Rêverie sur un thème mélodique de
Stéphane Délicq…
Il y a eu ces deux journées
« données » : pur ciel bleu ,vent d’Est , qui soulève sur chaque
vague une chevelure d’écume
Ce matin donc, sur la terrasse,
le soleil, les cigales, le ciel clair et l’humeur légère, la tête est à
l’insignifiance des projets de sable et de mer …
Dans cette allégresse légère une
pensée altruiste : téléphoner à ma grande « petite »
sœur très aînée!
« Elle est seule dans sa
maison trop grande, un peu fatiguée, on partagera cette humeur
ensoleillée… »
Un petit effort….
Et c’est la cata !
Contente, elle l’est, sa voix exprime un soulagement disproportionné !
Son monde tourne vertigineusement depuis le matin, elle attend le
médecin, qui ne viendra pas
en fait… !!!
Et c’est le creux à l’estomac : et la sensation déchirante que c’
est arrivé !!!
Ce que je redoute depuis longtemps en sourdine, ces
symptômes de fatigue accumulés
depuis des jours et des jours, cette
angoisse présente et inexprimée sont sur
le point de se concrétiser :
…la rupture d’un lien né avec moi … si étroitement, si naturellement intégré, qu’on ne le sent plus
que quand il angoisse , irrite, tiraille…ou manque se rompre !
Et c’est la sourde douleur de la déchirure….
Et puis on accourt , ma Nadja
m’accompagne, Michel viendra aussi , la tempête s’apaise en quelques jours
…
Il y a des soins, on fait des
provisions de réconfort et de
nourritures .
C’est un calme , un répit , un
sursis, on veut y croire , croire qu’on est revenu à l’ordre ancien…
On réapprend à vivre par moments
intenses :
Une soirée au cinéma avec le
Petit Prince !
Entre mes deux petites filles silencieuses,
touchées d’émotion profonde…
Révérence gardée envers Téléréma,
un film qui bouleverse deux filles différentes , mais capables d’une finesse exceptionnelle dans
l’analyse des textes, des musiques , de la peinture, ne peut pas être mauvais…
Une journée d’énergie vitale à
refaire à vélo le joli parcours que je faisais jadis…
Un long parcours à la nage dans
le courant entre le canal et la plage du Lac…
Un jour de splendeur de l’Océan …
Moments intenses à vivre pour oublier
que la vie est toujours et de plus en plus menacée…et qu’on le sait…
4 commentaires:
Bonsoir Françoise . Je suis Annie , anciennement épouse Guy Louis Dumont.. Je pensais à toi, tout à l'heure,.... je pensais à Pau...à tes merveilleux parents...à Dax...Et ,... transportée par l'élan d'un instant...j'ai écrit ton nom sur Google...et, je découvre ton blog.. empreint d'une sensibilité à fleur de peau que tu sais si bien exprimer...l'irrémédiable fuite du temps qui nous prive des êtres chers...que notre Raison doit accepter alors que notre cœur s'y refuse....Ce que tu viens d'écrire me serre le cœur...tu parles de Christiane...tu la sens en sursis...Est-ce grave?.. Quant à l'accordéon...je ne peux rien en dire..je ne connais rien de cet instrument.. dont le son.. certes,a priori (!)..ne m'attire pas! Bien amicalement. Annie.
Merci de ta lecture Annie et de tes délicates remarques...Chriss va bien maintenant...
bien amicalement
Françoise
Bien! La force intérieure se voudrait tjrs victorieuse..Mais., notre conscience ne nous laisse pas oublier l'irrémédiable...Oui,vivons a fond l'éternité d'un instant de bonheur, avec ceux qu'on aime...Amicalement. Annie
Toujours avide de découvertes...je vais lire , avec parcimonie, tous tes écrits...et, aussi, ceux relatifs à l'accordéon...pour une écoute autre!
Enregistrer un commentaire