Depuis que nous avons quitté le monde de l’Ecole ( qui fut ensuite « Ecole Normale », puis « Institut »),j’ai toujours évité, consciemment ou inconsciemment, les gens et les lieux qui me rappelaient le passé et une vie à laquelle nous étions devenus étrangers, interdits d’action, voués au commentaire stérile et plus souvent de l’ordre de la déploration que de la satisfaction…
Pour un temps, j’ai continué de vivre un peu sur « ses terres de borde ». Des livres entrepris sur le langage en maternelle, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, la grammaire et la littérature, avec mon amie Régine encore en activité. Des cours à la Fac, sur la pédagogie de la lecture et de l’écriture à destination des analphabètes et des illettrés, avec des stagiaires eux-mêmes un peu en marge du monde enseignant qui projettent d’enseigner à des publics encore plus en marge… leur fréquentation pleine d’enseignements m’avait déjà conduite à un point de vue un peu décalé sur notre école…
Puis les portes se sont refermées : nos livres, qui reflétaient nos convictions et conceptions, refusés tels quels par les éditeurs ou à refondre dans des moules inacceptables ; les cours de la fac rendus impossibles par la limite d’age !!!!
Notre vie a dérivé vers d’autres intérêts , plus privés, de l’ordre de la vie quotidienne et familiale, et de l’art, de l’écriture, de la poésie, et surtout de la musique…
Alors a commencé pour moi l’expérience d’un regard autre, comme second, sur l’école. Je me suis aperçue qu’elle ne nous était pas vraiment étrangère, mais qu’on la percevait par des échos divers qui en reconstruisaient une image différente.
Il y a l’écho des toujours copains qu’on rencontre occasionnellement. Bruno, qui nous parle de la baisse de scolarisation des Manouches, laquelle nous coûta jadis tant de peines et d’amitié partagées. Régine nous raconte les petits chefs que nous avons jadis aimés mais que le pouvoir a rendus dictateurs. Une ancienne élève nous fait le récit de ses CE1. Un plus ancien élève se souvient de ma philosophie « claparédiste » de Michel et de ma conception fonctionnelle et naturelle de la lecture ou de ma vision poétique et expressive de la grammaire…
Il y a les surprises survenant au détour des rencontres de notre nouvelle vie. Il nous arrive parfois, au ressenti d’affinités ou de connivence, de deviner dans tel ou telle, un enseignant : c’est Jean marc, Anne- Marie, François, et surtout notre ami Bruno, qui toujours ,au grand étonnement de certains critiques musicaux, revendique son passé de prof de collège… La conjonction de nos goûts actuels et de notre sensibilité professionnelle commune rend ces amitiés bien agréables .
Il y a nos enfants , grands et petits, « qui vont à l’école ».
Nadja et Sébastien découvrent leur emploi du temps de l’année et nous offrent en revenant du boulot l’image rapportée de leurs élèves réels et de leurs collègues vrais.
Encore un fois on s’interroge avec Nadja sur la manière de donner l’impulsion au travail des chers élèves. Encore une fois je me dis qu’au-delà de la didactique c’est sa conviction intellectuelle, sa conception morale, sa vitalité qui emportera l’adhésion.
Au fil des conversations décousues, entre cuisine et enfants, ses vrais collègues nous deviennent familiers. Nous y reconnaissons quelques personnages récurrents ( éternels au sens propre du mot) et tels que nous les avons connus : le mal aimé, râleur, parano , qui en chie, qui écrit lettre sur lettre(non ! mail sur mail) pour exister, qui fait un peu peine mais qui est « chiant »…
Camille entre au CP et entreprend avec un surmoi trop gros L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE !!! Elle régresse, elle refuse de lire les mots « qui n’ont pas déjà été travaillés » et en perd son savoir « déjà là » de lettres et de mots acquis au hasard des livres familiers et des écrits de la vie…
A la réunion de rentrée la jeune maîtresse explique aux parents que si les deux premiers jours elle a fait un peu (si peu) de méthode semi globale (ouah !)elle est tout de suite entrée(pour ne pas dire rentrée) dans le sérieux , technique et rationnel : dans GAFI , quoi, ah lalala ! tralala !!!.Et les parents en chœur de se rassurer !!!
