Une des attentes du programme des
Nuits de Nacre était sans nul doute pour moi le concert du Trio de Laurent
Derache
J’ai déjà écrit combien nous
aimons leur musique…
En revanche « si on me
demande pourquoi je l’aime, je crois que ça ne peut se dire qu’en répondant,
parce que c’est Elle parce que c’est moi !!!! »
Le concert se situait au Magic
Mirrors
Lieu dont l’agrément est fort
irrégulier suivant les moments de la journée et peut-être le type de musique
joué
L’après midi c’est souvent une
sorte de lieu ouvert. Sa forme circulaire et la galerie qui entoure la piste
centrale incite à la déambulation, et le bar à l’entrée et les tables en
bordure au pique-nique joyeux et bruyant…
Pour peu que l’éclairage choisi
soit le jeu des « mirrors » on dirait une averse de neige magique
dans laquelle on a envie de courir, de danser
et de jouer…
Et c’est ce qui s’est produit le
14 septembre à 18 heures !
Il y avait un grand nombre
d’enfants et tous se sont mis à courir en ronde sur la piste qui s’est mise à ressembler à
une patinoire des Jeux d’enfants à la Brueghel …tandis que les cris enfantins sur
mélodies mélancoliques auraient pu rappeler, si on avait pu les écouter
vraiment Les Minots de Daniel Mille…
Arrivés de bonne heure pour être
« bien placés » !-la quadrature du cercle en somme ! -nous
étions catastrophés …..Comme cela nous est parfois arrivé au Show
Case !!!!
Néanmoins nous nous sommes efforcés
de nous absorber dans les réglages des « balances », et peu à peu, nous
avons réussi à nous isoler au coeur de cette musique .
NoUs avons choisi de nous
approcher sur le devant de la scène et, petit à petit , des couples sont venus
se grouper avec nous et nous sommes restés là, debout, puis assis par terre
dans un îlot de musicalité !!!
J’ai pensé alors que j’avais
jadis intitulé mon post sur Life of Venus : Laurent Derache Trio , « le
pouvoir de la musique »…
C’est effectivement une musique envoûtante,
qui capte l’écoute et l’ émotion, qui joue sur les
nerfs ou la sensibilité.
D’aucuns diront, ça me prend la tête, d’autres,
-moi ! – sont captivés…
Les thèmes que Laurent introduit
sont superbes, très mélodiques, plutôt mélancoliques et lancinants...Leur structure est
une reprise « obstinée » d’un motif qui progresse par infimes
variations et décalages . Le rôle de la rythmique, la basses de
Ouriel Eller et la batterie de Martin Wangermee, scande remarquablement cette
obsession, en en soulignant les variations…
Il y a une sorte d’unité car tous
les morceaux assez longs relèvent de cette même structure, et les thèmes se ressemblent tout en étant différents,
mais toujours sur le même mode mineur, créateur
du même climat, presque une incantation lancinante ou mélancolique..
Et la musique avait affirmé son emprise…
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