dimanche 28 juin 2015

Lionel Suarez à Toulouse le 21 juin…à midi!



Un lieu emblématique …

Un quai de Garonne,le port de la Daurade ,  l’un des plus beaux, avec « sa platane » superbe,   et son architecture raffinée…
Toulouse et  son fleuve, le Rio…« LOCO ! » en cette saison… !

Car emblématique, la date ne l’est pas moins …
C’est le solstice, enfin ! après l’interminable hiver. Et si un vent frais agite les branchages, et rafraichit la température, il balaie aussi les nuages du ciel qui est bleu, très bleu, comme pour une fête , la fête de l’été, la fête de la musique. Ça se passe  de Midi  à deux heures, à l’heure où le soleil de solstice est  au Zénith …
Sous les platanes il fait bon, dans le bruissement si caractéristique d’un avant concert, où les essais de sono se mêlent au grondement sourd  des conversations

C’est «  Rio  Loco », la folie de musique qui rassemble chaque année au bord du fleuve, pour chanter d’une même voix, les peuples du monde, en particulier ceux « del Sur », mais pas seulement …
Et ce dimanche à midi ,  cette voix c’est celle de l’accordéon…
Et c’est Lionel ,le grand maestro de la rencontre, qui  a invité les accordéons de ses amis.
Pour les présenter   je cite Mchel , je ne pourrais dire mieux :

"Emile Grandjean, son sérieux, la finesse et la subtilité de son jeu sur son diatonique….







René Lacaille, monument indestructible. La gouaille, la joie de vivre, de l'énergie à revendre et le sens de l'animation. Avec le délicieux accent et les trouvailles linguistiques qu'il transporte avec lui dans ses périples







Régis Gizavo, je crois l'avoir déjà dit, me touche de plus en plus.





(Dixit Michel, mais je partage son émotion et ses mots pour la dire) Son chant est plus qu'émouvant. Son accordéon puissant a pour moi une force d'évocation exceptionnelle. Force et fragilité dans un même chant"

Et il y a là aussi ,avec Lionel,  les deux remarquables compagnons de Cocanha, Pierre -François Dufour, son beau violoncelle ,et ses percus opportunes,  Kevin Seddiki et sa fine guitare .




Et leurs trios, ou parfois leurs duos, s’intercalent avec bonheur( keep on swinging !!!) entre les chansons de leurs compagnons invités et leurs accents spécifiques : le blues breton de la misère du monde, le chant prenant de Régis, le rythme festif incoercible de René…

 Mais   Toulouse la méridionale , sur ses bords de Garonne , est aussi à jamais  habitée  par  une  autre voix, celle de Claude Nougaro
Et tous Gizavo , Lacaille, Grandjean,  mais aussi les complices du trio de Suarez, Sedikki et  Dufour, vont la ranimer tout à tour, la faire résonner dans les colorations diverses de leurs voix…
Quelques remarquables moments parmi d’autres tout aussi remarquables
Le « Toulouse "d’ouverture  par le trio, et « Les Voiliers »,   le « Tu verras tu verras » poignant, par Gizavo, « Bidonville » par Lacaille en Nougaraï, le saisissant « A bout de souffle »-je l’aime toujours ,le thème de Blue rondo à la Turk de Dave Brubeck, repris aussi si bellement par Richard Galliano, et que Nougaro mettait en scène en un thriller noir , et que tous nous redonnent remarquablement, «  Céline » , un superbe duo avec Pierre-François Dufour pour « Le jazz et la java »  ,




 et  « Je suis sous... », qu’on aurait aimé chanter tous ensemble sous le balcon de Claude…

Pour moi ,  ce que j’aime particulièrement en Lionel Suarez, ...