Charlotte découvre la phrase « nominale », les contes, la grammaire, mais je n’entends pas parler (et ne demande rien) des textes de littérature de jeunesse inscrits au programme, dont certains sont pourtant des merveilles de fantaisie, de poésie et de profondeur.
Devant le refus des éditeurs, nous avons fabriqué personnellement autant qu’artisanalement un page web « perso » et gratuite à tous les sens du terme, pour héberger nos fiches. Nous l’intitulons : « Fiches à partager ». Et tous les jours où presque, comme un joueur de Scrabble acharné à gagner qui note ses points, je note le nombre de visites sur notre site. Je m’imagine selon la courbe, (toujours entre 50et 190 !!!) les collègues au travail : pics du mercredi, et du week-end, affluence les jours précédant la rentrée, progression du nombre en soirée, à l’heure où sous la lampe du bureau, on prépare au calme le travail à venir.
Parfois nous nous interrogeons : qui peut travailler en août ? Ou ce jeudi ? Des groupes de travail, des débutants en quête de ressources avant départ en stage ? Nadja me dit ce sont aussi les mêmes qui reviennent, et je m’imagine être pour eux un manuel où ils viennent se balader librement….et je trouve ça délicieux…
Finalement Camille découvre avec bonheur, concentration et application les joies de l’écriture cursive , écrit des phrases quand on ne lui demandait qu’un « petit » mot, récupère son savoir lettres , je dirais bientôt son savoir de lettrée…
Charlotte produit à plaisir des titres « nominaux » pleins de fantaisie et de poésie, et des dictées impeccables ou presque... Le soir nous lisons à voix haute les aventures de Tomek à la découverte de « la rivière qui coule à l’envers » et « l’Ordinatueur »(qui justement font partie de la liste)
Elles s’habituent à la nouvelle école que leur a imposée la carte scolaire et se font peu à peu des amis. Son «Monsieur- Monsieur » enchante Charlotte et la Maîtresse du Vendredi a toutes les faveurs de Camille…
Les réflexions engendrées par ces échos varient pour nous selon la couleur du temps.
Brumes et pluie, je suis découragée que les querelles sur l’apprentissage de la lecture soient de l’ordre du rocher de Sisyphe, voire pires encore en ce temps de crise…je me révolte en voyant que les parents certes inquiets de l’avenir, mais plus encore bornés fassent peser sur les enseignants une pression injuste et insupportable, qu’ils ne fassent confiance ni aux enfants ni aux maîtres. Je m’attriste du poids qui pèse sur les enfants et m’irrite de la frilosité des collègues …
Brume et pluie, je m’agace que l’école construise surtout les savoirs techniques de la lecture et au détriment de sa dynamique de découverte, et du risque qu’ainsi les lecteurs soient immanquablement les enfants des lecteurs comme les musiciens sont les enfants des musiciens …
Couleur Soleil, je suis heureuse que nos petites contournent les obstacles, tout en espérant que d’autres enfants y parviendront de même (et par eux-mêmes !)
Côté pluie, j’enrage que les éditeurs n’aient pas donné la chance à notre travail, qui s’avère peut-être utile (pour ne pas dire génial et précurseur !!)et qui est consulté plus de 80 fois par jour en moyenne. Je regrette aussi que mes « consulteurs » ne déposent pas de temps en temps un petit commentaire.
