Enjolras, Gavroche... Reggiani...
La révolution en marche...
Jean Valjean, Jean Gabin.... |
Mon amie sur Facebook , Francine, rappelle avec bien de la pertinence le remarquable et engagé discours de Victor Hugo en 1849 à l’Assemblée Législative….
Ces derniers jours, Charlotte, je ne sais ce qui lui a inspiré ce projet, m’a réclamé une édition « lisible » des Misérables…que je lui ai cherchée..
Forte de mon idée qu’adaptation, transcription, traduction des chef d’œuvres ne sont pas lèse-majesté , que Jean Valjean, Fantine, et Cosette valent bien quelques accommodements …du texte, j’ai cherché et à peu près trouvé une texte adapté lisible. A condition que, foin du texte intégral, l’histoire du moins soit complète, ce qui me posa quelques problèmes, le tome 3 étant introuvable en plusieurs librairies, à l’étonnement feint ou réel de la responsable du rayon jeunesse.
Tome 3 commandé, âme en paix, je tombe sur cette note de Francine sur FB, et m’en vais feuilleter mon édition de jeunesse, ô combien intégrale ! chez Garnier !!!
…Et retrouve la phrase en exergue, remarquable par son éloquence et la rhétorique de sa syntaxe mais par aussi par son humanité exaltée …La phrase d’un poète en exil :
Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement , en pleine civilisation, des enfers , et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle , la dégradation de l’homme par le prolétariat , la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que dans certaines régions l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes ,et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.
Hauteville –House , 1/1/1862
Après elle, la longue introduction de mon édition, débattant du réalisme de Victor ?, de la finesse psychologique des personnages ?, de son intérêt sociologique et politique de l’œuvre ?, de sa situation dans le Romantisme ? ….
….S’inquiétant que "le roman ait encore un public, mais que les doctes le méprisent "…
…Cette introduction savante n’est que dérisoire pour moi !!! Hors sujet en somme !!!
Enjolras, Gavroche... Reggiani...
La révolution en marche...
2 commentaires:
et... tant qu'il y aura quelques personnes pour aider à ne pas oublier que les combats de Victor Hugo sont plus que jamais d'actualité, on pourra peut-être espérer qu'un jour, enfin, les mots «faim» et «misère» seront rayés de notre vocabulaire! il y a encore du boulot...
Mais je rends à César... c'est mon amie Monique, qui travaille à la BNF, qui a ressorti sur FB ces paroles de Victor Hugo; je n'ai fait que les partager immédiatement, c'était la moindre des choses!
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