C’était à Oloron, soleil sur le Piémont, au tout début de
juillet !
C’était un festival au joli nom, « Des Rives et des notes »,
vigoureux et solide en dépit des années…
Il y avait Martine Croce, une précieuse amie qui nous avait invités au
concert de Lars Danielsson..
Il y avait Charlotte et Camille, nos petites filles, ravies d’être là, imperméables aux soucis de
la file d’attente et aux impatiences des aléas du placement…libre !!!
Et il y avait Lars Danielsson et son group
Sebastian Studnitzky émouvant à la trompette,
John Paricelli à la créative guitare,
Magnus Ostrom, dont la batterie
aérienne n’offre pas seulement un rythme subtil aux autres instruments mais un éventail nuancé de colorations sonores…
Et il y avait au piano, Gregory Privat, un piano remarquable, et un
jeu expressionniste, saisissant de présence…
Et il y avait, époustouflant,
le maître du jeu : Lars
Danielsson, embrassant sa contrebasse avec tendresse, la beauté de ses longs
doigts agiles sur les cordes…
Et évidemment il y avait l’évidence des évidences, la beauté de la musique !
Le son de Danielsson, pureté et moelleux de la sonorité des
instruments…
Mais aussi l’invention de
mélodies si belles que leur écoute engendre le désir de les réécouter
indéfiniment et qu’on ne peut les empêcher de chanter durablement dans notre tête.
Et Lars Danielsson de surcroît chef d’orchestre omniprésent et discret des
instruments, réglant avec doigté la composition de chaque morceau..
Une musique qui évoque pour nous de lointains horizons de mer et de ciels, et l’immensité
de lieux enchantés…
Moment de délice et de perfection, un de ces concerts qui passent comme
un rêve et dont les rappels généreusement offerts n’épuisent pas le désir du
recommencement…
Après le concert, un moment de signature avec le chaleureux truchement de Martine, bien plus qu’un moment de signature, au-delà des mots (qui nous manquent ) parce que la musique est à elle seule langage, grâce à la chaleur humaine et la simplicité d’accueil de Lars Danielsson, un moment de partage du bonheur de ce soir , pour nous d’avoir écouté, et pour eux d’avoir si bellement joué…
Nous qui ne connaissions pas Danielsson, quel bonheur de l’avoir
rencontré !
Depuis nous ne cessons de réécouter ses CD, Liberetto est devenu un de
nos tubes, qui plus est partagé avec notre Charlotte… !
Merci LARS !
Merci Martine !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire