vendredi 29 octobre 2010

Atahualpa Yupanqui

Ainsi nommé des noms du dernier empereur Inca et du chef suprême des Indiens Quechuas..

Charlotte est rentrée de la chorale en fredonnant Duerme, duerme Negrito…
A sa grande surprise , voire son agacement , sa mère enchaîne…
Survient Mamou , répétition du scénario…
 
Et une fois de plus la petite boîte à musique du souvenir se met en route…
En rentrant, je fouille dans mes disques, ceux de l’étagère-où--l-on- ne- cherche- plus très -souvent et je retrouve une version CD de 1969.


Et tout à coup je prends conscience que notre découverte d’Atahualpa est beaucoup plus ancienne, et plus ancien le temps où nous fredonnions ses chansons, aux tous premiers temps de mon travail au collège-lycée, aux temps où je partageias un travail d’équipe avec un collègue prof Espagnol, fervent de culture d’Amérique latine, et initiateur de projets pluridisciplinaires dans les classes que nous partagions…et je découvre un vinyl enregistré en 1969…

Et je redécouvre la guitare d’ Atahualpa, avec ses graves riches et sonores, sa voix voilée au phrasé si net , ses textes engagés qui chantent le peuple des campesinos et des mineurs , et l’amour de sa terre…

Bien sûr la tendresse cruelle de Duerme Negrito, mais aussi la célébration du bruit des essieux de sa charrette qui anime les longs parcours sur les sentiers, l’absence de dieu auprès du mineur (IL s’asseoit à la table du patron !), l’espoir d’un changement qui donne du travail , rien que du travail, la révolte de Basta Ya !


Décidément toujours, régulièrement, au hasard des rencontres, je retrouve la musique argentine… et sa poésie, Atahualpa, Raul Barboza, Chango Spasiuk , formes bien diverses, marquées par le style original de leurs créateurs , mais toutes nourries du chant et des rythmes de cette terre et de son peuple.

Peuple rural , mais aussi peuple des faubourgs, ou citoyens de Buenos -Aires…

Car, pour citadin, pour voyageur, pour migrant fou de New York et amoureux de Paris qu’il soit, je ne saurais oublier le plus génial et le plus divagateur peut-être des enfants de ce pays : Astor Piazzolla... Pour être certes bien différent, peu politique et tout citadin, son engagement n’est pas moindre, qui, pour lui redonner vie, transgresse et bouleverse les canons intouchables de la musique de sa cité : Tango, mais tango nuevo….

Comme dit Chango Spasiuk , sauf Piazzolla, le tango est mort !




Le fil de ce qu’on aime se file au gré des rencontres et ainsi se tissent les goûts…




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dimanche 24 octobre 2010

Emportés par la foule

La manif du 19

C’était le 19, nos hommes pris par d’incontournables obligations, nous sommes allées manifester entre filles, Nadja, Charlotte, Camille, et moi. Les petites n’étaient pas enthousiastes. Charlotte disait : « Je les ai toutes faites, j’en ai marre, c’est trop long ! »
Camille disait : « Je n’en ai fait aucune, j’ai pas envie de commencer ! »

Ni l’argument : « Mamou et moi on veut y aller, on ne peut vous laisser seules ici. Il faut y aller, on ne peut pas lâcher, mes grand pères, leurs pères se sont battus pour l’obtenir la retraite, et bien d’autres acquis, qu’ il faut défendre ! »
Ni la promesse du repas sandwich pris en ville à la fin ne furent bien efficaces.
Finalement c’est leur mère qui a eu la bonne idée : « Y aura tous les collègues, les maîtresses de l’école…
-La mienne aussi ?
-Oui, puisque cette fois elle fait grève, peut-être...
-Oui alors, avec les trottinettes, allons-y !!!"

Et ce fut le métro. Un métro bondé, qui se remplissait à chaque arrêt, et où l’on sentait que tout le monde, tout le monde y allait, à Saint Cyprien, tout le monde allait à la manif…
A Saint Cyprien, tout se vida, se déversa en une foule déterminée, disciplinée, serrée, étouffante malgré le froid qui saisissait aux sorties.