Couleur Soleil, je me dis que cette page où les gens se baladent librement et prennent ce qui leur convient pour l’utiliser à leur guise (j’adore l’expression à sa guise) est exactement ce que je souhaitais offrir…
Côte pluie, je souffre de penser que je ne peux plus rien y faire, que je n’aurais même pas le temps de voir un vrai changement s’il se produit un jour, et je comprends mieux ce qu’éprouvent ceux qui sont à l’écart du monde du travail. Les exclus du chômage bien sûr, et aussi ces artistes qui parfois m’agacent avec leurs entreprises philanthropiques, dont je me dis qu’après tout elles sont une manière d’agir, de s’excuser de n’être que dans l’art et le divertissement…
Côté soleil, je me dis qu’après tout je suis à l’abri sur la rive à regarder se lever les tempêtes. Dans ce monde où la vie du travail ne parvient qu’en échos. Délivrée de la passion d’enseigner, libre de mon temps, libre de ma vie, de lire ce qui me plaît, d’écrire à ma guise, de grappiller mots, notes et tableaux, de devenir une dame indigne, de courir les concerts avec mon bonhomme, sur les pas du joueur de flûte (non ! d’accordéon) qui nous mène de découverte musicale en découverte musicale…
Désormais délivrée du souci des apprentissages …hormis ceux de nos enfants…
Pluie ou soleil ? Variable…
Pour un temps, j’ai continué de vivre un peu sur « ses terres de borde ». Des livres entrepris sur le langage en maternelle, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, la grammaire et la littérature, avec mon amie Régine encore en activité. Des cours à la Fac, sur la pédagogie de la lecture et de l’écriture à destination des analphabètes et des illettrés, avec des stagiaires eux-mêmes un peu en marge du monde enseignant qui projettent d’enseigner à des publics encore plus en marge… leur fréquentation pleine d’enseignements m’avait déjà conduite à un point de vue un peu décalé sur notre école…
Puis les portes se sont refermées : nos livres, qui reflétaient nos convictions et conceptions, refusés tels quels par les éditeurs ou à refondre dans des moules inacceptables ; les cours de la fac rendus impossibles par la limite d’age !!!!
Notre vie a dérivé vers d’autres intérêts , plus privés, de l’ordre de la vie quotidienne et familiale, et de l’art, de l’écriture, de la poésie, et surtout de la musique…
Alors a commencé pour moi l’expérience d’un regard autre, comme second, sur l’école. Je me suis aperçue qu’elle ne nous était pas vraiment étrangère, mais qu’on la percevait par des échos divers qui en reconstruisaient une image différente.
Il y a l’écho des toujours copains qu’on rencontre occasionnellement. Bruno, qui nous parle de la baisse de scolarisation des Manouches, laquelle nous coûta jadis tant de peines et d’amitié partagées. Régine nous raconte les petits chefs que nous avons jadis aimés mais que le pouvoir a rendus dictateurs. Une ancienne élève nous fait le récit de ses CE1. Un plus ancien élève se souvient de ma philosophie « claparédiste » de Michel et de ma conception fonctionnelle et naturelle de la lecture ou de ma vision poétique et expressive de la grammaire…
Il y a les surprises survenant au détour des rencontres de notre nouvelle vie. Il nous arrive parfois, au ressenti d’affinités ou de connivence, de deviner dans tel ou telle, un enseignant : c’est Jean marc, Anne- Marie, François, et surtout notre ami Bruno, qui toujours ,au grand étonnement de certains critiques musicaux, revendique son passé de prof de collège… La conjonction de nos goûts actuels et de notre sensibilité professionnelle commune rend ces amitiés bien agréables .
Il y a nos enfants , grands et petits, « qui vont à l’école ».
Nadja et Sébastien découvrent leur emploi du temps de l’année et nous offrent en revenant du boulot l’image rapportée de leurs élèves réels et de leurs collègues vrais.
Encore un fois on s’interroge avec Nadja sur la manière de donner l’impulsion au travail des chers élèves. Encore une fois je me dis qu’au-delà de la didactique c’est sa conviction intellectuelle, sa conception morale, sa vitalité qui emportera l’adhésion.
