Ce nom un peu savant connote l’Italie , et la
peinture, les fonds riches en nuances aux contours savamment estompés , sur
lesquels se profilent des personnages au regard énigmatique …
Ce nom qualifie fort bien ce
groupe à dimension variable, puisque parfois les rejoignent Michel Portal et
Vincent Peirani, et dont les compositions le plus souvent d’Émile
Parisien, ont aussi parfois de Joachim Kühn, ou de Parisien/ Kühn, ou d’un
groupe des « quatre »,Emile Parisien, JulienTouéry, Ivan Gélugne, et
Sylvain Darrifourcq . Parfois aussi jouées avec la participation de l’accordéon
de Vincent Peirani. et la clarinette basse de Michel Portal…
Ainsi on perçoit bien dans ce
groupe une grande richesse de « masses » sonores finement mêlées, aux
frontières savamment estompées…
..Et des colorations diverses :
mélodies au saxo déchirantes de beauté triste, comme le «Préambule »,
ou les 2 « Balladibiza »
…Parfois, des ambiances de
fêtes foraines pouvant tourner au thriller, des 3 prestations du « Clown
Tueur de la fête foraine » auxquelles viennent participer notre ami de
musique, Vincent Peirani, et la clarinette basse de notre grand Michel
Portal !
…Parfois frénétiques
« Umckaloabo » et « Brainmachine », plus
énigmatiques dans leurs mélanges instrumentaux.
(PS : Excusez-moi de quelques difficultés sur les noms de
morceaux !!! Moi qui aime les mots et que les titres entraînent à
rêverie divagatrice , j’ai du mal
parfois à leur donner sens et même son…Moi qui ai fait profession de pédagogue
de l’apprentissage de la lecture et préconisé de dépasser le déchiffrage au
profit de la reconnaissance du mot dans son unité !!!HIHIHI, j’ai dû me
remettre à déchiffrer pour vous parler de certains !!!)
Emile Parisien, nous adorons son saxo, et le voir jouer en
concert, mais aussi écouter en boucle (et reboucles) ses CD, avec Vincent
Peirani généralement.
Nos chemins de musique
cheminent toujours entre découverte et fidélité.
Ayant commencé à suivre envoutés l’Accordéon, et particulièrement celui de Richard Galliano
, vous avons découvert en le poursuivant obstinément Paolo Fresu, Jan Lundgren,
Sebastien Surel, Didier Lockwood, Michel Portal, Sylvain Luc, Ron Cartel, et
bien d’autres … de belles découvertes…
Et puis nous avons aussi
croisé un jour le chemin de Vincent Peirani
et son accordéon remarquable. Nous nous sommes attachés à ses pas et dans ses
pas il y avait des duos magnifiques, François Salque, , Michel Portal, que de disques à écouter et de concerts à rêver, et un soir, puis 2
puis 3,puis 4… Emile Parisien, un saxo
merveilleux, et un jeune homme drôle et chaleureux …
..Et, nous avons commencé à suivre son chemin : pas d’accordéon ou peu, nous avons acheté « Sfumato » !!!
..Et quand il s’est trouvé
programmé à Orthez, même sans Vincent peut-être, nous avons aussitôt pris les
places …
Et c’est bientôt !!!!
Dans ce Sfumato, je l’ai dit,
tout est varié et nuancé…mais il y a bien sûr des moments que je préfère. C’est
dans le concert « Belle Epoque » que nous avons je crois
découvert le « son »
Emile Parisien, et son magnifique «Hysm ».
Depuis, je suis toujours aussi fascinée par ses thèmes où s’étire la ligne pure de son saxo pour des mélodies prenantes et nostalgiques.
Depuis, je suis toujours aussi fascinée par ses thèmes où s’étire la ligne pure de son saxo pour des mélodies prenantes et nostalgiques.
C’est pourquoi j’aime entre
tous les morceaux de Sfumato, Le
Préambule, où le chant du saxo se détache sur le « sfumato » des
graves puissants et scandés de la batterie, avec parfois des envols de notes
aériennes et virtuoses, et, égrénées, celles du piano de Joachim Khün, comme dans Le
Poulp.
Et après la « fantasy »
du Clown Tueur , et des autres thèmes , les deux Balladibiza referment
l’opus sur cette même coloration
contrastée et touchante, presque déchirante .
J’aime donc aussi la
composition de l’ensemble, cette alternance bien composée de tons, tristesse déchirante, fantaisie parfois
débridée, jeu de sons et de mots « Arome de l’air », émotion/sourire….
Merci Emile , merci Vincent
grâce à qui nous l’avons découvert !
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