Michel vous en a déjà fait le récit
Un moment délicieux aussi dans le très beau cloître de l’abbaye avec Sonia, le sourire , l’humour, la modestie, la simplicité d’un vrai contact sous des propos banals…
Nahoda
En allant à Tulle cette année
pour les Nuits…évidemment nous voulions entendre Régis Gizavo, mais je dois
dire, c’était, du moins pour moi, plus un désir intellectuel qu’une attirance spontanée
pour sa musique .
Sa musique, je la connaissais un
peu par ses CD, que j’avais écoutés, je l’avoue, distraitement, parce que je
préfère la musique instrumentale que celle qui accompagne le chant, parce que
nous étions allés l’entendre dans un festival où les conditions d’écoute
s’avérèrent désastreuses à nos yeux, et aux siens je crois, et gâchèrent le
plaisir du concert, et sans doute aussi
en raison de cette étourderie qui souvent
dans la vie nous fait fatalement passer à côté d’œuvres et d’êtres remarquables …
La première rencontre, un peu
fortuite, fut celle du son de son
accordéon , un essai surpris en passant, lors des balances avant le concert
inaugural avec Karpatt au Magic Mirror…
Nous en demeurâmes saisis :
« Il joue super bien quand même !!! »
La seconde fut celle de l’homme à la porte du Magic, chaleureux quoique tendu , signant notre disque (nous
trimballons ainsi en permanence les plus précieux exemplaires de notre
collection dans l’espoir de les faire signer, ce qui nous restera comme la
marque d’un moment rare , le souvenir d’un échange) :
« Oui je veux
bien mais vite parce que je joue !!! »
Plusieurs fois nous l’avons
croisé, juste bonsoir, parfois merci, mais toujours cette impression de chaleur
humaine, d’humour, de timidité ou de modestie …
Et puis ce fut le concert –fabuleux-
avec Raul Barboza et Marc Berthoumieux …
Raul Barboza, nous l’aimons et le
pratiquons fidèlement en CD et en de
multiples concerts
J’ai raconté ce son puissant et
un peu cuivré, ces variations de rythme que
que j’adore et les mots qu’il sait entrelacer avec sa musique pour la
raconter, sa « classe » et la chaleur de sa courtoisie…
Marc Berthoumieux , nous ne
l’avions jamais entendu en concert, nous attendions comme une aubaine de
l’entendre ce soir…
Mais dans ce trio plein d’humour et de chaleur humaine, le Petit Malgache(dixit Régis) , l’Indien aux allures de « chamane » (dixit Sonia), et le Gringo au son raffiné, nuancé, complexe, la moindre découverte pour nous ne fut pas celle du petit Malgache, de son accordéon, de ses mots, de sa voix chantée où nous entrevoyons une terre quittée mais toujours présente, une tradition ancestrale revivifiée par son histoire et sa création personnelle…
Mais dans ce trio plein d’humour et de chaleur humaine, le Petit Malgache(dixit Régis) , l’Indien aux allures de « chamane » (dixit Sonia), et le Gringo au son raffiné, nuancé, complexe, la moindre découverte pour nous ne fut pas celle du petit Malgache, de son accordéon, de ses mots, de sa voix chantée où nous entrevoyons une terre quittée mais toujours présente, une tradition ancestrale revivifiée par son histoire et sa création personnelle…
La découverte se poursuivait!!!
Un moment délicieux aussi dans le très beau cloître de l’abbaye avec Sonia, le sourire , l’humour, la modestie, la simplicité d’un vrai contact sous des propos banals…
Et le dernier concert en trio
avec David Mirandon, batterie, et Patrick Goraguer , piano(clavier dans le CD) !
Le Magic Mirror, il fait chaud,
on assiste à tous les réglages du son, et c’est un plaisir que ces réajustements
où l’on prend conscience de la finesse et de l’exigence musicales .
Mieux que
lors du concert précédent, me semble-t-il, sa voix prend toute sa surprenante puissance ,
ses montées semblent de mélodieux cris de l’âme et de la terre, son accordéon
est d’une remarquable et mélodieuse agilité …
Un échange avec Sonia à la
sortie :
« Convaincus ?
Oh que oui !!! »
Ilakake
Petit village au bord de la
RN 7
…Avant c’était un endroit de rêve
Maintenant ce n’est plus le même
Il n’y avait que quelques habitants
Devenus très bruyants
Depuis qu’ils ont découvert le saphir
…Hélas le village se dégradait de pire en pire
Le spleen d’un vieux sage d’un
village de pécheurs
Qui raconte tous les soirs
Ses anecdotes et transmet son expérience aux jeunes de son village
Le livret du Cd restitue un peu
du sens donné aux morceaux et c’est comme souvent pour moi,
le plaisir des mots qui ouvrent l’émotion du sens
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