...c’est la puissance, superbe, de l’accordéon , et aussi la clarté du son, qui semble connoter la générosité et la plénitude …
C’est aussi la chaleur  du partage avec ses compagnons, et une sorte de simplicité ,d’évidente  présence  ..
C’est aussi en ce concert particulièrement, une autorité comme naturelle , une remarquable organisation, d’autant plus remarquable qu’on la croirait spontanée : alternance du jazz et de la java, du trio et de duos,  maîtrisés et improvisés, du Nougaro, du Suarez, et du Siddiki, du Murena étroitement emmêlés avec  « Passion »   dans la chaleur humaine de ce jour délicieux … un instant  de bonheur suspendu entre soleil et Garonne




 Un  instant  de bonheur suspendu au PAYS DE COCANHA !!!!!








dimanche 14 juin 2015

PAYOU.



Trois petits instantanés de mon Père…

Nous  habitons  déjà dans la maison de Dax…
La canapé est dans l’angle de la salle à manger . près du radiateur .
Mon père est assis , jambes enroulées, posées sur le radiateur : c’est sa posture favorite.
Il lit, à l’époque il n’y a pas encore  la télé chez nous …
Je suis assise à côté de lui et,… je suce mon pouce !…
Ce que j’aim, quand je suce mon pouce c’est de l’autre main, ne m^me temps, caresser mon oreille, même que j’ai fini par m’y  faire un petit cal…
Mais  lovée là, à côté de lui, c’est son oreille que je tiens …
Il me dit :
- pourquoi mon oreille et pas la tienne ?
-Parce qu’elle est plus fraîche !
Il rit…


C’est l’été, un été chaud , une fois n’est pas forcément coutume dans nos Landes!
Dans  ma chambre, où la porte fenêtre plein sud inonderait la pièce de soleil, le store –on appelait ça les roulent-doux ou « rouldous » ? est  baissé…
Je suis malade, j’ai chaud , la lumière dans  la chambre me semble vibrer…
Payou est assis au pied de mon lit, bien au pied, pour ne pas me faire trop chaud, et pour profiter de la lumière qui passe au bas du volet : il lit…
Il me lit des livres , de sa belle voix mélodieuse au joli phrasé , de sa voix de lecteur convaincu , de sa voix de lecture à voix haute, la lecture telle qu’il l’aime…
Hier il m’a lu Tartarin de Tarascon, j’ai aimé –assez (!)-ce texte, qui m’est complètement étranger,…sans doute pour cette étrangeté même, et je me suis endormie , engourdie dans la chaleur et la fièvre, mais détendue …
Aujourd’hui il me lit Madame Thérèse , et c’est une bien autre affaire…Madame Thérèse, que j’aime,et  aime encore aujourd’hui..dont  certaines phrases chantent encore dans ma mémoire, les mêmes qui faisaient surgir pour moi un paysage hivernal magique, et le mirage de jeux  enfantins  imaginaires: « Un matin, je vis que l’hiver était venu. Sa blanche lumière remplissait ma petite chambre… »
Je m’endors dans la fraîcheur d’un rêve de neige…


 C’est toujours dans la salle à manger à Dax…
Au-dessus du canapé il y a une grande glace … Mon père passe, sortant de son bureau, son cartable à la main. Il a mis son trench coart gris vert, bien ceinturé ,  il l’appelle son imperméable , c’est sa tenue de vélo . Il va partir travailler …
Il rajuste son chapeau…
Il se regarde, se redresse légèrement, rentre le menton…
Il y a dans ses yeux une certaine satisfaction et beaucoup de sérieux dans le demi-sourire qu’il adresse à son propre reflet…
Année après année, quand il se regarde, une ombre légère vient voiler ce demi-sourire, un peu d’inquiétude assombrit légèrement sa satisfaction, et trouble le sourire à son reflet…


lundi 8 juin 2015

L’école, une question d’acteurs ?



Les débats aussi passionnés que mal informés sur la réforme du  collège nous renvoient à nos petits démons familiers
Je suis allée lire les textes sur le site du « gouvernement », et j’ai pensé, pourquoi tant de hargne de tant de d’analystes divers, dont les derniers ne sont pas les enseignants eux-mêmes…
Ce qui est proposé, il me semble que  c’est déjà ce qui était proposé lorsque que nous étions encore formateurs, ou même encore enseignants. Et  avec quoi nous ne pouvions qu’être absolument en accord…Pire nous en avions été parfois les promoteurs convaincus , et pire encore nous avions l’illusion d’en avoir convaincu des collègues , et ne soyons pas trop défaitistes , des rencontres ultérieures, et même bien ultérieures ,et les discussions qui s’ensuivirent nous l’ont souvent confirmé et nous en avons été  profondément touchés….

