Un mot fait actuellement fortune dans les
médias, le mot détricoter !!!
Il faut détricoter, détricoter…
le système économique, la réglementation X et Y….les lois sur... , les pratiques
de…..
Eh bien s’il y a une œuvre que je
ne détricoterai pas , c’est le disque de Didier Laloy et Tuur Florizoone .
D’abord parce que j’en suis bien
incapable et n’ai pas l’oreille assez
fine pour isoler les deux sons mêlés , le diatonique et le chromatique . Pourtant
je ne sais pas combien de fois j’ai réécouté les dix plages de leur CD, un CD sans
autre nom que leurs deux noms : Didier Laloy et Tuur Florizoone
Ensuite, parce qu’ils entrelacent
les deux plans sonores de leur musique en un tissu intimement mêlé, subtil et
aérien, parfois vif, presqu’allègre,
parfois délicieusement mélancolique…
Il faut dire qu’à chaque fois , bien loin de
m’acharner à discerner la part de l’un la part de l’autre, je me laisse
embarquer dans le plaisir de l’écoute ,
à suivre le relief des plans alternés entre le soufflet de Tuur et la ligne mélodique
de Didier , à moins que ce soit la mélodie de Tuur soutenue par
l’accompagnement et l’écho de Didier ou qu’ils se jouent à l’unisson d’un thème
toujours aussi chantant …je me laisse embarquer...avec l’envie
de bouger et de chantonner …
Je me contenterai donc de dire …
ce que j’aime:
Eh bien donc les deux sons
« tricotés », très beaux, avec
leurs variations rythmiques, leurs essais qui surprennent sans jamais aller à la
discordance, leurs virtuosités jamais gratuites et toujours au service d’une
mélodie prenante …
La tonalité d’ensemble, un climat
un peu mélancolique comme parfois "mineur", et en même temps assez allègre et
vif…
L’avouerai-je ? une
connotation subjective et sans doute stéréotypée de la peinture flamande telle
que je me la représente, clair obscur et luminosité, hivers glacés et danses
animées, tavernes colorées et soirs qui tombent…
Eh bien j’aime les mélodies en
général et particulièrement … :
« Disco Tuur » pour son
entame qui est un vrai paysage puis son
thème rythmé ensuite,
La mélancolie d’une danse à l’ancienne
de « Romaniste » ,
Les sugestions aériennes de « Butterfly
Valley » (un vol fantaisiste, le titre bien sûr ! )
« Condamines » m’intrigue par son
titre et me charme par sa mélodie
« Lisbonne », la
nostalgie d’un lieu magique …
« Rue Saint Géry », suspense et attente…
« Furlu », ça danse et
ça chante…« Sur le mode mineur /l’amour vainqueur et la vie
opportune » (Verlaine)
Dernier morceau, ensemble, et avec
mélancolie…
Conclusion :
Je n’ai « Pas encore »
fini d’écouter et d’aimer ce CD !!!
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