La mort de Danièle Mitterrand, la
naissance du bébé de Carla Bruni…m’avaient déjà donné à réfléchir , toute
sympathies , toutes opinions politiques exclues, à ces destins de femme amenées
à vivre à l’ombre de leurs Césars de compagnons…
L’animation people qui s’agite actuellement autour de Valérie Trierweiler m’a donné envie de reposer ma question…
Et la tenue des questions d’intérêt hautement politique qui circulent dans les médias, ainsi d'ailleurs que la qualité des commentaires
des internautes jugeant bon de manifester leur sagacité critique à cette occasion, me pousse à en poser une autre , non deux autres …
Journalistes or not journalistes ? Quel est
ce métier dont on défend pourtant si énergiquement la liberté, censé « jouer »
un rôle si fondamental dans la
démocratie, et qui s’attache parfois à
de telles vétilles et véhicule parfois de si piètres informations ?
Comment le Grand Journal de Canal+
réussit-il la performance d’être si remarquablement conforme et convenu, tout en se ménageant avec le Petit Journal (petit,
tout petit) et les Guignols, un espace de dérision parfois si pitoyable ?
Pourtant j’aurais pu me souvenir
avoir été profondément choquée en son temps par la caricature faite de Bernadette Chirac et
son sac à main…
Le réponse à ces questions est
peut-être (je cite librement) "qu’il n’y a pas de grand homme pour son valet de
chambre" (Hegel)...
Voire en ce qui concerne Canal+
et quelques autres, encore moins «……. de grande femme »…
(L’expression d’ailleurs a du mal
à se mettre au féminin !!! )
2 commentaires:
"Pas de grand homme pour son valet de chambre", disait Hegel. Il ajoutait - je cite de mémoire - "Non parce que le grand homme a des défauts médiocres, mais parce que son valet de chambre n'est qu'un valet de chambre". Actualisons l'observation :" Il n'y a pas de grand homme politique pour les journalistes ; non parce que tout grand homme politique a des faiblesses cachées, mais parce que les journalistes ne sont que des journalistes".
C'est vrai qu'il m'arrive de penser que je suis farouchement pour la liberté de la presse... mais que je suis étonnée du mauvais usage qu'en font certains de ceux pour qui je la défends! Cela doit s'appeler une flagrante contradiction!!! Quant au rôle de première dame, ce n'est pas un cadeau, j'ai un peu l'impression qu'une certaine presse est en embuscade et attend «au tournant» les femmes qui auront tort quoiqu'elles fassent, et quoiqu'elles disent... Y a pas plus utile à faire, par les temps qui courent??
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