à des musiques métisses et vagabondes…

Cette musique est bien à tous les sens du mot une musique fabuleuse, d’abord parce qu’elle nous enchante, ensuite parce que le « Sur » qu’elle raconte est le sud fabuleux recréé par l’imaginaire très personnel de son auteur ; enfin parce qu’elle fait surgir dans notre propre imaginaire des connotations personnelles, à la couleur de « nos Suds ».


"El agua de la vida"
Erfoud, à l’heure tranquille
… Où les palmiers vont boire…
On arrive à Erfoud le soir sous le rayon déjà oblique du soleil. C’est l’heure de l’irrigation. L’eau libérée s’élance dans le quadrillage rectiligne des seguias. On entend glouglouter l’eau qui crève en bulles sur la terre desséchée. On croit entendre respirer les palmiers. La végétation à leur pied s’éclate en un vert criard dans les carrés du sol ocre.
Quand on sort du quadrilatère régulier de la palmeraie, bruissant d’eau et de verdure, on monte sur un petit djebel et alors le regard se perd dans les lignes de fuite indéfinies tracées par le vent sur l’immense reg de cailloux noirs et brillants comme cuits au four du soleil. On entend le désert qui chante.
Soudain c’est la nuit qui tombe d’un coup. Il fait presque froid…

"Le long orphelinat des gares"
J’aime les gares, leurs espaces successivement envahis de presse , ou désertés, leurs bruits de machines, leur odeur de fer chauffé et de goudron, les annonces des trains aux hauts parleurs…
Mais la gare Saint Charles, cette gare de Renaud GF, plus que l’enthousiasme des départs vers un ailleurs de rêve , évoque plutôt pour moi le déchirement des départs, et l’attente des retours , le très beau vers de Guillaume Apollinaire, "le long orphelinat des gares"

Une petite arène de « tienta » blanche et rouge sur un sol terre brûlée.
Les pas des chevaux frappent le sol, le galop de la vache aussi. Quand elle percute la cape du vacher, la bête produit un choc sourd grave et vibrant. Les hommes appellent : « Toro…toro… »
La musique suscite des désirs de marisma, que je ne connais pas, et de Séville que je connais si peu…


La musique selon Verlaine…
Tout en chantant sur le mode mineur
L’amour vainqueur et la vie opportune
Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune
Au calme clair de lune triste et beau…

Mélodies en mineur, rythmes obsédants qui reviennent et disparaissent, bonheurs de jouer et de se jouer d’une silhouette, d’une valse, d’une barque …
La ligne de ce Sud est teintée de mélancolie et de déchirant bonheur.

Je pense alors à une autre musique du « Sud », « la Luz Negra »de Richard Galliano, qui en présentant Tangaria au New Morning, (un soir « fabuleux » !) disait que grâce à ses musiciens brésiliens entre autres, il y avait retrouvé la couleur « latine » de sa musique et en quelque sorte ses racines méditerranéennes …

Aussi belles et envoûtantes l’une que l’autre, ces deux fabuleuses musiques nous offrent des couleurs du Sud toutes en contraste …Luz Negra !