Cela a commencé par une rencontre au centre culturel Leclerc avec un auteur en quête de ses lecteurs, Gilles Vincent. Je rôdais comme souvent à la recherche hasardeuse d’un polar nouveau. Il dédicaçait des livres, nous avons parlé polars, échangés nos idées sur Adamsberg , le personnage de Fred Vargas, nous le trouvions attachant et séduisant, je le trouvais féminin, (c’est aussi ce qui me plaît en lui), et que le film de R.Wargnier en la personne de José Garcia ne nous en donnait pas une incarnation fidèle à nos représentations, mais que Paris y était bien beau…et que nous aimions aussi Bruno Kremer et que Simenon était un monde …
Finalement, pour ces échanges, et parce que sentais chez son auteur un désir enfantin et fort d’être lu, j’ai acheté Djebel.
Il ne correspond pas aux types de polars à qui je me confie à l’heure difficile du sommeil pour leurs qualités propédeutiques à la nuit : une sorte de transposition du réel, sinon poétique du moins fantaisiste, des personnages « composés », plus vrais que des vrais, plus humains que les humains, des Maigret, des miss Marple, des Cadfaël, des Adamsberg , des Nicolas Le Floch, des C.Louise… Des morts en pagaille, mais en quelque sorte « abstraites ».
Non, les morts de Djebel sont tout sauf abstraites.
Djebel est en effet un récit bien noir, cruel par les scènes sanglantes qu’il décrit crûment, et par ce qu’il remue un passé douloureux que nous, Français ou Algériens, ne parvenons pas à enfouir dans notre mémoire collective.
Mais c’est aussi à mon sens un beau récit, d’une belle écriture, ramassée et précise, discrètement métaphorique, où au détour de la narration certaines formules frappantes viennent en quelques mots restituer la réalité des choses quotidiennes ou l’intimité de la pensée. Sa composition instaure tension dramatique, attentes, et surprises. J’aime bien son héros, puis son héroïne, mélange de réalisme et d’humanité idéalisée.
Il est vrai qu’on le lit d’affilée, avide de savoir la suite…
Bref, j’ai bien aimé ce roman…
Une petite restriction néanmoins : bien que les rebondissements, quoique classiques du genre, nous aient surpris et passionnés, je n’ai pas beaucoup aimé l’épilogue et l’utilisation du 11septembre qui y est faite…
En tout cas, Djebel mérite qu’on s’y attache…
Finalement, pour ces échanges, et parce que sentais chez son auteur un désir enfantin et fort d’être lu, j’ai acheté Djebel.
Il ne correspond pas aux types de polars à qui je me confie à l’heure difficile du sommeil pour leurs qualités propédeutiques à la nuit : une sorte de transposition du réel, sinon poétique du moins fantaisiste, des personnages « composés », plus vrais que des vrais, plus humains que les humains, des Maigret, des miss Marple, des Cadfaël, des Adamsberg , des Nicolas Le Floch, des C.Louise… Des morts en pagaille, mais en quelque sorte « abstraites ».
Non, les morts de Djebel sont tout sauf abstraites.
Djebel est en effet un récit bien noir, cruel par les scènes sanglantes qu’il décrit crûment, et par ce qu’il remue un passé douloureux que nous, Français ou Algériens, ne parvenons pas à enfouir dans notre mémoire collective.
Mais c’est aussi à mon sens un beau récit, d’une belle écriture, ramassée et précise, discrètement métaphorique, où au détour de la narration certaines formules frappantes viennent en quelques mots restituer la réalité des choses quotidiennes ou l’intimité de la pensée. Sa composition instaure tension dramatique, attentes, et surprises. J’aime bien son héros, puis son héroïne, mélange de réalisme et d’humanité idéalisée.
Il est vrai qu’on le lit d’affilée, avide de savoir la suite…
Bref, j’ai bien aimé ce roman…
Une petite restriction néanmoins : bien que les rebondissements, quoique classiques du genre, nous aient surpris et passionnés, je n’ai pas beaucoup aimé l’épilogue et l’utilisation du 11septembre qui y est faite…
En tout cas, Djebel mérite qu’on s’y attache…
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