jeudi 15 décembre 2011

Gianni Coscia, Gianluigi Trovesi, Frères Jacques: Chemins de traverse

Une fois encore c’est l’accordéon qui nous attire sur un chemin de découverte…
Et sans doute le hasard « objectif » ?qui a guidé les pas de Michel à musarder dans le rayon du centre culturel du Parvis en quête d’une cueillette musicale…

Disque répertorié Classic music

Classique musique !!!!
Et la merveille, c’est bien sûr l’accordéon qu’on connaît bien, car les deux compères nous avaient déjà ravis en « célébrant » Pinocchio (In cerca di cibo)et Kurt Weill (round about Weill)
Mais aujourd’hui, ce qui m’enchante particulièrement, c’est la superbe clarinette de Trovesi !!!
Superbe clarinette, et qui me semble convenir à la fantaisie pétillante et légère de Frère Jacques…
Et réciproquement Offenbach convient à merveille aussi à la fantaisie décalée des deux musiciens !!!

A ce petit elfe malicieux et délié Gianni Coscia, et à ce petit clown ébouriffé …si talentueux et virtuose, Gianluigi Trovesi .Leurs duos se répondent ou se croisent avec finesse , alegria, et parfois une si tendre mélancolie , que lorsqu’on sort d’en rire on en pleurerait bien…d’émotion !

Musique classique ???
Je regrette pour ma part que le livret, anglais et italien, ne me livre pas les clés de leur lecture d’Offenbach, ni non plus l’analyse d’Umberto Eco, car leur interprétation des thèmes de Jacques et les créations qu’ils leur inspirent me paraissent chargées de culture et d’une riche connaissance d’Offenbach…
Qu’il s’agisse de la structure de la plupart des compositions : interprétation d’un thème, puis une création qu’il leur inspire :
 -Sei italiano ?
Trovesi/Coccia
-No !...je suis Brésilien !
Offenbach/la vie parisienne

Il s’agit en les écoutant de suivre une fois encore comme nous aimons à le faire un chemin de traverse, qu’ils nous frayent gaiment …

Et nous …" traversons"  de l’accordéon aux clarinettes, d’ Offenbach à Trovesi, et de Trovesi à Offenbach :je m’en retourne réécouter la Barcarole … et puis je réécoute leur barcarole et c’est délicieux, car le thème attendu se fait deviner, entrevoir, puis disparaît, revient comme en filigrane et se perd….
Et la barcarole nous mène à La vie est belle que je n’avais regardé que partiellement tant le thème m’ en était insoutenable...

Et les deux amis nous ramènent à Kurt Weill , à Brecht et à Mack the Knife !!!
Et à Louis Amstrong !


Et c’est ce qui j’aime dans nos divagations musicales, c’est que n’étant à rien astreints, nous allons notre chemin sinueux, et, comme d’un cheveu d’ange brillant ou du fil aérien d’une toile d’araignée, nous en suivons le trajet ténu…

Et nous découvrons ou redécouvrons des trésors inconnus ou oubliés …


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