Il y avait à se sentir pressé, emporté, quelque chose d’angoissant (nous serrions d’une main chacune une petite main, et portions sur l’épaule chacune une trottinette).
A cette angoisse se mêlait aussi quelque chose de profondément émouvant qui prenait à la gorge et aux yeux, d’être pris dans ce flot qui marchait vers le même but…

Après ce fut l’attente ordinaire des jours de grandes manifs pour réussir à s’ébranler.


BOLTANSKI  ???

Et ce fut la longue marche ordinaire, de plus en plus ordinaire ces temps derniers…








Le train du 22

Il me fallait rentrer, par le train…Deux trains pour le journée annoncés sur Internet…
A midi, gare Matabiau, ouah ! Ce n’est pas un train, mais un autobus. Jusqu’a Tarbes, seulement…
Et encore une foule dense traînant valises et paquets qui se dirige en masse vers la gare routière.
Cette fois , je faiblis, je tenterai le 2ème train , celui de 16h 36 !
La queue au guichet est longue longue, comme pour les grandes expos parisiennes !!!!
Après tout ce n’est qu’une question de perspective !
D’ailleurs, je suis étonnée du calme et de la sérénité des gens…
Seul un petit incident pour me rappeler que rien -et surtout pas la sérénité- n’est jamais acquis !
Derrière moi trois personnes qui parlent et téléphonent en arabe – et en français !-
Nous échangeons des regards de sympathies de compagnons d’attente. Mais voilà qu’au guichet n° 1, une petite jeune femme qui me semble-t-il a attendu tout à l’heure puis est repartie, revient avec un patriarche, chapeau noir, longue barbe, costume noir, col blanc, et tente de passer au guichet.
C’est alors que mon voisin me dit : « Vous avez vu ?
-oui… »
 C’est mon tour de passer.
Lâchement je me presse vers mon guichet, tout en entendant derrière moi l’homme qui interpelle la jeune femme : « Il faut ATTENDRE , tout le monde attend… » Avec une colère calme et ferme…

Je prends mon billet, je ne saurais pas la suite. Je me souviens tout à coup que quand j’étais « Coopérante » à Marrakech,(il y a presque 40 ans !!!) dans les queues interminables de la poste, les Marocains me laissaient passer, étonnés et vaguement inquiets de mon refus…

Et puis quand on passe sur le quai, on sort de la bousculade, il semblerait que la gare s’est vidée. Je trouve sans problème une place dans un compartiment à l’ancienned’u n wagon « à couloir ».
Train presque vide , une solitude douce et sans souci…
Il fait un doux soleil d’automne, on longe des vignes aux feuilles qui rougissent et ressortent sur un sol d’argile.
Les maïs sont enfin coupés, les prés reverdis d’humidité.
La lumière pâle , le ciel brumeux mais doré.
La montagne et les collines étagées sur différents plans, vert atténué au premier plan, bleuâtre dans les lointains.

Et je me dis :
Pourtant le monde est beau !


On passe à Lourdes ; l’énorme gare, réseaux d’aiguillage innombrables aujourd’hui désertés de trains offre un aspect terne et désolé. Le soleil est déjà caché derrière le coteau et la petite vallée encaissée est déjà envahie d’une ombre immense et froide…

Un peu plus loin . M… ses préfas, sa cour et ses panneaux de basket, autrefois ( je ne sais plus ce qu’il en est aujourd’hui) centre d’ « accueil »pour ados « difficiles », me rappelle à la dureté des choses : durdur pour ces pensionnaires dur dur pour les jeunes enseignants qui y échouaient , dans tous les sens du terme.

Et puis la vallée à nouveau s’élargit, le soleil à nouveau passe la crête des collines, je rentre chez nous…

Allez ! le monde est beau….. !




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Fractures sociales

Merci à Maître Chronique light, pour l’expression de NOTRE colère à l’égard de Jean-Paul Guerlain et de nous transmettre un enregistrement de la verte et salutaire réplique d’Audrey Pulsar, « négresse » !

Décidément ces gens–là se situent de l’autre côté de la fracture tellurique qui coupe désormais notre société en deux ! Nous n’aimons pas les mêmes rillettes !!!