 Alors quoi ? Qu'ont de si révolutionnaires ces propositions ?
S’il est bien normal ( et même indispensable à mes yeux ) que mes collègues latinistes s’émeuvent et se manifestent  pour obtenir discussion et amendement, s’il est normal et souhaitable qu’il y ait débat et compromis,  pourquoi cette hargne, ce catastrophisme orchestré, qui permet aux « politiques » de gauche d’affirmer leur indépendance d’esprit !   et  à ceux  de droite de frôler le consensus ? Pourquoi crier  à la mort de la culture, à la destruction de l’école ?
Je me rappelle avec tristesse la « fameuse » Réforme de l’orthographe !
Je pense personnellement que son défaut avait été de tenter de vouloir « décréter » en matière de langue , il eut été sans doute plus pragmatique de se contenter d’établir le constat des évolutions et de conseiller l’application de  «  Tolérances… »
Si modeste et prudente qu’elle fût, elle fut stigmatisée comme l’étendard avéré de la décadence  par les Défenseurs de  La langue française, les adorateurs de l’accent circonflexe, par ceux qui vénéraient l’orthographe comme apanage  des Lettrés. Son universitaire   promotrice subit dans la presse et à la radio des débats orduriers,  stigmatisée comme une redoutable agitatrice…
Bref cette réforme  sommeille tranquillement parmi  les textes de loi tombés  en désuétude et n’est jamais appliquée pas même dans les concours universitaires où l’on pourrait exiger qu’elle fasse loi…

Pourquoi ? pourquoi ?
« Parce que- on vous l’avait toujours dit !!!- les enseignants sont d’incurables conservateurs ! et l’école définitivement irréformable…l’Education Nationale un mammouth « indégraissable » !!! »

 Et nous étions là Michel et moi tout attristés, plaisantant , quoique le cœur n’y fût pas … :
 « Tu vois , nous étions déjà tellement en avance que les propositions qui ne nous apparaissent que banales,  ne pourront être appliquées  que dans …dix ans…au mieux !!! »

Et  Michel, alors de réaffirmer sa conviction fondamentale :
«  Ce n’est pas un problème de structure, c’est une question d’acteurs.. 
C’est d’eux que dépend la qualité du travail, de leur implication, de leur compréhension des rapports sociaux, de leur conception du progrès et des évolutions,  de la vie, de leur éthique !… »
-Oui mais quand même quelquefois, la structure ça peut les soutenir …Tu vois moi…
 Et je pense « aux dix pour cent »..Dix pour cent ça voulait dire qu’on pouvait consacrer si on le voulait 10/100 de son temps à aborder des thèmes et des projets  interdisciplinaires en équipe,  à condition qu’ils soient conformes aux programmes …
-J’ai aimé tellement  ce travail , nous avons fait tant de projets délicieux, et les élèves que je rencontre encore parfois , c’est de ça qu’ils se souviennent ! M…qui m’a écrit récemment, C…la petite libraire …. »
-Oui mais elle est libraire !
-Oui mais ce n’était pas quelqu ‘un de si facile que ça , originale, un peu rétive . Je crois bien un jour lui avoir dit ….passons…
-Oui mais..Et  qui était dans ton équipe ?
-Certes ,des collègues convaincus …
Oui , mais quand même, si on n’en avait pas eu la possibilité par défaut de structure….ça aurait été dommage , du bon travail a été fait , un peu différent  pour le rôle que les élèves y avaient ,(j’ajoute un  peu timidement)assez…culturel…

La question reste ouverte….
On essayera de transiger par un dépassement dialectique HIHIHI :
-C’est une question d’ acteurs ET de structures
Ou :
-Une question de structures ET d’acteurs !

