samedi 18 janvier 2014

Vincent Peirani a aussi le talent des duos

…Avec Emile Parisien


J’ai déjà raconté comment, grâce à Vincent Peirani , j’avais découvert qu’on pouvait se risquer dans l’aventure de l’improvisation et y trouver du plaisir …Je crois que cela tient pour moi au fait qu’au fur et à mesure de l’écoute, quelle que soit la liberté prise dans l’invention sonore des phrases, je ressens un chemin divagateur certes, une harmonie en ruptures  mutiples certes, …mais  qui malgré tout se construisent avec sûreté  et retrouveront inéluctablement  la ligne  mélodique fondamentale…chemin à suspense rempli d’attentes et de surprises…
Et en vivant les deux délicieux concerts à la Salle bleue Croix Baragnon avec Emile Parisien
…outre un plaisir total , beauté des deux sonorités, subtilité du jeu en duo , parfois une sorte de frénésie  inspirée et magique, et toujours en filigrane l’émotion et l’humour…
….outre un fin programme qui croisent leurs créations et circule sans complexes et pour notre bonheur  entre amitiés musicales présentes , passé jazzy réinventé,  ou classique revisité…

Egyptian Fantasy d’après Sidney Bechet
Tentation Rag (id)
Schubert Toaster (E.Parisien)
3 temps pour Michel.P (Vincent Peirani)
Isthme
Place 75 (Vincent P)
Song of medina (encore Sidney Bechet)
Schuman: Five pieces (first)
Dancers in love (Duke Ellington)
Balkanski Cocek (Alexander Sisic)



…En les écoutant jouer si familièrement ensemble   l’idée me frappe que décidément Vincent Peirani a aussi le génie des duos !
Il y a deux mois Michel Portal, une fois, François Salque , et aujourd’hui Emile Parisien, compagnons exceptionnels par leur talent musical et leur style personnel…
Michel Portal , maintes fois écouté en CD avec Galliano, jamais entendu en direct, François Salque et Emile Parisien, inconnus de nous …à  chaque fois  découverte précieuse…
Désormais ils feront partie comme Paolo Fresu ou Jan Lundgren et Renaud Garcia Fons de ceux que nous iront écouter « même  s’ils ne jouent pas d’accordéon !!! »
Et que dire de Thomas Gubitsch, sinon que l’on en rêve aussi…de l’entendre « live » !

Car outre l’audace de choisir de si talentueux compagnons , Vincent a aussi le talent de construire avec eux des duos où ils se réalisent remarquablement, en dialoguant  avec son superbe accordéon !.
Qu’il s’exprime en chorus,  ou construise pour eux l’écrin d’une rythmique profonde et comme « ostinato » , aux voix entrecroisées avec virtuosité sur de multiples registres …

Et comme les clarinettes de Michel Portal , ou le fascinant violoncelle de François Salque , désormais le saxo d’Emile Parisien fait partie de nos aventures musicales d’exception …







Merci à eux, et Merci à Vincent Peirani !

2 commentaires:

jyl a dit…

merci beaucoup, vous avez raison, et bien que ce ne soit pas en duo j'adore ses interprétations et improvisations dans Vagabon avec Ulf Wakenius ... plus spécialement Breakfast in Bagdad

Anonyme a dit…
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