A l’occasion de la
venue de Daniel Mille à Toulouse, j’ai recommencé à réécouter ses disques …
Ainsi les concerts nous sont
souvent l’occasion de revisiter les CD que nous aimons , plus systématiquement ,
avec plus encore d’obstination qu'à l'habitude comme pour raviver les moments vécus en direct ,
à la recherche du Temps perdu, celui du concert éphémère .
En même temps on se reconstruit comme un parcours dans l’œuvre comme on le ferait entre les livres des auteurs qui nous sont chers…
En même temps on se reconstruit comme un parcours dans l’œuvre comme on le ferait entre les livres des auteurs qui nous sont chers…
Bref c’est ainsi que j’ai
redécouvert Le Funambule et un extrait de La valse des adieux que Daniel Mille a
composé pour accompagner la remarquable récitation par Jean Louis
Trintignant d’un extrait d’un texte D’Aragon.
Trintignant d’un extrait d’un texte D’Aragon.
Ce texte, que je ne connaissais
pas, m’a touchée par son degré de désespoir, comme souvent ceux que choisit
Jean Louis Trintignant. Une phrase en
particulier, par sa musicalité, et parce
qu’elle dit voir « le fond de l’abîme » :
« Je ne vous dis rien d’autre dans ces jours où la beauté de l’automne risque
de nous faire croire au printemps…
« Je ne vous dis
rien d’autre qu’il faut savoir regarder en face le malheur et ne pas le
déguiser en son contraire… »
Il est vrai que cette année, l’automne de chez nous ressemblait à l’été, un été qui nous menait s’asseoir pour déjeuner au jardin, courir au bord de la mer, aller voir si la rose…
Un été qui semblait se superposer
à l’été réel ,qui fut assez froid , plutôt gris et même parfois pluvieux….
Pour ma part j’aimé ce mirage d’été, angoissée malgré tout
parce sans illusion…
Et il fait froid désormais,
justement depuis Toussaint ! et
somme toute, tout est rentré dans l’ordre, l’ordre de l’hiver qui vient !!!!
« Allez, c’est bien fini jusqu’à l’année prochaine
« Et tous les cors ont tonton ont fait Tontaine !
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