lundi 23 juillet 2012

Tangaria quartet , la Joie Galliano !




 Ils sont tous là ce soir, et on les aime, Sébastien Surel , Philippe Aerts , Rafael Mejas …j’aime le violon délié, étourdissant, de Sébastien Surel, différent de celui d’Alexis Cardenas, mais tout aussi beau ,   le jeu de la contrebasse, graves profonds et vibrants, de Philippe Aerts  , les sonorités délicatement colorées, jamais trop , jamais trop peu, des percussions de Mejas …


J’aime particulièrement Tangaria et je crois que Richard l’aime aussi.
Ce qui me frappe c’est leur joie de jouer ensemble.
Il y a de la joie dans leurs échanges de regards complices, de la joie dans leurs sons dialogués, de la joie dans les chorus que Richard organise sans avoir l’air d’ organiser,  et qu’il soutient  tour à tour par  un accompagnement  nuancé , il y a de la joie  dans une sorte de naturel parfait de leur relation , de la joie dans de brusques sourires saluant la réussite d’un morceau , le la joie dans la sérénité de leur concentration…
Bref de  la joie dans l’allegria de cette musique…



C’est le même Tangaria ce soir, et il  n’est « ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre »…
Nous connaissons si bien thèmes et morceaux… sans forcément pouvoir les nommer, à l’instar de Richard qui trébuche sur l’annonce des titres, glisse de Laurita à Laurette, demande aux copains « comment cela s’appelle déjà ? » et finit par dire : « on  ne peut pas jouer et parler, c’est trop dur il n’y a qu’ à jouer »…
Jouer, jouer pour le bonheur de jouer …
Et nous, écoutons pour le bonheur d’écouter !
Ecoutons le thème familier et aimé qui  se brouille et de débrouille dans de subtiles variations, sans facilités ni brillances, et nous enchante sous les doigts follement agiles de Richard,  l’archet magique et délicat de Sébastien, les solos graves et vibrants de Philippe , le toucher aérien de Rafael
Plaisir de reconnaitre chaque morceau dans les surprises de la variation…
Barbara, une Indifférence qui chante tout sauf l’indifférence,  une Gnossienne, Vie Violence, Opale concerto, Fou rire , Chat pitre, Laurita et un petit nouveau Azul Tango, délicieuse saveur nouvelle, mais au style familier, du signé R. Galliano  !

Et d’autres…sans doute Tangaria, Guarda che  luna , les Voiliers, Escualo,… qui s’enchaînent sans annonce de titres, et nous entrainent dans un bonheur allègre jusqu à la Javanaise finale, et partagée …
http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2012/07/lundi-23-juillet-mon-pere-est-mort.html


Oui Tangaria, je l’aime !!!





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