Au fil des conversations décousues, entre cuisine et enfants, ses vrais collègues nous deviennent familiers. Nous y reconnaissons quelques personnages récurrents ( éternels au sens propre du mot) et tels que nous les avons connus : le mal aimé, râleur, parano , qui en chie, qui écrit lettre sur lettre(non ! mail sur mail) pour exister, qui fait un peu peine mais qui est « chiant »…
Camille entre au CP et entreprend avec un surmoi trop gros L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE !!! Elle régresse, elle refuse de lire les mots « qui n’ont pas déjà été travaillés » et en perd son savoir « déjà là » de lettres et de mots acquis au hasard des livres familiers et des écrits de la vie…
A la réunion de rentrée la jeune maîtresse explique aux parents que si les deux premiers jours elle a fait un peu (si peu) de méthode semi globale (ouah !)elle est tout de suite entrée(pour ne pas dire rentrée) dans le sérieux , technique et rationnel : dans GAFI , quoi, ah lalala ! tralala !!!.Et les parents en chœur de se rassurer !!!
Charlotte découvre la phrase « nominale », les contes, la grammaire, mais je n’entends pas parler (et ne demande rien) des textes de littérature de jeunesse inscrits au programme, dont certains sont pourtant des merveilles de fantaisie, de poésie et de profondeur.
Devant le refus des éditeurs, nous avons fabriqué personnellement autant qu’artisanalement un page web « perso » et gratuite à tous les sens du terme, pour héberger nos fiches. Nous l’intitulons : « Fiches à partager ». Et tous les jours où presque, comme un joueur de Scrabble acharné à gagner qui note ses points, je note le nombre de visites sur notre site. Je m’imagine selon la courbe, (toujours entre 50et 190 !!!) les collègues au travail : pics du mercredi, et du week-end, affluence les jours précédant la rentrée, progression du nombre en soirée, à l’heure où sous la lampe du bureau, on prépare au calme le travail à venir.
Parfois nous nous interrogeons : qui peut travailler en août ? Ou ce jeudi ? Des groupes de travail, des débutants en quête de ressources avant départ en stage ? Nadja me dit ce sont aussi les mêmes qui reviennent, et je m’imagine être pour eux un manuel où ils viennent se balader librement….et je trouve ça délicieux…
Finalement Camille découvre avec bonheur, concentration et application les joies de l’écriture cursive , écrit des phrases quand on ne lui demandait qu’un « petit » mot, récupère son savoir lettres , je dirais bientôt son savoir de lettrée…
Charlotte produit à plaisir des titres « nominaux » pleins de fantaisie et de poésie, et des dictées impeccables ou presque... Le soir nous lisons à voix haute les aventures de Tomek à la découverte de « la rivière qui coule à l’envers » et « l’Ordinatueur »(qui justement font partie de la liste)
Elles s’habituent à la nouvelle école que leur a imposée la carte scolaire et se font peu à peu des amis. Son «Monsieur- Monsieur » enchante Charlotte et la Maîtresse du Vendredi a toutes les faveurs de Camille…
Les réflexions engendrées par ces échos varient pour nous selon la couleur du temps.
Brumes et pluie, je suis découragée que les querelles sur l’apprentissage de la lecture soient de l’ordre du rocher de Sisyphe, voire pires encore en ce temps de crise…je me révolte en voyant que les parents certes inquiets de l’avenir, mais plus encore bornés fassent peser sur les enseignants une pression injuste et insupportable, qu’ils ne fassent confiance ni aux enfants ni aux maîtres. Je m’attriste du poids qui pèse sur les enfants et m’irrite de la frilosité des collègues …
Brume et pluie, je m’agace que l’école construise surtout les savoirs techniques de la lecture et au détriment de sa dynamique de découverte, et du risque qu’ainsi les lecteurs soient immanquablement les enfants des lecteurs comme les musiciens sont les enfants des musiciens …
Couleur Soleil, je suis heureuse que nos petites contournent les obstacles, tout en espérant que d’autres enfants y parviendront de même (et par eux-mêmes !)
Côté pluie, j’enrage que les éditeurs n’aient pas donné la chance à notre travail, qui s’avère peut-être utile (pour ne pas dire génial et précurseur !!)et qui est consulté plus de 80 fois par jour en moyenne. Je regrette aussi que mes « consulteurs » ne déposent pas de temps en temps un petit commentaire.