Ne croyez pas, cen’est pas tous les jours ainsi qu’on débat si intelligemment !





Quand nous préparions tous les deux...

Un souvenir de deux  étudiants d'autrefois....

....notre DES( Diplome d'etudes supérieures, appellation ancienne des thèses de 3ème cycle )un des trois professeurs  qui m’encadraient, un redoutable hellénisant, qui maniait férocement l’ironie et l’humour, mais m’avait à la bonne pour  cause d’une certaine  insolence, m’a demandé :

-Vous, vous faites donc votre diplôme  sur Paul Valéry, et votre mari ?
­- Sur Hegel, l’Esthétique ,  le thème de la mort de l’art … 

Et il rit, il rit tant que, d’abord un peu vexée, je finis par rire aussi !


«  Eh bien , cela doit être gai chez vous aux  repas du soir !!! »









dimanche 7 juin 2015

Richard Galliano vaut bien un astéroïde !



Voilà , je suis à la fois confuse et fière que nous soyons si fans de Richard Galliano !
C’est Michel qui un jour – j’avais vu que Galliano, alors inconnu de moi,  était à l’affiche d’un festival de Jazz de mon pays des Landes !- c’est donc Michel qui  à ma question naïve :
« - Il est bien ?,  a répondu :
-Richard Galliano !!!! mais, c’est le plus grand accordéoniste français de jazz… ! »

Tout aussi naïve fut notre démarche d’aller une bonne heure à l’avance  au rendez-vous de Capbreton, ne doutant pas d’y trouver des places …
Et d’y  trouver.. des rires ! :
-Des billets ! depuis longtemps , no hay billetes !!!

Et de le croiser malgré tout, fascinés,  alors qu’il arrivait et que nous repartions …
Cette première rencontre fut donc de l’ordre de la frustation  mais le « préambule » d’une précieuse découverte !
Bref, nous commençames à acheter tous les disques , d’abord au hasard des disquaires puis plus méthodiquement…Michel est un redoutable chasseur de livres et de CD !


Et moi je commençai dès lors à chasser le concert , et tous deux, main dans la main, nous  nous sommes   attachés  à ses pas et à son chemin de musique… 

Et je plaçai un jour le blog que j’avais entrepris d’écrire, (me souvenant du délicieux titre de FrançoiseSagan , Aimez-vous Brahms !) sous  le signe de son nom. confiant à la protection de ce nom,, mes « rêveries divagatrices » sur la musique , les récits , les poèmes, et mes affections…


Pour le son magique de son accordéon bien sûr,  la beauté de ses mélodies, la subtile composition de ses compositions …mais  aussi son talent inventif  et sa prodigieuse  vitalité  qu’on aimerait contagieuse…

Patronage dont j’étais extrêmement fière! Et  ce  de plus en plus au fur et à mesure que nous découvrions davantage sa musique, et qu’il faisait la  conquête de nouveaux publics   et de nouvelles récompenses ….
Bien fiére de jusqu’à aujourd’hui !
Car me voici aujourd’hui un peu dépitée !!!!
Voici que j’apprends qu’un   astronome a nommé de ce nom un astéroïde qu’il vient de découvrir !!!

« Je suis astronome (et accordéoniste à mes heures), et travaille dans le domaine des astéroïdes et comètes. Lorsqu'un astéroïde a été découvert et qu'ensuite son orbite a été bien déterminée, il est numéroté, et le découvreur peut le nommer. Ainsi l'astéroïde 12102 s'appelle Piazzolla (il a été découvert en Australie par un astronome polonais). J'ai un certain nombre d'astéroÏdes qui sont dans cette situation, et dans ceux que j'ai découvert à Caussols en 1999, il y a l'astéroïde 121022 (un peu comme 12102-2) que j'ai nommé Galliano. On doit écrire une petite citation qui dans le cas de 120122 Galliano est :

The following citation is from MPC 89835:
(121022) Galliano = 1999 BR13
Richard Galliano (b. 1950) is a French accordionist. Inspired by his
friend and mentor Astor Piazzolla, he invented a modern form of musette, but
has played over the years a wide variety of musical styles (musette, jazz,
classical) with great success.
 »


Qu’est-ce qu’un petit  blog  timide en regard d’un corps céleste !!!!

