mardi 16 novembre 2010

L’été de la Saint Martin…(du Crau !)

Partis de Toulouse vendredi 12 novembre, jour de la Saint Martin, dans la pluie et la grisaille. L’autoroute s’élargit .progressivement en une trois- voies façon corrida, joyeusement animée, tandis que le ciel se découvre petit à petit, allègrement balayé par un grand vent sec, plutôt tiède mais radical…

A Saint Martin du Crau, il y a deux rues de « belle » platane. C’est « marché « jusqu’ à deux heures à peu près». L’hôtel, simple, et neuf, murs blancs, carrelages clairs, pièces vastes et nues, présente à mes yeux un petit aspect provençal …

Les Alpilles toutes proches ont des carrières désaffectées et des villages fortifiés…

Après une belle promenade aux Baux , splendides, mais aux abords « façon Mont Saint Michel »,cohue de voitures et de visiteurs, où soudain en s’écartant du flux du grand chemin, des ruelles contre toute attente désertes, révèlent maisons en ruine et jardins en friches, nous renonçons à la foule de saint Rémy pour nos préparer à nos rendez-vous si attendus et depuis si longtemps préparés : SOLEDAD et GALLIANO SEPTET…

Des deux festins musicaux je parlerai plus tard (à moins que je laisse au talent du « Bistrotier des accordéons » le soin de les évoquer) pour ne retenir ici que les deux rencontres, que nous offrit le hasard « objectif », et qui ensoleillèrent ces deux jours comme soleils d’été de la Saint Martin…

Le premier soir l’intrusion, par erreur de clé, dans notre chambre, des musiciens de Soledad : confus certes, mais surtout drôles et attachants, et quelle merveilleuse occasion de les rencontrer et d’échanger sur tout le bien que nous pensons de leur musique…

ET le deuxième soir, dîner au restaurant… à quelques mètres de Richard Galliano et de son sextet, dans lequel je note aussitôt le retour (depuis Odyssud de Toulouse) de Jean Marc Apap que j’apprécie particulièrement …Affreusement intimidée, certes, terriblement subjuguée bien sûr, je réussis toutefois (parce que j’aurais toujours regretté de ne pas l’avoir fait) à oser aller dire à R.G combien nous aimons sa musique, et comment nous nous attachons en quelque sorte à ses pas…Accueil chaleureux, échange simple sur ce que nous apprécions, petit signe amical en fin de concert …

Que demandent de plus deux fans, « cocasses » comme vieux ados !!!



Pour conclure à la manière des chroniqueurs des corridas, salle aux « trois quarts pleine » vendredi, comble samedi pour Richard !!! Places excellentes* au premier rang !!! Température de salle chaleureusement estivale !!!



Depuis notre retour, il pleut déluge. La météo affiche « rares averses » ! Mais quelles averses en vérité !!!



*Merci au personnel des réservations …
*Félicitations au passage aux organisateurs d’avoir pu offrir deux concerts d’aussi grande qualité sur un week end !!!




Free Hit Counter

1 commentaire:

Edith a dit…

Je partage ton avis sur les Baux de Provence, dont je n'envie pas du tout les habitants. Leur cadre de vie est certes grandiose, mais que ce flot incessant de visiteurs doit être pénible...
J'ai souri en pensant qu'il m'est plus d'une fois arrivé de faire la "groupie" d'auteurs dont j'avais beaucoup aimé les romans, lors du festival du premier roman de Chambéry, entre autres. Et tes photos ensoleillées sont bien agréables alors que, de ma fenêtre, je vois la neige s'accumuler sur près de 40 cm !