Pluie
« La pluie, dans la cour où je la regarde tomber, descend à des allures très diverses. Au centre c’est un fin rideau (ou réseau) discontinu, une chute implacable mais relativement lente de gouttes probablement assez légères, une précipitation sempiternelle sans vigueur, une fraction intense du météore pur. A peu de distance des murs de droite et de gauche tombent avec plus de bruit des gouttes plus lourdes, individuées. »
Francis Ponge, Le parti pris des choses, ed. Gallimard 1942
Certaines vacances ont un petit air de folie. Petites folies à dire vrai. Il ne s’agit ni d’aller aux Caraïbes ni de traverser la Manche. Juste le canal à Hossegor. Et puis le lac et puis les baïnes ,(celles de la plage, les petites « bassines » que la mer emplit quand le coefficient est élevé, l’eau y est chaude et animée d’un léger courant, délicieuse)… et puis sauter le rouleau de bord, et prendre les vagues, (à vrai dire en ce qui me concerne juste les plus petites et les plus écumeuses) .
Et aller voir le coucher du soleil, et aller à la fête et au feu d’artifice, monter au manège avec les filles comme quand on avait 15 ans. Décider de ne pas prendre la voiture pour aller au marché ou à la fête à Dax. Marcher, marcher, marcher…ou prendre son « Pégase» et passer des journées juchée sur la selle pour tous les besoins et petits projets quotidiens.
Tout ça à cause du soleil...
Dans notre région moyennement humide, le soleil ne fête pas toujours si bien l’été que cette année, alors vivre dehors, vivre dehors !!!
Et puis quand sonne la cloche de la rentrée, on se rabat dans sa maison d’hiver, les « enfants » s’en vont, et un matin un peu groggy, la cheville se fait une entorse non identifiée.
Alors commence le temps d’automne, le temps des réparations…
La cheville entrave le goût des longues marches. La maison est ternie de la fine poussière d’un été sans pluie. Le jardin a un peu résisté grâce aux arrosages parcimonieux, mais la pelouse est sèche, les roses trémières pendent, les hortensias paraissent lyophilisés, des feuilles sèches tombent un peu partout sur les terrasses et les allées…
« La pluie, dans la cour où je la regarde tomber, descend à des allures très diverses. Au centre c’est un fin rideau (ou réseau) discontinu, une chute implacable mais relativement lente de gouttes probablement assez légères, une précipitation sempiternelle sans vigueur, une fraction intense du météore pur. A peu de distance des murs de droite et de gauche tombent avec plus de bruit des gouttes plus lourdes, individuées. »
Francis Ponge, Le parti pris des choses, ed. Gallimard 1942
Certaines vacances ont un petit air de folie. Petites folies à dire vrai. Il ne s’agit ni d’aller aux Caraïbes ni de traverser la Manche. Juste le canal à Hossegor. Et puis le lac et puis les baïnes ,(celles de la plage, les petites « bassines » que la mer emplit quand le coefficient est élevé, l’eau y est chaude et animée d’un léger courant, délicieuse)… et puis sauter le rouleau de bord, et prendre les vagues, (à vrai dire en ce qui me concerne juste les plus petites et les plus écumeuses) .
Et aller voir le coucher du soleil, et aller à la fête et au feu d’artifice, monter au manège avec les filles comme quand on avait 15 ans. Décider de ne pas prendre la voiture pour aller au marché ou à la fête à Dax. Marcher, marcher, marcher…ou prendre son « Pégase» et passer des journées juchée sur la selle pour tous les besoins et petits projets quotidiens.
Tout ça à cause du soleil...
Dans notre région moyennement humide, le soleil ne fête pas toujours si bien l’été que cette année, alors vivre dehors, vivre dehors !!!
Et puis quand sonne la cloche de la rentrée, on se rabat dans sa maison d’hiver, les « enfants » s’en vont, et un matin un peu groggy, la cheville se fait une entorse non identifiée.
Alors commence le temps d’automne, le temps des réparations…
La cheville entrave le goût des longues marches. La maison est ternie de la fine poussière d’un été sans pluie. Le jardin a un peu résisté grâce aux arrosages parcimonieux, mais la pelouse est sèche, les roses trémières pendent, les hortensias paraissent lyophilisés, des feuilles sèches tombent un peu partout sur les terrasses et les allées…
Il fait encore très beau et clopin-clopant on profite encore d’un week end au bord du lac parmi tous les autres papis- mamies désertés, et des jeux d’ombre de la maison retrouvée…
Et puis, il pleut...
Ce temps frais est propice au ménage et tandis que la pluie tombe et illumine le toit d’ardoise voisin, la tiède odeur du repassage se mêle à la musique de Piazzolla et à l’odeur du bois dépoussiéré des meubles …
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