Quel merveilleux printemps nous avons eu.. en septembre !!!!
Ce vrai printemps de septembre a été célébré à Toulouse dans un nombre considérable de lieux de peinture ou de photographie…
En tant de lieux que, Toulousains occasionnels que nous sommes, nous n’avons pas pu en profiter pleinement…Mais une belle après-midi, entre le début et la fin des classes de l’école, sous un soleil radieux, dans la douceur de l’air, par une petite brise allègre, nous nous sommes pointés au Musée des Abattoirs .
C’est le printemps, on visite gratis…il y a dans toutes les salles des groupes de collégiens et de lycéens qui se baladent devant les œuvres exposées avec des mentors débonnaires que l’air du temps rend attentifs aux choses.
Ils se croisent avec des groupes plus sérieusement attentifs, d’étudiants des beaux Arts, qui philosophent sur l’Esthétiquement incorrect….
Entre eux, dans ce lieu superbe, nous nous frayons un chemin sinueux et nonchalant et nous laissons attacher par Alex Hubbard, Sergef Jensen et Tapiès…
Alex Hubbard "Oklahoma."..2001 |
Sergej Jensen untitled 2007, (moi je dirais Dune) |
Tapiès, (Moi je dirais "bleu, clair, profond"...) |
Œuvres belles avec évidence, contemporaines mais qui ne nous semblent pas si «révolutionnaires» que ça !!! Quelle importance…
Une fois de plus, je pense que j’aime qu’un titre donné à l’œuvre loin d’en réduire le sens, ajoute à sa signification, puisqu’il ne m’empêche pas de lui « prêter » un autre sens…
Lorsque nous sortons il fait toujours très beau. Nous reviendrons peut-être avant la fin le 16 octobre , quand ce sera l’été !
Oui, ce fut l’été, en octobre, mais voilà qu’aujourd’hui, après trois jours de pluie, je prends conscience que le soleil s’incline à l’oblique, et menace de déjà de tomber derrière le toit élevé des voisins
Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été |
Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne…
En s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise
Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises…
Guillaume Apollinaire
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