C’était pour Jazz sur
son 31 le 21 Octobre
Je ne sais que me répéter , mais
je confirme notre irréductible admiration !
Vincent Peirani a trois talents que
j’apprécie :
Improviser,
Dialoguer,
Et un son particulier que je ne sais
pas analyser, je dirais seulement ce que j’en apprécie en particulier, le tempo
très marqué, très obsédant et swingué, jouant sur les registres et les plans
sonores…
Et ce soir-là , à Toulouse , il
me sembla que le concert allait « a mas »(= en augmentant ,qu’on me
pardonne ce terme tauromachique pour moi plus évocateur) donc a mas sur ces
trois plans-là !
Improvisations de plus en plus
libres et audacieuses, de plus en plus de virtuosité, et des dialogues de plus
en plus ludiques et inspirés comme des « joutes sonores », au
fur et à mesure que leur entente se fait davantage sentir , qu’ils se livrent davantage dans l’abandon
du concert…
Car pour dialoguer il faut être
deux et ces deux là font une sacré
paire, le saxo soprano d’Emile Parisien rivalise en virtuosité, en trouvailles
inventives et malicieuses, en pureté filée des aigus, le beau son de Vincent…
Les thèmes, pour les avoir entendus
maintes fois !!!on ne les aime pas moins.
Egyptian Fantaisy et l’écho lointain, douloureux autant que délicieux , d’ un Sydney
Bechet de notre jeunesse,
La superbe valse à trois temps
pour Michel Portal, developpée, enveloppée, …enlevée !
Le merveilleux Hysm, émotion
saisissante !
Le Dancers in love de Duke
Ellington…
Tous ces thèmes et des plus
personnels ,Choral, B et H, sont emportés au fil des minutes par leur jeu inspiré…
La communication circule comme une vague dans le public, l’enthousiasme,
l’échange, le bonheur…
OLA !
Et c’est fini !
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