jeudi 14 juillet 2011

DE PETITES ENVELOPPES

Aujourd’hui, 14 juillet, ste Camille, et sainte révolution française comme dirait la susdite Camille, nous avons fêté cette fête à Hossegor.
Mamou de bonne heure (relativement) a pris son vélo (avec le petit cageot fixé au porte bagage) pour aller au marché. Elle nous a rapporté plein de bonnes choses pour manger : des rillettes d’oie, du saumon, et des fruits rouges,  groseilles, framboises et  fraises Charlotte (les meilleures !!! comme je dis toujours!).
Papou et moi, avons mis le couvert sur la table sur la grande terrasse en disant : « S’il fait trop froid, nous mettrons nos pulls over...(En fait il a fait très bon).
Puis un peu avant midi tatie Chris, ma grand-tatie, est arrivée dans sa belle auto Twingo à la fois émue et fière d’avoir fait ces 33 km à son âge. Elle est arrivée chargée comme si elle venait passer 3 mois chez nous. De son grand sac à congélation elle a tiré son flacon de champagne qu’elle avait préalablement bien fait refroidir (zut ! on en avait mis dans le frigo, on le boira plus tard). Mais le plus tendre, le plus gentil, le plus mystérieux, fut les trois petites enveloppes qu’elle cachait dans son dos et qu’elle nous distribua triomphalement au moment de passer à table. Trois jolies cartes !mais les plus jolies images étaient glissées dedans!. De quoi nous offrir chacune un petit plaisir rêvé, et elle ajouta : « J’ai tenu compte de l’inflation. »



Et je passe la parole à Mamou pour une autre petite histoire…

Chacha



En voyant ma petite grande sœur distribuer précieusement ses petites enveloppes, précis, émouvant, et lointain m’est revenu le souvenir d’un Noël d’autrefois…Je revois la salle à manger, l’arbre de Noël éclairé, les papiers déchirés des cadeaux sur la table …à l’arbre restèrent en dernier trois petits sachets de bonbons La Pie qui chante. De bonbons, point du tout ! Eux aussi contenaient des images magiques de Richelieu, Pasteur ou autres, je ne me souviens plus : ma grand mère toute rose de confusion déclara alors nous offrir ce dont elle n’avait plus besoin, vivant désormais avec nous : toutes ses économies, les économies de toute une vie, je crois bien…

Nous demeurâmes saisis, émus, bouleversés…Mon père en pleura d’émotion…et nous aussi !!!

Françou

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