mercredi 18 août 2021

LES PHARES

 

LES PHARES





Ces Phares qui éclairent nos vies....

Des Phares, il y en a de célèbres :

Ceux de Baudelaire!:

Rubens

Léonard de Vinci

Rembrandt

Michel Ange

Watteau

Goya

                                                                                        Delacroix

…..

« Sont un écho redit par mille labyrinthes,,

« C'est un cri répété par mille sentinelles

« c'est pour les cœurs mortels un divin opium

….

« C'est un phare allumé sur mille citadelles. »



ET...Il y a des phares plus modestes, qui brillent dans nos vies!!!

Comme le modeste phare de Capbreton , résistant ,courageux, au bout de son estacade goudronnée,

si souvent exposée à la tempête des vagues ,

si souvent abimée

et toujours réparée !!!!


Il y a de merveilleux musiciens familiers de nos vies, célébrissimes, ou moins connus, qui éclairent nos pensées, exaltent l'énergie ,dissipent la brume sombre de nos cafards, chantent en nous , à tue tête, silencieusement !

Galliano (Passion !!! Galliano)

Vincent Peirani et Emile Parisien, « l'enlacement » de leur musique:(Abrazo!!!)

Daniel Mille

Frederic Viale

Naccarato

Didier ithursarry


ET le « Terrien » Julien Clerc !













Julien Clerc je l'ai toujours aimé je crois !

Et voilà qu'en ces moments difficiles, la sortie de son dernier album me rappelle à cette voix mélodique , et chaleureuse 


t voilà que ma fille Nad me l'offre aussitôt lors d'un voyage -éclair qu'elle nous offre pour de brèves et délicieuses retrouvailles !


Terrien ! Titre très touchant... éponyme d'un des morceaux , en phase avec mon ressenti de notre contexte de vie actuel, , écrit par Bruno Gugliemi(dont j'ignorais tout!, Car jusque là Julien pour moi c'était Julien, et dans l'admiration absolue que je lui vouais , je regrettais, sans l'avouer ,qu'il n'écrive pas les textes de ses chansons..

Jusqu'à ce que je découvre que les auteurs par lui choisis pouvaient offrir de véritables poèmes à la musique de Julien !

TERRIEN...ne si belle épithète en ces jours pesants

PESANTS...Du poids de l'épidémie, pesants du cafard du" plus jamais ". 

Plus jamais les concerts ,

Plus jamais la fète , 

Plus jamais la mer que j'aime ,

lus jamais la réunion avec ceux que l'on aime , sur le sable qui fond dans la main ...

La Terre ..oui !

Nonobstant le Cafard inextinguible , la terre je l'aime ! Et sans doute se moque -t-on de mes extases de terrienne : la chute du soir qui semble tourner jour après jour autour, de notre maison, la touffe charnue et colorée des bégonias tubéreux , décidés à refleurir de leur propre chef , que je salue en me levant comme pur cadeau de la nature, les ciels lumineux d'un bleu profond tard les soirs de juin. ..les palombes qui ont cessé de migrer et animent le jardin …


Bref voilà ,voilà que je découvre que certains des vers de ce Bruno Guglielmi que je ne connaissais pas sont magnifiques, 

Je prends conscience en même temps que le phrasé si raffiné de julien Clerc est comme une scansion interne aux vers, la mise en relief musicale et discrète d'une rime intérieure, d'un enjambement, d'un contraste, d'un soupir, d'un mot qui s'attarde...

Il me semble que c'est la manière pour lui qui n'écrit pas ses textes, de dialoguer avec leurs auteurs et de se les approprier .

Forts beaux textes au demeurant :

Comme ceux de Mademoiselle , de Didier barbelivien, une autre découverte, pauvre Françou ignare !

Et qui me touchent tant , moi qui ai tant aimés et défendus les gens à qui « j'enseignais »et qui pratiquaient ce métier !

« Le son de votre voix

me faisant la leçon

je l'ai gardé en moi

Comme une presque chanson... »

Comme une presque chanson....

Comme une presque chanson

C



Ou ceux -là  du même D.Barbelivien:

«  Pour passer la rivère morte

qui s'arrête au bout du temps

Au fond , tout ce qui m'importe

C'est d'avoir l'amour des gens



Ou comme ceux  de Clara Luciani :

L'Homme a nagé,nagé, nagé

Si loin, si bien, Si bien, si bien

que jamais , jamais

Jamais il ne revint . » 


Il semblerait que, par la voix de Julien, ces textes, d'auteurs différents, se répondent intimement et pour mon émotion personnelle !!!!

qu'ils créent en nous en fait, une sorte d'écho mélodieux , une rêverie intime à la fois un peu mélancolique, mais d'une certaine douceur...


ET l'émotion la plus angoissée de toutes, étant peut-être le Comment tu vas ?

De Marie Bastide /julien : Combien sont-ils ,

Ceux qui se noient ?


« Et toi ce soir

Comment tu vas

Car moi tu vois

Je pense à toi, je pense à toi »




Si ça ne va pas

dis- moi dis-moi

Car moi tu vois

Je pense à toi, je pense a toi




En fait un phare des plus lumineux !!!!


Comment tu  vas , 
Car moi tu vois 
Je pense à toi , Je pense à toi