jeudi 7 avril 2011

A propos de Musique, et du trio Myasaki…


Michel a relaté notre petit voyage à Bordeaux ….pour aller écouter Bruno, Myeko et Manuel , et manifester notre compassion pour les Japonais.
Je trouve qu’il a très bien restitué l’atmosphère particulière de la soirée , émotion, amitié , chaleur humaine, ainsi que le sentiment de la complicité partagée de Bruno Myeko et Manuel…et celle des deux chanteuses « nipponnes »….

J’y ajouterai pour ma part la réunion des deux voix, de Myeko et de Junko Saïto……Harmonie et contrastes : l’éclatant soprano de Junko Saïto qui emplit l’espace de la voûte de sa clarté vibrante et de sa pureté et la voix plus basse, de Myeko, remarquablement précise, discrètement sonore, en même temps que veloutée, s’entrelaçant au koto, ou soutenue par la continuité de l’accordéon…


Il apparait aussi dans le texte de Michel qu’il ne réussit plus guère à passer sous silence le douloureux contexte familial qui est le sien…Ni tragédie ni douleur violente, comme il y en a tant, mais harcèlement douloureux comme une ronce tenace et envahissante…

C’est dire ce que musique et concerts peuvent représenter pour nous, embellies mélodieuses, échappées à deux, vécues à notre commune fantaisie…même si c’est dans le sentiment constant de leur précarité.

Quand s’y ajoute l’admiration sans retenue que nous éprouvons pour certains musiciens et leur musique, Richard Galliano, Renaud Garcia Fons, Daniel Mille…. ou la grande douceur de l’amitié, celle toute d’affinités qui nous lie à Bruno, ou à notre voisin Philippe de Ezcurra, ou celle plus récente et sporadique mais réelle, que nous avons pour Pascal Contet, ce sont de véritables rendez-vous de bonheur attendus, espérés avec la crainte qu’ils ne puissent avoir lieu, plaisirs intenses, forcément trop brefs.
S’y ajoute parfois le plaisir de rencontrer des copains de concerts….

Et je me dis que l’émotion donnée par la musique est d’un autre ordre pour moi que l’émotion esthétique d’un beau tableau ou d’une belle photo, plus intellectuelle plus construite (?)



Seule la contemplation de certains paysages, peut-être, ou d’une église romane, approchent  cette émotion, ou la Mer…





Voilà ! La musique, vécue lors de certains moments choisis, « console nos labeurs » comme « la mer, la vaste mer »




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