J’ai déjà raconté comment, grâce
à Vincent Peirani , j’avais découvert qu’on pouvait se risquer dans l’aventure
de l’improvisation et y trouver du plaisir …Je crois que cela tient pour moi au
fait qu’au fur et à mesure de l’écoute, quelle que soit la liberté prise dans
l’invention sonore des phrases, je ressens un chemin divagateur certes, une
harmonie en ruptures mutiples certes,
…mais qui malgré tout se construisent
avec sûreté et retrouveront inéluctablement la ligne
mélodique fondamentale…chemin à suspense rempli d’attentes et de
surprises…
Et en vivant les deux délicieux
concerts à la Salle
bleue Croix Baragnon avec Emile Parisien
…outre un plaisir total , beauté
des deux sonorités, subtilité du jeu en duo , parfois une sorte de
frénésie inspirée et magique, et toujours
en filigrane l’émotion et l’humour…
….outre un fin programme qui
croisent leurs créations et circule sans complexes et pour notre bonheur entre amitiés musicales présentes , passé
jazzy réinventé, ou classique revisité…
Egyptian Fantasy
d’après Sidney Bechet
Tentation Rag (id)
Schubert Toaster
(E.Parisien)
3 temps pour Michel.P
(Vincent Peirani)
Isthme
Place 75 (Vincent P)
Song of medina (encore Sidney Bechet)
Schuman: Five pieces (first)
Dancers in love (Duke Ellington)
Balkanski Cocek (Alexander Sisic)
…En les écoutant jouer si
familièrement ensemble l’idée me frappe
que décidément Vincent Peirani a aussi le génie des duos !
Il y a deux mois Michel Portal, une
fois, François Salque , et aujourd’hui Emile Parisien, compagnons
exceptionnels par leur talent musical et leur style personnel…
Michel Portal , maintes fois
écouté en CD avec Galliano, jamais entendu en direct, François Salque et Emile Parisien, inconnus de nous …à chaque
fois découverte précieuse…
Désormais ils feront partie comme
Paolo Fresu ou Jan Lundgren et Renaud Garcia Fons de ceux que nous iront
écouter « même s’ils ne jouent pas
d’accordéon !!! »
Et que dire de Thomas Gubitsch,
sinon que l’on en rêve aussi…de l’entendre « live » !
Car outre l’audace de choisir de
si talentueux compagnons , Vincent a aussi le talent de construire avec eux des
duos où ils se réalisent remarquablement, en dialoguant avec son superbe accordéon !.
Qu’il s’exprime en chorus, ou construise pour eux l’écrin d’une
rythmique profonde et comme « ostinato » , aux voix entrecroisées
avec virtuosité sur de multiples registres …
Et comme les clarinettes de
Michel Portal , ou le fascinant violoncelle de François Salque , désormais le
saxo d’Emile Parisien fait partie de nos aventures musicales d’exception …
Merci à eux, et Merci à Vincent
Peirani !
2 commentaires:
merci beaucoup, vous avez raison, et bien que ce ne soit pas en duo j'adore ses interprétations et improvisations dans Vagabon avec Ulf Wakenius ... plus spécialement Breakfast in Bagdad
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