Nous admirons et aimons Richard Galliano…
…Pour le son de son Victoria, sa virtuosité si accomplie
qu’elle semble naturelle , la pureté des lignes mélodiques qu’il nous offre et
nous a toujours offertes depuis que nous
l’avons découvert . Car toujours il nous semble penser à nous le public, non
pour nous nous payer de facilité mais pour nous ménager l’accès à la Musique dans
tous ses états.
…Parce qu’il est un explorateur allègre de tous les
mondes où vit l’Accordéon, et un créateur infatigable de mélodies nouvelles, de
musiques qui chantent, car dit-il , « il est un homme de la chanson,
tous ses morceaux sont chantables »
…Moi qui suis à jamais envoûtée
par la Mélodie qui émeut , celle qui fait pleurer Margot, ou qui nous fait parfois sourire de bonheur,
par le second degré de complexité qui se joue
dans les « arrangements » voire les partages orchestraux
de Richard Galliano, J’aime cette alchimie d’interprétation ,
voire de transformation , qu’il met en œuvre à chaque nouvelle création ou reprise d’œuvre , qu’il s’agisse des
siennes, que nous finissons par bien reconnaître, ou des opus de grands
compositeurs , l’adagio du concerto pour flûte de Mozart, le saisons de Vivaldi
, les « tubes » (j’ose le terme que je lui emprunte !) de Bach, de
Piazzolla, de Piaf, de Murena et Colombo…
Si passionnés que nous soyons de
ses explorations infatigables de ses compositeurs d’élection, ou des pays de
son cher instrument, nous aimons à suivre
les fils de ses mélodies personnelles, d’une formation à l’autre, d’un concert
à l’autre, et même d’un jour à l’autre…Le tango pour Claude , Chat Pitre , Giselle
, Habanerando , La Javanaise « et l’on se quitte… », Opale concerto
ou New York tango ou PJ, la valse à Margaux (effacera-t-elle Perles de Cristal ?)etc…. !
ET aujourd’hui je suis avec émotion,
une émotion toute personnelle peut-être, la mélodie délicieuse qu’il « Chante »
pour sa petite fille LILI !
Sentimentale
en fut la première écoute, » le
premier morceau enregistré pour donner à la session son état d’âme spécifique »,
auquel vient s’accorder ensuite la Ballade pour Marion …
Et au final, dans
le cd (comme dans le Temps ?)Lili
viendra en dernier morceau…
Duo comme intime et presque
nostalgique, en tout cas « sentimental », avec la guitare d’Anthony
Wilson…
Mare
Nostrum 2, nous le propose ensuite aussi, en duo avec le piano de Jan Lundgren, dont j’aime la sonorité magique, qui me parle toujours de l’immensité
du sable et de l’eau …
Et voilà que la troisième fois
le trouve enregistré dans le dernier CD de Richard G, New Jazz
Musette qu’il nous présente comme une sorte de bilan de ses trente
années d’enregistrement…
Cette fois c’est bien l’accordéon
qui ouvre le morceau et sa mélodie-superbe ! Avant que la contrebasse joigne
au chant son écho profond, puis que la
si belle guitare y égrène ses notes vibrantes et claires.
Mais je dois avouer que c’est la batterie d’André Ceccarelli qui me frappe le plus dans cette interprétation comme un rythme très présent et très doux de fond soyeux .
Je ne sais lequel je préfère de ces trois enregistrements...
Ce serait peut-etre celui que j’entendrais en live !!!!HIHIHI, comme disent mes petites filles à moi !
LILI, « sentimental » standard…
...D’un grand-père qui n’a rien de standard !!!!!
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