Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Molière… »
Alfred de Musset
Nous sommes allés écouter Jean Corti , vendredi soir à Buzet. Nous étions peu nombreux Ce n’était que Jean Corti… !!!!
Il faut l'avouer, je n’attendais pas moi-même cette rencontre avec la même impatience que j’attends certains concerts, de Tur Floorizone, de Galliano, de Renaud Garcia Fons, de Bruno, ou de Philippe…Mais je me disais que Jean Corti était un grand homme, et qu’il fallait saisir la chance qui nous était donnée d’entendre le son de sa musique et de son accordéon en direct…
Lorsqu’il apparaît, un peu retenu, avec ses gestes calmes , un air de bonté, on est saisi par sa présence « humaine ». Puis pris lorsqu’il joue d’une émotion profonde : sa virtuosité évidente ne provoque aucune de ces brillances qui agacent, mais une sonorité ronde, complexe, enveloppante en même temps qu’allègre. Et c’est vrai qu’il dégage une impression fondamentale de présence, comme le font parfois des tableaux ou des photos. Sa propre présence , mais aussi celle de tous ceux qu’il a accompagnés et auxquels il redonne souffle et voix pour un moment privilégié….
Une présence qu’ aucun enregistrement C D ne saurait restituer …
Je ne lui ai qu’à peine parlé, je ne l’ai que furtivement côtoyé, mais j’ai l’impression d’avoir rencontré QUELQU’UN.
« Jean Corti, l'air de ne pas y toucher, évoque Piaf, Barbara, Brel... J'aime sa manière de se pencher sur son instrument. Est-ce parce qu'il interprète des chansons connues de tous, mais j'associe immédiatement son jeu à la voix humaine. Rarement j'ai eu ainsi la sensation que l'accordéon est chaud et que son souffle est comme une palpitation vivante. »
Michel
http://autrebistrotaccordion.blogspot.com/
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