Impressions croisées
Michel a écrit si
bien sur la trompette d’Atamar Borochov que je ne peux que le citer :
"Outset", c'est
d'abord une trompette crépusculaire. Avec des accents qui rappellent Miles
Davis. Rigueur et économie de moyens. Une trompette en demi-teinte. Claire,
tâtonnante, obstinée, arc-boutée sur sa ligne mélodique. Pas d'éclats ni de
stridences faciles. Une trompette introspective, intimiste. La batterie et la
basse posent le décor et contribuent à installer une atmosphère qui permane
tout au long de l'album. Le premier morceau dure 12:42. Vers les 7 minutes, le
saxo apparait. Encore plus crépusculaire que la trompette. Il s'agit moins de
raconter une histoire que de donner forme à des états d'âme. La batterie
contribue beaucoup à instaurer ce climat.
A l'écoute des morceaux qui composent cet opus, une évidence m'apparait : la couleur de cet album, c'est le rouge et noir. Noir profond ; rouge intense. Sombre et lumineux.
"Outset", sauf erreur de ma part, c'est le commencement. On pourrait le traduire par "à l'origine" ou "au point de départ". C'est en effet un premier disque.
Souvent les différents morceaux ont une structure semblable avec des moments de dialogues intenses entre des instruments auxquels la prise de son, impeccable, donne une présence extraordinaire. Dialogues et individualités. Suivants les morceaux, la batterie ici, la basse là posent le décor. La trompette et le saxo peuvent alors s'y inscrire pour développer leur discours. Mais encore : la basse se fait souvent énigmatique. On suit la construction de son parcours comme un vrai suspense. Tâtonnements et ligne claire vont bien ensemble. On attend ce qui va se passer...
Bref ! Une expression me vient à l'esprit pour caractériser le style de cet album, c'est :"une sérénité tendue". Il me semble qu'elle traduit assez bien mon impression dominante. Donc, en conclusion : un bel album où l'on découvre une trompette avec un vrai style, mais aussi un quartet tout en nuances et finesse.
A l'écoute des morceaux qui composent cet opus, une évidence m'apparait : la couleur de cet album, c'est le rouge et noir. Noir profond ; rouge intense. Sombre et lumineux.
"Outset", sauf erreur de ma part, c'est le commencement. On pourrait le traduire par "à l'origine" ou "au point de départ". C'est en effet un premier disque.
Souvent les différents morceaux ont une structure semblable avec des moments de dialogues intenses entre des instruments auxquels la prise de son, impeccable, donne une présence extraordinaire. Dialogues et individualités. Suivants les morceaux, la batterie ici, la basse là posent le décor. La trompette et le saxo peuvent alors s'y inscrire pour développer leur discours. Mais encore : la basse se fait souvent énigmatique. On suit la construction de son parcours comme un vrai suspense. Tâtonnements et ligne claire vont bien ensemble. On attend ce qui va se passer...
Bref ! Une expression me vient à l'esprit pour caractériser le style de cet album, c'est :"une sérénité tendue". Il me semble qu'elle traduit assez bien mon impression dominante. Donc, en conclusion : un bel album où l'on découvre une trompette avec un vrai style, mais aussi un quartet tout en nuances et finesse.
Mais,bien sûr, je ne peux m’empêcher !
d’autre part, d’exprimer ce que j’aime tant dans cette musique :
Une trompette envoûtante…
Rencontrée un jour sur mon mur de
Facebook, , kaléidoscope coloré où se
croisent tant d’amitiés et de musiques diverses, la trompette d’Itamar Borochov a été pour moi un coup de foudre. Il faut dire que
sa fée-marraine Facebook, était Martine
Croce, avec qui les rencontres, qu’elles
soient personnelles ou musicales, s’avèrent toujours délicieuses …
Bref, cette première émotion s’est poursuivie grâce
à Martine par l’écoute du premier CD d’Itamar,
Outset, qui n’a pas démenti cette séduction
première…
Décidément, j’aime cette trompette au très beau son , très
nuancée, agile et virtuose dans les aigus , profonde et filée dans les graves, toujours harmonieuse . J’en aime particulièrement les très belles mélodies qu’elle déroule ,
toujours touchantes par une sorte de voile de mélancolie qui en accompagne toujours le chant….Pour moi elles connotent de vastes
horizons , étendues de terre ouvertes à la lumière , ou immensités de l’ Océan toujours recommencé, qu’un
poète romantique a qualifiées un jour de « campagnes pélagiennes » .
« Opening » d’ailleurs bien nommé, est une de ces belles mélodies , et le premier
morceau Pain song, évocateur aussi de mélancolie ? Pour Bigda
et Ovadia, les titres, dont j’ignore le sens, ne peuvent m’ouvrir d’ horizons de connotations, mais j’en aime la ligne
mélodique à la douceur de spleen…
De surcroît la plupart des
morceaux , très longs , permettent de remarquables compositions réglant l’intervention
des différents instruments ,
entrées à la trompette à laquelle vient
s’enlacer le très beau saxo de Hagai
Hamir, parfois si étroitement mêlés
qu’on peine à les distinguer . souvent ils se jouent des différents plans , le
saxo rendant un subtil écho à la trompette…
Et toujours saxo et trompette font place à la basse de Avri Borochov , avec un remarquable chorus
dans Bgida,
et aux drums de Aviv Cohen, d’une constante
et délicate présence et avec une belle
ouverture en duo dans Samsara….
Bref le chant de cette Trompette
, si bien accompagnée par ses complices , m’enchante !!!!
Encore Michel pour conclure :
Bref !
Une expression me vient à l'esprit pour caractériser le style de cet album,
c'est :"une sérénité tendue". Il me semble qu'elle traduit assez bien
mon impression dominante. Donc, en conclusion : un bel album où l'on
découvre une trompette avec un vrai style, mais aussi un quartet tout en
nuances et finesse.
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