Je ne connaissais pas la musique de François Heim, si ce n’est qu’à propos de Stéphane Délicq une amateure d’accordéon dont nous partageons je crois les goûts avait cité son nom….
Je l’ai beaucoup aimé pour la simplicité complexe de sa musique, mélodieuse sans mièvrerie, joyeuse avec mélancolie, trad sans folklore…
Et aussi pour sa présence en scène….
Quand il entre en scène avec son comparse dans leur décor coloré, tout le temps du concert et ensuite à l’écoute de son disque, c’est l’image d’un petit « farfadet » qui s’impose à moi.
D’Arlequin il a les couleurs, la joie, la malice, de Pierrot la mélancolie, la poésie, les yeux songeurs…
Et quoique j’aime particulièrement un de ses morceaux, « Sous le soleil »...
Malgré les vives et chaudes couleurs qu’ils affichent avec son compagnon,
je pense en les entendant à ce poème de Verlaine :
L’amour vainqueur et la vie opportune
Il n’ont pas l‘air de croire en leur bonheur
Ou à un tableau de Watteau ou de Lancret , qui n’eurent pas la chance de connaître l’accordéon, mais qui sans nul doute pressentaient son souffle dans les feuillages qu'ils peignaient….
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