Quoique !!!!

Et c’est là le plus triste, que ce monsieur soit le créateur de Shalimar et de Mitsouko qui pour moi sont les parfums les plus touchants que j’ai pu sentir et porter, , « qui chantent les transports de l’esprit et des sens…» et sont liés intimement à ma vie par un effet de correspondances.
Quoique le prix des crèmes, parfums, et autres cosmétiques relèvent souvent pour moi de l’inconcevable ou du scandaleux , j’avoue m’offrir de temps en temps un de ces flacons ciselés d’où jaillissent « mille pensers » et souvenirs .


Devrai-je désormais m’en priver comme faisant partie d’un autre univers, celui des nantis cyniques, de l’autre côté de la « fracture »?

J’ai déjà renoncé à acheter du L’Oréal qui me semblait pourtant un moyen terme intéressant entre luxe et grandes surfaces, et d’ailleurs sans doute compromis au paraben et autres poisons familiers ?....



Adieu parfums, cold cream, élixirs de Jouvence…VADE RETRO FAUST !



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vendredi 22 octobre 2010

Ce que disait Charlotte...

Richard Galliano et son Sextet, de Bach à Piazzola, à Blagnac le 10 Octobre


Elle nous disait, Charlotte, quand nous rentrions tout émerveillés d’un concert de « Richard »:
« Il faudra bien quand même qu’un jour vous m’ameniez l’écouter, votre Galliano … »

Nous l’avions emmenée pour entendre Raul Barboza deux fois, la dernière fois, mémorable, au Bijou, où il lui avait offert son disque…
Nous l’avions amenée aussi entendre un de nos « copains : Floriant Demonsant , à Toulouse, au Mandala…

Et toutes deux, avec sa petite sœur, et même leur maman, cet été, , nous les avons amenées au concert de Philippe de Ezcurra au bandonéon et Maitane Sébastian au violoncelle à Errobiko Festibala , pour écouter Five Tangos de Piazzola


Et aussi, un mois d’avril nous avions fait une petite virée à Bordeaux, pour un concert de notre ami Bruno Maurice, la création d’une œuvre de Jean Yves Bosseur .
A cette occasion, en ouverture de rideau , Bruno leur offrit un petit récital privé d’un beau morceau plein d’allégresse(j’ai honte d’avouer que je ne sais plus de qui …sauf c’était un Américain)je n’ai pas oublié en revanche le plaisir de ce moment…






Mais Richard, c’était encore autre chose !

Au premier rang, si proche et à la fois si lointain, sa stupéfiante main droite pour la ligne si pure de Bach, son dialogue avec Sébastien Surel, ses trois solos où sa présence et la force des ses harmonies emplit l’espace…

Ma Charlotte était comme « enchantée » : au moment du largo du Harpsichord BWV 1056 , une merveille, sa petite tête glisse sur mon épaule et s’y love.
ET quand il joue Tango pour Claude qu’elle connaît fort bien, elle se redresse toute vibrante …et elle applaudit, elle applaudit….

Pour être juste, je pense qu’elle n’est pas insensible non plus aux copains qui partagent notre commune passion et que nous rencontrons souvent, petite communauté du goût et de l’échange ..
Dans la voiture de retour, nous récapitulons les « copains » quelle connaît désormais, en une liste englobant indifféremment les artistes et leurs amateurs …



Bien sûr, c’est évident, nous ne pouvons pas y inclure Richard…Ca, c’est une bien autre affaire !!!!

HELAS !!!

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Jean François Zygel, Les clés de l’orchestre ,des mots pour la musique…

Jean François Zygel, Les clés de l’orchestre ,

Tard, tard, un soir France 2 a repris une émission des Clés de l’orchestre de Jean- François Zygel dans laquelle pour notre grande satisfaction intellectuelle, monsieur le professeur avec enthousiasme et brio et le concours de L’orchestre Philarmonique de Radio France démontait la composition de La danse macabre et de L’Apprenti Sorcier

