Jean François Zygel, Les clés de l’orchestre ,
Tard, tard, un soir France 2 a repris une émission des Clés de l’orchestre de Jean- François Zygel dans laquelle pour notre grande satisfaction intellectuelle, monsieur le professeur avec enthousiasme et brio et le concours de L’orchestre Philarmonique de Radio France démontait la composition de La danse macabre et de L’Apprenti Sorcier…
Deux de ses analyses m’ont particulièrement intéressée,
Celle de la distribution des thèmes entre les différents instruments et la combinatoire des compositions que cette distribution rend possibles : juxtaposition , superposition , alternance ou réponse…grâce à cette mise en évidence, la composition apparaît alors comme visible en plans, en même temps qu’audible en lignes sonores.
Grâce à JF Zygel , je comprends mieux et finalement j’entends mieux l’organisation des différentes parties…
De même quand j’assiste à un concert, la disposition spatiale des différents musiciens et la perception de leurs interventions, contribue à me rendre sensible leurs partitions…l’œuvre se construit sous mes yeux en même temps qu’à mes oreilles comme un récit sonore plus intelligible pour moi que par la seule perception auditive !
J’ai l’impression d’apprendre à écouter…
D’autre part dans cette leçon de musique de JFZ , (Excusez-moi du peu,) j’ai aimé rencontrer une de mes thématiques familières, dont j’ai justement récemment parlé sur ce blog: « Des mots pour la musique ??? »:
Il reprend avec, c’est l’évidence !!!!, plus de culture que moi à l’appui, l’idée que je développais alors : des mots, un récit , un argument, est-ce réduction de la musique à une fonction descriptive, ou illustratrice, à l’instar d’une musique de film, ou un enrichissement en connotations plastiques et visuelles… ? Il rappelle aussi le grand mépris de certains musiciens, Brahms par exmple, pour cet asservissement de la musique PURE par le texte…
Comme lui !!!! (Révérence Gardée !)e ne trancherai pas aujourd’hui, aimant parfois des musiques fort abstraites mais appréciant aussi parfois comme je l’ai décrit ce que la poésie des mots apporte pour moi à l’écoute de certaines œuvres .
Peut-être pour peu que ces mots eux-mêmes ne soient pas trop « figuratifs »..
« Otoño porteno , Verano porteño » …
Pour peu qu’en fait il ne s’agisse pas d’illustrer ou de décrire -donc de réduire la complexité des masses sonores- mais de faire ressentir en correspondance avec cette musique une IMPRESSION analogique ….
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