Quoiqu’un peu dépitée donc , je me réjouis sans réserves de cette nouvelle, et émouvante, distinction :

  Bravo Monsieur Galliano ! Que votre musique brille pour nous encore et encore !


mardi 2 juin 2015

En suivant Vincent Peirani…on découvre…

    
                                          

...... On découvre et redécouvre encore son jeu à l’accordéon si particulier, si personnel…Sa manière de faire chanter le rythme avec «  ostinato » mais sans monotonie aucune . Et une sorte de profondeur dans les  graves qui donne un arrière plan à profondeurs de champ multiples , un arrière plan royal pour le saxo d’Emile…
Et à d’autres moments en duo, sa musique, entrelacée  au saxo ou s’en dégageant pour une échappée, trace une ligne claire quasi argentine, légère et agile…

Emile parisien ? Pureté, clarté  dans les aigus, sans aucune stridence, une rondeur exceptionnelle,  qui développe la mélodie avec virtuosité et simplicité et splendeur…pour  un partage généreux chaleureux …Les tauromaches diraient qu’ « il se livre » !
C’est aussi pour cela qu’on suit Vincent, parce qu’il nous a conduit au saxophone d’Emile, avec la sûreté de l’amitié et de sa sagacité musicale, comme il nous a conduit à la clarinette de Michel Portal, au violoncelle inoubliable de Francois Salque, sa remarquable profondeur et sa frénésie bouleversante, à la voix magnifique de Youn Sun Nah, et à la vibrante guitare de Ulf Wakenius…
Que sans lui nous n’aurions pas connus peut-être…

Pour nous , Vincent est un passeur de musique…

 On le suit  aussi Vincent,  pour ses qualités humaines , qui se manifestent à chaque rencontre , et transparaissent dans ses concerts : sa gentillesse , sa disponibilité, son attention aux autres , sa simplicité… sans parler de son humour souriant , son humour de « ne-pas- y- toucher »  qui donnent un ton bien personnel à ses concerts et à sa musique magique….

 Et ce que nous aimons aussi , parce que je suis à jamais « addict » à la mélodie, c’est qu’ils sont
 tous deux, Emile et lui,  de remarquables inventeurs de mélodies, qu’ils choisissent d’ emprunter à Sidney Bechet,  ou à Duke Ellington, ou, qu’ils  créent… «  Les trois temps pour Michel P », «  le cirque des mirages », le surprenant « Schubertauster »,   ou le bouleversant «  Hysm »  d’Emile Parisien, pour moi un chef œuvre de profonde émotion  …
Mélodies souvent déchirantes , quelquefois allègres et frénétiques , toujours riches en surprises, parfois malicieuses dans la variation, toujours virtuoses d’une virtuosité qui ne s’affiche jamais comme telle …

Ce soir-là, à Tarbes au programme il y eut,
En prélude , une rencontre chaleureuse , amicale, en toute simplicité sous les yeux un peu émerveillés de nos petites …
Une salle bien éclairée , avec justesse et simplicité, un public peu à peu conquis,  et « une Belle Epoque » avec en surplus,  les trois temps pour Michel P et trois rappels dont le Dancers in love  de Duke Ellington ...
Près de moi une petite fille malicieuse et ravie , appuyée contre mon épaule souriant de mes enthousiasmes, et non loin de nous , la grande petite fille près de son Papou, riant aussi de nous voir nous lever !!!!
Au final il y eut un moment de partage avec Emile et Vincent, un Cd offert aux petites …ravies  du cd mais, plus encore, des quelques mots d’amitiés écrits en dédicace qu’ elles savoureront souvent  comme nous les savoureront aussi, comme deux vieux  enfants enthousiastes….


Nous écouterons, écouterons encore ….jusqu’ au prochain concert….