Hasards
En consultant le site de R.Galliano comme je le fais tous les jours, j’ai trouvé l’annonce de la parution d’un DVD du concert de Marciac en 2001, d’un nouvel enregistrement de French Touch, avec –me semble-t-il – une nouvelle formation en trio et un concert en trio au « Petit Journal », lieu pour nous mythique et objet de désir….
Au même moment un ami « internet » de Michel nous fait le récit d’un très fabuleux concert en solo à Tilloloy et de l’ inquiétude soudaine de Galliano, devant un public que la fascination et le bonheur avaient rendu silencieux, que sa musique n’ait pas été aimée…
Je ne me lasse pas de dire notre admiration pour Galliano qui comme un enfant engagé tout entier dans sa passion, ne consent jamais à s’arrêter de jouer, de produire de nouveaux concerts, de nouveaux enregistrements, de rencontrer de nouveaux complices de jeu (comme dit ma petite Camille : « aujourd’hui, je me suis fait un autre petit copain») en n’étant ainsi « ni tout à fait un autre ni tout à fait le même », tant sa créativité est inépuisable et diverse.
Nous ferions bien nous aussi comme les enfants et nous attacherions bien à tous ses pas , c'est-à-dire à tous ses concerts…
Mais, adultes que nous sommes, le principe de réalité nous oblige à en sélectionner quelques uns plus accessibles et à nous contenter de commander tous les DVD et CD existants…
Du coup, je réécoute en boucle sa précédente production de French Touch.
Et je cite ce qu’écrit mieux que moi Pascal Anquetil sur la pochette de l’édition de French Touch (1998)
« Avec son accordéon, Galliano ouvre l’espace et enfièvre le temps…A chaque fois, il joue sans retenue, toute générosité déployée.. .Sur les ballades il sait allumer le feu de la nostalgie, cette douce souffrance que nous cause la proximité des lointains. Sur les tempos rapides il sait faire respirer la musique… »
Tout simplement je dirais nous aimons le son de accordéon, la vitalité et le bonheur que transmet sa musique, la force de ses mélodies, ses compositions qui parviennent à la simplicité de l’évidence.
Nous apprécions ce que nous imaginons de l’homme, ses capacités de partager avec d’autres sa joie de jouer, son désir de rendre heureux , d’être écouté, sa perpétuelle inquiétude de ne pas être à la hauteur des attentes…
J’avoue enfin que le fait qu’il n’ait que 6 ans de moins que nous me fascine, parce qu’il incarne à mes yeux l’exemple rêvé du « bien vieillir » ou du « rester soi-même »…
Mais en regardant la photo de la pochette de son DVD à paraître, une question surgit, une petite angoisse nous prend :
« Monsieur Galliano, dites-nous pourquoi vous êtes triste ? »
Je n’aime pas cette photo !!!
lundi 18 mai 2009
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