Ils vont par les villes et les
villages, ils vont d’Italie en Occitanie, de Gênes à Hasparren, de salles de
concert en festival de villages, de fêtes de rue en noces italiennes …
Toujours joyeux, ils swinguent
sur leur fatigue, fanfare de poche et de joie de vivre…
Il chantent, ou récitent ……..des textes
de Simon, ou des chansons italiennes de la tradition qui chantent toujours le
peuple des « dominés » et des musiciens populaires, avec la gaîté de Villons
modernes et sans prétention mêlant dérision
(Domino) et gravité(Malarazza)
Ils sont remarquablement
différents,
Simon rieur, ouvert et dynamique,
et son frère Emmanuel, concentré, perdu dans son rêve , dont l’accordéon assure une sorte de continuité du son et du
rythme …
Bruno Bernès, grave, et ses tambourins précieux qu’il tire d’un
superbe sac de cuir patiné…
Eric, faune barbu, qui donne un
superbe souffle au tuba et nous le fait
aimer,
Simon poète, diseur de textes, beau
saxo, exotique et déchirante gralla …
Et Christophe toujours « class »,
au sax alto virtuose et à la clarinette
inspirée
Remarquablement différents et
remarquablement accordés ….
Ils puisent aux sources de la
tradition italienne, mais ils sont citoyens de l’Imaginaire , d’une Tadjiguinie
utopique, qu’ils ont recréée à l’instar
de leur musique, au gré de leurs inspirations et de leurs improvisations…
Musique aux sonorités bien
composées, riche de vitalité et de rythmes, aux couleurs du sud, entre swing et
Tarentelles….
Et que l’on ne s’y trompe
pas : nulle condescendance de ma part dans l’épithète « Gentils »
Dans L’Italie antique, les gentes
c’étaient les aristos ! Et nos troubl’amours ont quartiers de
noblesse : Musique, Poésie, et…Joie de vivre !!!!
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