Deux de ses analyses m’ont particulièrement intéressée,
Celle de la distribution des thèmes entre les différents instruments et la combinatoire des compositions que cette distribution rend possibles : juxtaposition , superposition , alternance ou réponse…grâce à cette mise en évidence, la composition apparaît alors comme visible en plans, en même temps qu’audible en lignes sonores.
Grâce à JF Zygel , je comprends mieux et finalement j’entends mieux l’organisation des différentes parties…

De même quand j’assiste à un concert, la disposition spatiale des différents musiciens et la perception de leurs interventions, contribue à me rendre sensible leurs partitions…l’œuvre se construit sous mes yeux en même temps qu’à mes oreilles comme un récit sonore plus intelligible pour moi que par la seule perception auditive !
J’ai l’impression d’apprendre à écouter…



D’autre part dans cette leçon de musique de JFZ , (Excusez-moi du peu,) j’ai aimé rencontrer une de mes thématiques familières, dont j’ai justement récemment parlé sur ce blog: « Des mots pour la musique ??? »:

Il reprend avec, c’est l’évidence !!!!, plus de culture que moi à l’appui, l’idée que je développais alors : des mots, un récit , un argument, est-ce réduction de la musique à une fonction descriptive, ou illustratrice, à l’instar d’une musique de film, ou un enrichissement en connotations plastiques et visuelles… ? Il rappelle aussi le grand mépris de certains musiciens, Brahms par exmple, pour cet asservissement de la musique PURE par le texte…

Comme lui !!!! (Révérence Gardée !)e ne trancherai pas aujourd’hui, aimant parfois des musiques fort abstraites mais appréciant aussi parfois comme je l’ai décrit ce que la poésie des mots apporte pour moi à l’écoute de certaines œuvres .

Peut-être pour peu que ces mots eux-mêmes ne soient pas trop « figuratifs »..

« Otoño porteno , Verano porteño » …

Pour peu qu’en fait il ne s’agisse pas d’illustrer ou de décrire -donc de réduire la complexité des masses sonores- mais de faire ressentir en correspondance avec cette musique une IMPRESSION analogique ….




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mardi 5 octobre 2010

Richard Galliano , New York tango …

Des mots pour la musique


L’autre jour je me suis rendu compte que même si nous en écoutons souvent les thèmes par d’autres formations, je n’avais plus écouté le trio de New York Tango depuis bien longtemps.
En ouvrant la pochette pour le réécouter, j’ai fait deux jolies découvertes ;
Quatre billets soigneusement pliés à l’intérieur par Michel : quatre places Michel , Nadja, Sébastien et moi : c’était le 10 mars 2006.
Et deuxième surprise , en ouvrant le descriptif du disque que j’avais totalement oublié, j’ai aussi découvert pour chaque titre une note manuscrite de Richard : notation, descriptif, argument ?...

Je me rappelle avoir appris tardivement, je veux dire bien après les avoir aimés et écoutés,… et réécoutés !!!, que certaines symphonies ou autres opus étaient inspirés, construits, attachés à un argument : les Quatre Saisons de Vivaldi bien sûr auxquelles s’attache un texte très fouillé de Vivaldi, et aussi la Pathétique de Tchaïkovski, ou la Pastorale de Beethoven , ou la Sonate du diable de Tartini…et bien d’autres.

Jeune femme d’antan éprise d’art abstrait-voire conceptuel !!!- de poésie non descriptive, d’histoire littéraire non biographique, je me rappelle avoir négligé et sans doute fait fi de ces mots -ces récits parfois même- attachés à l’œuvre aimée qui me semblaient l’enfermer dans une signification donnée , la réduire, la faire glisser –sombrer !!!-dans le figuratif….

Depuis j’avoue avoir pris goût à ces mots qui viennent en écho aux lignes mélodiques, et ouvrent d’autres horizons à la rêverie musicale.
Je me souviens par exemple, d’un travail passionnant avec les élèves de mon amie Annie Christine, petits de CP/CE, sur la Pastorale auxquels nous racontâmes l’argument de la symphonie, et des mots magiquement poétiques, en forme d’Haïkus, qu’ils surent à leur tour glisser entre les mouvements de la musique…
De Raul Barboza parlant sa musique et son pays avec chaleur et humanité…
Ou d’un soir au New Morning où R.Galliano, souvent avare de commentaires, pour cette fois accompagna la musique de Luz Negra de l’histoire poétisée du voyage musical censé être à son origine.