Couleur Soleil, je me dis que cette page où les gens se baladent librement et prennent ce qui leur convient pour l’utiliser à leur guise (j’adore l’expression à sa guise) est exactement ce que je souhaitais offrir…
Côte pluie, je souffre de penser que je ne peux plus rien y faire, que je n’aurais même pas le temps de voir un vrai changement s’il se produit un jour, et je comprends mieux ce qu’éprouvent ceux qui sont à l’écart du monde du travail. Les exclus du chômage bien sûr, et aussi ces artistes qui parfois m’agacent avec leurs entreprises philanthropiques, dont je me dis qu’après tout elles sont une manière d’agir, de s’excuser de n’être que dans l’art et le divertissement…
Côté soleil, je me dis qu’après tout je suis à l’abri sur la rive à regarder se lever les tempêtes. Dans ce monde où la vie du travail ne parvient qu’en échos. Délivrée de la passion d’enseigner, libre de mon temps, libre de ma vie, de lire ce qui me plaît, d’écrire à ma guise, de grappiller mots, notes et tableaux, de devenir une dame indigne, de courir les concerts avec mon bonhomme, sur les pas du joueur de flûte (non ! d’accordéon) qui nous mène de découverte musicale en découverte musicale…
Désormais délivrée du souci des apprentissages …hormis ceux de nos enfants…
Pluie ou soleil ? Variable…
4 commentaires:
Je crois qu'enseignant ce n'est pas une vocation, c'est plus qu'unn sacerdoce... c'est une véritable identité dont on ne se défait évidemment pas avec la retraite... Tu l'exprimes fort bien... mais avec je crois une mélancolie très automnale..
Vous avez raison avec tes amis de ne pas vous décourager: le net a du bon, c'est sûr!
Merci d'être passée par mon blog.Je trouve la notion d'identité que tu utilises très pertinente.En riant , nous parlions parfois entre nous du "peuple instit" (ou du "peuple enseignant")!! ce qui je crois incluait un peu la même idée. Et bien sûr, tu as raison, cette identité ne peut pas se défaire par la retraite, d'autant plus qu'en dépit des combats menés pour rien, en dépit des contre-exemples historique patents, je dois demeurer persuadée au fond de moi que l'éducation et la culture peuvent amener un progrès. De quel ordre, moral? intellectuel? je ne sais , mais ne peux m'empêcher d'y compter. Sans doute ce que ma fille Nadja a appelé un jour "mon optimisme désespéré"... Ouah , l'automne encore!!
Mais que veux-tu les saisons "ont des rapports secrets avec nos destinées".
Quant au net, sûr qu'il a du bon, puisqu'il permet de tisser des liens virtuels mais amicaux dont tu es une bien agréable illustration...
FR
Chère Françoise,
Tu nous offres comme à l'accoutumée un bien joli texte un peu mélancolique. Je ne suis pas enseignante, mais bibliothécaire en secteur jeunesse, je collabore avec des professeurs des écoles. je pourrais leur donner l'adresse de tes fiches pédagogiques pour peu que je les trouve. D'autre part, ravie de découvrir que tu aimes Mourlevat ! (Quel âge a donc l'aînée de tes petites-filles ?)À bientôt, Françoise !
Edith
Chère Edith
Quelle rencontre! tout le temps de ma carrière, j'ai adoré la littérature dite de jeunesse et tâché d'en partager le goût avec mes collègues, et maintenant avec mes petites filles : Charlotte, 9 ans, Camille 6 ans...Ravie aussi de le partager avec toi. J'ai parfois eu l'idée de faire un blog pour y parler de mes délices
Très touchée de te donner l'adresse de nos fiches.En maternelle, ou en grammaire de cycle 3, elles font la part belle aux oeuvres que nous aimons.
"voici des fiches à partager"
http:/pagesperso-orange.fr/f.et.m.rebinguet/
A bientôt
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