Ainsi j’aime souvent les titrages de photos ou de tableaux qui sont comme l’autre terme de la métaphore et ajoutent à leur poésie .

Ainsi je tiens un carnet rempli des titres des romans que je rêve d’écrire, que je rumine et savoure, mais qui ne seront jamais sans doute que couvertures de livres à jamais blancs…

Aussi c’est avec un certain ravissement que je découvre ces notations de Galliano, qui jettent sur des œuvres déjà connues comme un petit flash de sens en plus, éveillent une émotion nouvelle, évoquent un supplément d’ images . Comme un petit bonus…

Je remarque particulièrement:

Un usage assez personnel des majuscules, qui ressemble à une pulsation…

Et des textes attachants :

Pour le métissage culturel militant :(La présentation) :

Le mélange des Cultures, des Genres, et des Personnages est au cœur de ces enregistrements new yorkais avec : Bireli,le Guitariste Manouche,
Al le Batteur compagnon d’Herbie et de Miles ,
George, le Contrebassiste tchèque immigré aux USA
Et moi, le Rital toujours fidèle à sa « fisarmonica ».



Pour New York tango,
pour moi associé aux rues de Paris de PJ et à l’Opale concerto :
Entre Astor et Bernstein,
Un Tango ostinato, obsédant, comme une machine, l’idée que je me faisais de New York avant d’y mettre un pied.

Pour Blue Day
De Clichy à Broadway
pour une Comédie Musicale imaginaire.

Pour la clé que la présentation de Fou Rire donne à une impression très personnelle que quand R.Galliano joue A.Piazzola , sous le tragique demeure toujours l’allégresse ,
(sauf peut-être dans le morceau, de RG , très poignant « Laura et Astor ».)
Fou rire
Eclats de rire, Pleurs Feu de joie, Tristesse Allégresse, Mélancolie c’est là toute la différence entre Musette et Tango
Pour la tendresse :
Perle
Perle…Ma petite Muse…ma Compagne….ma Femme.


Qu’ajouter après cela…. ?







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lundi 4 octobre 2010

Encore une!

Le 2 octobre , à Pau
Encore une !…

Temps radieux, sur la vaste place Clémenceau toute neuve, et je dois l’avouer plutôt laide à mon goût, une foule compacte, animée , ballons, banderoles, slogans et poussettes….plus joyeuse et bruyante que le 24 septembre ….

Des voisins, charmants, mais que je n’aurais jamais cru rencontrer dans une manif !!!,

Et des rencontres, des rencontres, des rencontres… !
Tout un passé ranimé, chaleureux, et nostalgique à la fois.

Un très long temps à piétiner pour se mettre en marche tant cela bouchonnait à l’entrée du parcours

Une grande marche sur le boulevard des Pyrénées, le temps de se charmer de la beauté superbe des montagnes et des coteaux, ce matin là….

Et une question, une grande question …
Que cherchent-ils tous ces gens, avec obstination, avec détermination, avec opiniâtreté ?
Que cherchons-nous ?

A travailler moins longtemps, comme l’aurait voulu la logique du progrès social ?
Oui certes

A défendre les acquis sociaux que nos parents -ou leurs grands parents- avaient conquis de haute lutte ?
« Sola la lucha paga ! »
Oui sans aucun doute

A témoigner de leur existence de citoyens de la république ?
Oui oui oui

A s’obstiner à se faire entendre, eux qu’on croit infantiles, incapables de comprendre où est leur bien, en manque de pédagogie explicative… !!!
Je le pense …

A manifester qu’ils sont le peuple du travail ?
C’est évident

Ou peut-être simplement à se rassembler, à retrouver dans une action la chaleur d’un groupe social ,
Peut-être !!!

Et simplement à partager un peu de chaleur humaine …
OUI !



Au fait, il y avait beaucoup de monde, vraiment beaucoup de monde
Je n’ai pas compté, mais j’ai vu, j’ai senti, je suis sûre qu’il y avait foule, qu’il y avait un monde FOU !!!




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